Des photos réalisées par Jipi

L'épaisseur, le jeu des sens... à découvrir par le spectateur.

Exactement !

Pour cette raison que je ne réponds plus avec plaisir à certaines questions, comme déjà expliqué ailleurs !!!

Même si en général je trouve intéressant que tu donnes des titres à tes photos, dans certains cas je trouve le titre trop démonstratif et c'est le cas ici.

Mais puisqu'il est là, pour la version anglaise je suggère de laisser tomber l'article "the" (pas d'article défini nécessaire quand on parle d'un mot abstrait de façon générale) et pourquoi ne pas utiliser "mutilation" qui existe en anglais exactement dans le même sens qu'en français.
Ma suggestion : "The mutilation of appearance".

Pour le reste, ce n'est pas une photo qui me parle particulièrement donc je n'ai pas vraiment de commentaire à faire car je préfère me taire qu'écrire des banalités.

Merci François pour ta correction : corrigé !

You're welcome !

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La résurgence de la mémoire / The resurgence of memory

Une image très forte et qui fait écho en nous bien au-delà de son évident intérêt graphique. Dans ce décor où tout est d'origine humaine par le truchement du produit manufacturé, l'homme est absent. Mais son absence me semble douloureuse, marquée au sceau du manque, de la disparition.

Mille raisons concrètes peuvent expliquer ce vide depuis l'abandon industriel jusqu'à la bombe à neutrons. Comme souvent dans l'ordre symbolique, ce n'est pas l'explication qui compte mais la brutalité du fait.

Et puis il y a cette fuite vers le fond, cette aspiration comme un maelström sinistre auquel une bouche noire au ras du sol donne la réplique et qui ajoute à l'oppression de l'ensemble. Une belle image mais pas pour les murs d'un salon !

Merci pour cette remarquable analyse Jean-Pierre.

J'aime bien cette photo, je la trouve joliment construite et il s'en dégage une atmosphère qui fait voyager l'esprit dans diverses projections.

L'homme a beau en être absent comme le dit Jean-Pierre, j'y vois moi des visages plus ou moins humains.

Cette vision anthropomorphique était-elle déjà dans l'oeil du photographe ?

François a écrit:

j'y vois moi des visages plus ou moins humains.

C'est-à-dire ?

Humains on peut imaginer, jouer à réorganiser des formes pour leur donner sens ( dans le soupirail par exemple) mais... non-humains ?

Dans le wagonnet par exemple je vois une espèce d'animal agonisant et pourtant encore vaguement souriant. A d'autres endroits - le soupirail notamment, mais aussi le mur qui le surplombe - ce sont des visages plus humains qui m'apparaissent.

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Le jeu des différences

Au risque de me répéter, mais c'est le propre de la conviction, voici une photographie très intéressante qui voit sa richesse intrinsèque amoindrie par... le titre !

Cette image, en effet est bien autre chose que le tristounet jeu des sept erreurs auquel le titre semble inviter le lecteur!

Composition hardie aux limites du collage virtuel, jeu des niveaux (ou mise en abyme) cher à Jipi, maîtrise de la dynamique et mystère de la situation ( qui ? où ? quand ? comment ? pourquoi ? à condition qu'on ne lise pas le titre) noir et blanc magistral.

Au final, bravo!

C'est une des meilleures de Jipi, selon moi.

En ce qui concerne le titre je suis assez d'accord avec Jean-Pierre Poccioni mais c'est l'auteur qui décide et je suppose que s'il as tenu à ajouter un titre, il doit avoir quelques bonnes raisons.

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Plus haut

Une image qui capte l'attention par une composition faussement simple. On devrait ressentir un manque, la sensation d'un vide, et pourtant le cadre semble plein !

J'aime aussi le rapprochement des deux "moyens de s'élever", peut-être parce qu'enfant j'adorais grimper vers la cime des arbres.

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Toutes mes excuses pour l'enneigement provisoire de cette photo intitulée L'audace !!!

Je vous l'offre en cette fin d'année... encore un titre voyageur de l'imaginaire (enfin je l'espère). Pas seulement l'audace éventuelle de cette petite fille. Il y a le décor... il y a plein de choses en fait, mais ne comptez pas sur moi pour vous ôter une part de rêve, votre part de rêve.

Je pense à ceci :  audace, oser, osons, prenons des risques et notamment celui de rencontrer êtres et personnes auxquels nous ne sommes pas habitués... je le fais de plus en plus.

J'ai eu l'immense bonheur de rencontrer une communauté Rom à Valencia... elle m'a introduit dans sa vie pendant une journée. Je vous en parlerai éventuellement plus tard. C'était mon avant dernier voyage en solo de deux semaines pour un séjour photographique. Je ne fais plus quasiment plus que des séjours photographiques qui durent à chaque fois deux semaines. Comme Depardon, je pars avec ma voiture, ou une voiture de location, seul (je rêve de son Van !) et je rencontre plein d'êtres  et de lieux passionnants. J'erre de lieu en lieu, d'être en être, avec une lenteur absolue, le temps de la prise volontaire du temps (j'ai la chance de pouvoir le faire !).

C'est une chance en effet, mais tu as raison de la saisir et d'en faire quelque chose d'intéressant.

Sacré coup d'oeil, une fois de plus !

Merci Jean-Pierre pour le commentaire lié à la photographie précédente.
Merci François pour ta réaction à la dernière photographie.

Hier soir j'ai organisé pour quelques amis une visite de ce site :

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Avec vision des photographies sur le grand écran d'un bon téléviseur.

Un moment intéressant et fertile en discussions et confrontations de points de vue avec en dominante un incontestable succès des photographies présentées...

Je conseille donc à tous une visite de site en question.

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Hier soir j'ai organisé pour quelques amis une visite de ce site :

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Avec vision des photographies sur le grand écran d'un bon téléviseur.

Un moment intéressant et fertile en discussions et confrontations de points de vue avec en dominante un incontestable succès des photographies présentées...

Je conseille donc à tous une visite de site en question.

Merci Jean-Pierre pour cette visite spéciale Jean-Pierre Leclercq avec tes amis et pour ce conseil !

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La traversée des âges

Photo symbolique, car demain, je passe dans une nouvelle décade (un ami vient de m'offrir un travail artistique où l'on me voit transformé en papillon « artiste » qui s'envole pour traverser le temps !). D'où en partie le titre. Malgré mon âge je suis un papillon libre d'action et de pensée et donc je suis jeune... Je rejoins la décade de mon ami Jean-Pierre ! Pas facile, mais on n'a pas le choix !!!

Belle image où l'horizon est porteur d'espoir. Mais si l'âpre paysage de part et d'autre du chemin, lui-même aisé, civilisé, structuré, est symbolique des âges traversés. Quelle vision !

Mais au fait, traverse-t-on le temps qui serait hors de nous ou sommes-nous le temps ?

PS : Je précise que je suis complètement insensible aux symboles du type 50, 60, 70 etc. qui sont parfois l'objet de fêtes fastueuses. J'ai le sentiment de vieillir à chaque instant et non une fois par an, c'est à la fois plus réaliste et plus léger...

La question que cette photo me pose est de savoir si la passerelle, qui disparaît derrière un talus à gauche, nous rapproche du sommet ou nous en éloigne. Mais il n'est pas impossible non plus que cette passerelle forme une boucle.

J'apprécie beaucoup cette photo.

@ Jean-Pierre : ta phrase sur les décades nous a bien fait rire, mon épouse et moi ! Je lui ai répété ta phrase.

@ François : merci pour ton commentaire également intéressant, car il ouvre à diverses possibilités (comme la photo d'ailleurs).

Ah oui, j'oubliais : bon anniversaire Jipi ! (avec un jour de retard je crois...)