Des photos réalisées par Jipi

Pas grave François ! Un tout grand merci !
La décade me rajeunit !!!

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La puissance

Puissant en effet ! Si j'étais une femme, je crois que ça me ferait un peu peur. ;-)

Encore un homme qui a l'esprit mal tourné !
Est-ce que j'ai l'esprit mal tourné moi ?!!!

Blague à part ce sont, entre autres choses, les nouveaux effets du Viagra : la boîte de fabrication est en recherche depuis une semaine, car ceux qui utilisent ce produit ont des complications épineuses qui font souffrir les femmes !!!

Mais le titre est bien pluriel (une fois de plus !!!!!!!!!!!!) : puissance merveilleuse de cette excroissance sur... un arbre.

Et si on veut il y aussi la puissance du noir et et blanc : excusez du peu !!!

Et puis il y a la puissance de mon attente qui attendait, curieuse, le premier commentaire... je voyais les regards gênés des hommes ne sachant quoi écrire sous cette image.
Je voyais les femmes nombreuses du forum se détournant de cette image féroce et tellement douloureuse.
Je voyais les botanistes apeurés de découvrir dans leur salon un tel outrage.
Je voyais la blancheur immaculée du mur terrorisée par l'apport de lignes noires et courbes traversant la pureté de son fond.

Bon j'ai trop bu !!!

Au plan du sujet, ce serait extraordinaire si c'était effectivement une excroissance parasite d'un arbre. Mais en réalité c'est tout bonnement le rejet latéral d'un cactus du type cierge.

Au plan créatif et à part le symbole phallique qu'il est toujours épineux d'aborder et le titre sur lequel je renonce à m'exprimer c'est un beau noir et blanc mais au final une image moins forte que d'autres du même photographe. Il faut dire que j'ai dernièrement consacré pas mal de temps à en observer la production ce qui pousse à l'exigence.

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Au plan du sujet, ce serait extraordinaire si c'était effectivement une excroissance parasite d'un arbre. Mais en réalité c'est tout bonnement le rejet latéral d'un cactus du type cierge.

Au plan créatif et à part le symbole phallique qu'il est toujours épineux d'aborder et le titre sur lequel je renonce à m'exprimer c'est un beau noir et blanc mais au final une image moins forte que d'autres du même photographe. Il faut dire que j'ai dernièrement consacré pas mal de temps à en observer la production ce qui pousse à l'exigence.

Mon texte était, cher Jean-Pierre, empreint volontairement d'humour bien évidemment.

Tiens à propos du titre justement, je voulais te poser une question, une question au spécialiste botaniste apparemment.

Plusieurs choses m'ont frappé en prenant cette image.

1) Il y a évidemment la connotation sexuelle sur le plan visuel.

2) Il y a que, dans ma tête, je voulais un noir et blanc de cette partie du réel, comme si le cactus avait une autre puissance imaginé de cette façon-là. Plus de force, plus irréel aussi paradoxalement.

3) En fait tu nous dis : « c'est tout bonnement le rejet latéral d'un cactus du type cierge ».... voilà ce que c'est fondamentalement. Comme quoi dire les choses les affaiblit aussi (voir mes longues réflexions à ce sujet). Tant qu'on ne définit pas, on est libre de voir autre chose...

Avant la connotation sexuelle je fus frappé par la puissance de cette fleur qui semble se battre pour jaillir de rien.

Ma question : est-ce que ce type de rejet est étonnant ? En d'autres termes, mon impression de force/puissance de cette fleur est réelle ou imaginaire. Ne faut-il pas être « fort et courageux » pour exister de cette façon-là ? Je me suis dit en voyant l'image dans le réel : incroyable de ressentir à ce point-là ce désir à vouloir vivre... Impression fausse ou conforme au réel ?

Si mon impression n'est pas conforme au réel, ce n'est pas grave, car c'est l'impression qui compte au regard du photographe et/ou des spectateurs. Mais j'aimerais savoir en fait, car je n'ai que très peu de connaissances en botanique.

Cette ramification serait extraordinaire si le tronc principal était un arbre quelconque, auquel cas le cactus serait un parasite. En réalité nous avons ici affaire à une ramification, banale si ce n'est que chez les cactus cierge elle est rare, tardive et incertaine. Cet excroissance phallique est une sorte de branche et non une fleur ce qui n'exclue pas qu'elle produise elle-même un jour une fleur qui sont aussi rares dans l'espèce que les ramifications.

Il faut toujours une bonne dose énergie pour que vive la nature mais que cette énergie soit virile est une autre affaire ! Cela dit si l'on songe au milieu où croissent habituellement ces plantes et aux stratégies qu'elles mettent en place pour compenser la rareté de l'eau on peut légitimement parler de puissance de vie. C'est une idéologisation du biologique mais pourquoi pas une dose d'animisme?

Quant à vouloir voir ici un phallus c'est une dérive de l'imaginaire que seul un bon psychanalyste et quelques décennies sur le divan pourrait éclairer d'un jour satisfaisant !

Un tout grand merci pour tes explications !

Jipi a écrit:

Comme quoi dire les choses les affaiblit aussi (...)

Mais si tu le penses, pourquoi continues-tu à donner des titres à tes photos ?

Tu sais que pour ma part je ne suis pas contre l'idée des titres, à condition que cela ajoute quelque chose.

Pour cette photo-ci - qu'au passage je trouve très bien exécutée comme toujours mais qui n'est pas une de mes préférées - je me demande vraiment ce que le titre apporte. La puissance (sexuelle ou autre) est évoquée de façon tellement frappante dans cette photo que ce titre est simplement redondant.

François a écrit:

Jipi a écrit:

Comme quoi dire les choses les affaiblit aussi (...)

Mais si tu le penses, pourquoi continues-tu à donner des titres à tes photos ?


Tu sais que pour ma part je ne suis pas contre l'idée des titres, à condition que cela ajoute quelque chose.

Pour cette photo-ci - qu'au passage je trouve très bien exécutée comme toujours mais qui n'est pas une de mes préférées - je me demande vraiment ce que le titre apporte. La puissance (sexuelle ou autre) est évoquée de façon tellement frappante dans cette photo que ce titre est simplement redondant.

Il y a deux choses dans ton intervention qui n'a pas de rapport avec ma réaction formulée plus haut.

1) « Dire les choses les affaiblit... » : Donner par exemple comme titre « Rejet de cactus » ou « Rejet de cactus, Lanzarotte, 2012 ». Voilà un affaiblissement.


J'écrivais : « Tant qu'on ne définit pas, on est libre de voir autre chose... ».
Je me suis déjà longuement exprimé à ce sujet.
Et j'ai déjà tellement dit que je n'aimais pas dire et répondre à certaines questions même si je ne refuse pas de répondre.

2) Le titre, c'est autre chose. Tu me poses une question à laquelle j'ai maintes fois répondu. Aucun de mes titres ne dit la photo.
Même si je reconnais que certains titres sont améliorables. Une recherche permanente d'ailleurs que ces titres modifiables et modifiés parfois au fil du temps. Ils font partie de mon projet.
Ils sont heureux quand ils renvoient le spectateur dans plusieurs sens.
Les titres sont pluriels. « La puissance » est un mot pluriel dans le cas présent. Il ne dit pas la photo. Il dit plein de choses... il envoie le spectateur dans plusieurs directions.
La redondance consiste à dire la même chose (« répétition superflue »).
Exemple de titre : « Rejet latéral de cactus type cierge » ou « Bord de la Seine à Paris en 1948 »

Personnellement le titre actuel ne me semble pas redondant (il ne définit pas la photo) : impression qu'il exprime DES choses.
Mais ton droit le plus strict est d'avoir un sentiment différent.
Et si tu me le dis, je dois encore réfléchir à ce titre en particulier ! Il n'est peut-être pas encore assez pluriel.
Ton observation m'intéresse, car elle me force à l'exigence perpétuelle d'aller toujours plus loin ou de faire mieux.

Redondant ou non, le problème principal de ce titre (selon moi, mais qui suis-je?) est qu'il est trop "attendu", sans surprise. On regarde la photo, puis on lit le titre et on se dit : oui, en effet.

Tes "bons" titres à mes yeux sont ceux qui surprennent quand on les lit, qui posent des questions.

Pour cette photo qui parle tellement d'elle-même, j'imaginerais un titre plus décalé comme "Le dictateur" ou "Levée d'épines" ou encore "L'épine dorsale de l'humanité".

François a écrit:

Redondant ou non, le problème principal de ce titre (selon moi, mais qui suis-je?) est qu'il est trop "attendu", sans surprise. On regarde la photo, puis on lit le titre et on se dit : oui, en effet.

Tes "bons" titres à mes yeux sont ceux qui surprennent quand on les lit, qui posent des questions.

Pour cette photo qui parle tellement d'elle-même, j'imaginerais un titre plus décalé comme "Le dictateur" ou "Levée d'épines" ou encore "L'épine dorsale de l'humanité".

Je comprends mieux ce que tu as voulu exprimer maintenant et je pense, de plus en plus, que tu as raison François !
Il y a mieux en effet.

À vos plumes pour le concours Jipiboum et le gagnant aura le privilège non seulement de recevoir ma reconnaissance éternelle mais aussi de voir son titre affiché pour l'éternité !!!

J'ai oublié de signaler que Jean-Pierre Poccioni, il y a plus d'un an, m'avait donné sa liste de titres améliorables. Je l'en remercie encore et la garde précieusement. Déjà apporté l'un ou l'autre correctif.
Je suis en train de préparer un recueil de photographies (pas un livre donc) présentant une synthèse de mon travail. Environ 52 photographies tirées en encres pigmentées sur papier et simplement assemblées : petits formats donc sur papier A4 réduit à 21x21 cm. Un exemplaire unique. Pas certain que je mettrai le titre en-dessous de la photo même en petits caractères, car je me rends compte (mon fils me l'a fait comprendre) que, sur papier original, le regard est directement porté sur le titre au détriment de la photo alors que celle-ci est première. Par contre dans un livre ou une exposition, pas la même chose. Ce sont trois buts différents. Intéressante d'ailleurs la réflexion qui va au-delà d'un titre, puisque je parle ici de trois présentations différentes pour trois objectifs différents.

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La roue de la liberté

Surprenant ce chat en mouvement qui devient presque irréel tellement il tranche avec l'immobilisme des autres éléments.

Le moment semble tellement furtif qu'on se demande comment le photographe a pu prendre la pause. Et pourtant, quand on voit le jeu d'ombres et la construction d'ensemble, on se dit que pause il y a bien dû avoir.

Figure-toi que j'ai hésité en l'écrivant ! Peut-être les deux ? Jipi va sûrement nous éclairer...

Voici les données purement techniques de cette photographie.

Exposure 0.033 sec (1/30)
Aperture f/8.0
ISO Speed 800

1) Il n'y avait pas trop de lumière : donc montée en ISO de 800. Normalement je travaille à 100/200 iso. Ce que l'on appelait les ASA du temps de l'argentique. Si on monte trop haut l'image est plus bruitée (surtout à partir de 1600 iso pour mon appareil).
2) Je voulais que l'ensemble sauf l'animal soit net : donc petite ouverture (8 ici) de façon à avoir une grande profondeur de champ.
3) Comme la vitesse est lente (POSE lente) il est impossible de figer le mouvement du chat, chose que je ne voulais pas faire. Il faut reconnaître aussi qu'une vitesse lente permet de récupérer aussi un peu de lumière, mais dans ce cas les mouvements sont flous (1/30 et en-dessous).

Cette photo est le résultat d'un hasard heureux : j'ai pris la photo au moment où le chat s'apprêtait à sauter et en ayant vu très rapidement l'ensemble.

Genre de photos que je prends rarement, puisque je prends mon temps.

Ici j'ai dû aller très vite !




PS : Petite explication sur les mots pose/pause sans vouloir jouer au prof !!!

« Le nom "pause" désigne l'interruption temporaire d'un travail, d'une activité, d'un processus, d'un discours. En musique, il désigne un silence de la durée d'une ronde.

Le nom "pose" vient du verbe "poser", il désigne l'action de mettre en place. On l'emploie également pour désigner une attitude, la manière de se tenir devant un photographe, un peintre, ou en particulier une attitude prétentieuse ou affectée. En photographie, "pose" désigne l'exposition d'une couche sensible.

Exemple

"Prendre quelques minutes de pause."

"La pose d'un appareil dentaire."
"Prendre la pose."
"Régler le temps de pose." »

Eh ben voilà... je pensais que le temps de pose s'écrivait "temps de pause", parce que je pensais qu'il s'agissait d'un moment d'arrêt avant de prendre la photo. Au temps pour moi !

Comme je l'ai dit plus haut, j'ai hésité en l'écrivant et donc j'aurais pu aller vérifier mais j'avoue qu'ici j'ai fait exprès de laisser cette erreur potentielle (qui en était donc bien une) pour voir s'il y avait une réaction.

Pourquoi n'y aurait-il pas eu de réaction François ?
Si je ne réagis pas à une question, c'est que je ne l'ai pas lue ou que je l'ai oubliée.

À propos de chat, ma petite chatte Nina est morte il y a deux jours... ouin...
On est aussi attaché à nos animaux.

Naturellement, ma question était tout à fait innocente.

Jipi a écrit:

À propos de chat, ma petite chatte Nina est morte il y a deux jours...

En tant que grand ami des chats, je compatis. C'est elle sur la photo ?

Non ce n'est pas elle...


Vous allez la voir bientôt... si je ne l'ai pas encore postée.

Elle était belle...



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Le très gros plan, assez peu habituel, donne à cette photographie une densité d'autant plus remarquable qu'on ignore si la source en est dans l'animal et sa beauté ou dans le regard sur lui porté.

Bel hommage.