Des photos réalisées par Jipi

Merci John pour cet appel ! Cela va venir !!!

Merci Martin pour ce regard sur mes photos ! Entre parenthèses je me demandais où vous étiez passé !!!

Oh! Comme vous me taquiner. Hé bien, hé bien, je suis là. Mais je reconnais que je ne réagis beaucoup.

Belle photo, l’on peut sentir la chaleur d’une journée d’été, avec les hautes herbes jaunies par le soleil et le chemin séché et craquelé par la chaleur. J’aime aussi beaucoup le dégradé du ciel.

Enfin, Jipi, vous lancer un avis de recherche d’un trésor sur Passion des Mots, vous n’êtes pas très discret en employant ce gros moyens. Mais comme on vous aime bien, on va tous venir vous aider à le trouver.
En vous le remerciant de partager ce trésor caché.

Very nice ! J'aime beaucoup la composition et l'effet lumineux, tous deux riches de sens.

Petite remarque du prof d'anglais : 'à la recherche d'un trésor" devrait en principe se traduire par "in search of a treasure"

But this is a detail of course.

Merci Mireille et John pour votre regard sur cette dernière photo postée.

Non pas un détail John : je corrige... étant légèrement perfectionniste !!!
Merci de me l'avoir signalé. Peut-être que je demanderai de petits conseils linguistiques prochainement.

Excellent, une fois de plus ! Et avec un titre littéraire en plus, la classe !

On est presque dans de la photo pour adulte.

Merci John ! Venant de toi je sais que c'est sincère.

Géniale votre métaphore Gosayn ! Encore une autre interprétation !
Une oeuvre plurielle en somme !

T'as voulu voir Honfleur et on a vu Honfleur...

Comment as-tu reconnu les lieux ? Tu es un des rares à les reconnaître en voyant cette photo.


OK : je viens de comprendre... le nom apparaît quelque part du moins partiellement !!!

En effet. Et en plus, j'ai dîné sur cette place.

En fait, c'est très facile, sur cette photo, de reconnaître Honfleur pour qui y a déja été !
D'abord parce qu'il est inscrit Honfleur sur le pravant blanc, à droite entre les deux parasols.
Ensuite, parce que Le Corsaire est un restaurant assez connu à Honfleur.
Je n'ai été qu'une fois à Honfleur mais je situe assez bien cet endroit, il s'agit d'une rue qui revient sur le port dans la quartier Sainte-Catherine...

Une petite bière à l'entr'acte / A small beer at the intermission


Photo placée pour John...


Pour nos amis français qui ne le savent pas,  le mot Haacht que vous voyez (en point de force, en haut à droite) est le nom donné à une grand marque de bière belge.


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Héhé, merci Jipi, j'apprécie cette petite attention.

Je trouve que ces fauteuils ont quelque chose de quasi humain.

Même impression que John, si ce n’est qu’en outre, j’ai aussitôt pensé à un tableau de Giorgio de Chirico (voir ci-dessous). Le peintre avait été fort impressionné par la vue de meubles qu’un antiquaire avait alignés sur le trottoir devant sa boutique. Ceux-ci lui étaient apparus comme animés d’une vie quasi humaine.

Une fort belle photo, Jipi, riche d’évocation.

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Comme il est à la fois insolite, surprenant et au fond passionnant d'observer la diversité des regards et donc des interprétations qui en découlent...

Là où John et Michel voient l'humain ne serait-ce que symboliquement ou par analogie, je ne vois que violente absence de l'homme, lieu déserté par la vie, laissé à l'amertume des ruines, au désert glacé des friches. Et tout cela sous le rappel tutélaire d'un symbole de joie, de convivialité, de verres qui se heurtent, la bière qui ne coule plus et plus jamais ne coulera.

Mais peut-être suis-je plus pessimiste que d'autres ?

Au passage il faut noter qu'une photographie qui soulève ainsi des échos divers ne peut en aucun cas être mauvaise. Elle s'est affranchie du poids des contraintes techniques qui sont rien et donc tout et s'est élevée dans les sphères de l'art vrai, celui qui parle aux hommes et qui les fait parler...

1) Merci John pour cette observation très intéressante. Plusieurs spectateurs parlent de cet aspect.

2) Merci Michel pour votre appréciation et votre comparaison avec ce grand peintre... les objets peuvent avoir une âme en photographie selon leur position dans le cadre d'une peinture et d'une photo, et encore davantage en tenant compte du décor qui les environne.

3) Merci Jean-Pierre pour cette magnifique réflexion si bien écrite... Je suis sincèrement friand de ton interprétation !
Elle signifie finalement que ma quête imparfaite est souvent d'offrir une pluralité de sens...
Merci pour « l'art vrai » même si je suis petit et en apprentissage permanent.

Jipi,

Je pense qu'on peut être plus que "petit" et même "grand" ET être en apprentissage permanent.

Je vais jusqu'à me demander si on peut être grand sans cette ultime et profonde humilité de la certitude que le BUT n'est pas atteint, qu'il ne le sera jamais.

Attention, cette perception n'exclut pas une autosatisfaction de façade, de même que certaines déclarations de modestie ne sont que poudre aux yeux et ruse !

Comment savoir ?

Eh bien, en observant inlassablement l'oeuvre elle-même qui, si il y a effectivement remise en question permanente, en sera le reflet per tel ou tel aspect.

Je souhaite donc que tes photographies de demain soient différentes de celles d'aujourd'hui. Par obligatoirement par un bouleversement total, peut-être plus sûrement par une évolution subtile, une lente et profonde maturation, bonification semblable à celle des meilleurs vins...

Ta réflexion est réellement intéressante Jean-Pierre. Il y a de grands photographes qui affirment d'ailleurs cette idée du progrès, de l'évolution permanents, du moins pour ceux et celles qui le désirent. Je précise ce dernier point, car certains photographes ne veulent pas progresser (ils ont toujours une haute estime de ce qu'ils montrent même si c'est mauvais : fréquent dans les clubs photos !).

« La meilleure photo est celle que je n'ai pas encore faite » disait à peu près un photographe dont le nom m'échappe.

En fait dans tout le domaine artistique l'enjeu est le même.

Messieurs, je suis on-ne-peut-plus d'accord avec vous ! Quel que soit l'art et quel que soit l'artiste, tous deux sont voués à la perdition sans cette "remise en question permanente" que vous évoquez.

Vous ne me voyez pas mais croyez-moi sur parole, j’opine du bonnet. Sans cette aspiration à s’accomplir toujours un peu plus, à tendre vers un sommet qu’on n’atteindra jamais, l’électro-enthousiasmogramme est plat, la création s’arrête au bord du chemin, le créateur cède la place au producteur quand ce n’est au reproducteur de soi-même. Son ego se trouvera peut-être bien aise de recevoir la reconnaissance de celui que cela satisfait et ne fait pas la différence, mais lui, se tournant vers lui-même, sentira qu’il a perdu cette pulsation qui rend la vie passionnante et ouvre la voie vers une perception toujours plus large et plus consciente.
Pratiquer une forme d’art, c’est poser un pied dans les territoires de l’infini. Fascinante et inquiétante aventure.