Que lisez-vous en ce moment ?

Le traducteur cleptomane : j'aime cette approche qui me semble effectivement très originale !

Une sorte de jeu sur l'association traduction/ trahison qui fait songer à la célèbre Histoire du siège de LIsbonne de José Saramago où un correcteur de maison d'édition introduit une simple négation dans un texte...

Je progresse laborieusement Sur la route de Cormac McCarty. J'en avais assez d'entendre autour de moi crier au livre génial (ce fut le cas pour Kafka sur le rivage que j'ai fini par lire aussi). Il m'arrive donc encore, à mon âge, de lire pour ne pas rompre le lien avec certains de mes contemporains, mais c'est parfois dur !


Je dirai un mot du chef d'oeuvre quand je l'aurai terminé. ( futur révélateur car en général je commence et termine les livres dans un délai trop court pour employer ce temps)

J'ai terminé Sur la route et le soleil semble vouloir revenir. Tout va bien, merci !

Ah oui ! Le roman ? Beaucoup de cendres, des cannibales et un petit garçon plein de morale. Bref américain au pire sens du mot, surtout la fin. Et pourtant, Sutree du même auteur est un roman magnifique...

Reste l'écriture...

Vous avez trouvé l'écriture de ce livre intéressante ?

Personnellement je ne suis ni séduit ni impressionné par le fait d'ajouter à une narration classique dont l'efficacité est indiscutable, la coquetterie modernisante de dialogues lapidaires
( genre : Tu as faim? - Oui - Tu veux manger? - Oui - Tu veux une pomme ? - D'accord. ) et d'un saupoudrage de phrases nominales qui sont à la littérature ce que le fait d'être nu est à la danse moderne.

L'écriture lapidaire de ce roman ne résulte-t-elle pas d'un choix ? Ne serait-elle pas le reflet de la pensée du roman ?

L'écriture dans son ensemble n'est en rien lapidaire, ce sont les dialogues qui le sont. Et comme tout style direct ils sont censés exprimer l'état d'esprit ou le profil psychologique des locuteurs. Ce qui pose un premier problème puisque les répliques de l'homme sont très proches de celles de l'enfant. Tel père tel fils ? Un peu court !

D'autre part et plus largement, je serais curieux que l'on me résume ce que serait "la pensée" de ce roman...

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Vous avez trouvé l'écriture de ce livre intéressante ?

Personnellement je ne suis ni séduit ni impressionné par le fait d'ajouter à une narration classique dont l'efficacité est indiscutable, la coquetterie modernisante de dialogues lapidaires
( genre : Tu as faim? - Oui - Tu veux manger? - Oui - Tu veux une pomme ? - D'accord. ) et d'un saupoudrage de phrases nominales qui sont à la littérature ce que le fait d'être nu est à la danse moderne.

C'est votre avis, je ne le partage pas.
Je l'ai lu en anglais, cette écriture à l'os m'a séduit.
Que dire du nouveau roman dans ce cas ?

Il semble qu'il y ait différence de goût littéraire.

Quoi de plus banal, d'autant que ce roman a été apprécié très largement et que c'est moi qui suis en marge.

Et quoi de plus logique, en l'espèce, puisqu'il semble que nous ne sommes d'accord à peu près sur rien !

Quant au nouveau roman j'ai peine à voir un rapport avec La route dont la narration est extrêmement classique et le style (hors dialogues) de même.

Reste la question du rapport texte original/texte traduit, mais je subodore qu'elle est ici secondaire...

Code:

Il semble qu'il y ait différence de goût littéraire.

J'espère bien ;-)

Citation :

Quoi de plus banal, d'autant que ce roman a été apprécié très largement et que c'est moi qui suis en marge.

C'est quoi la marge ? Parce je lis Mc Carthy, c'est la masse tant honnie ? ;-) Je lis bien d'autres ouvrages beaucoup plus confidentiels et ne le porte pas en étendard...

Citation :

Et quoi de plus logique, en l'espèce, puisqu'il semble que nous ne sommes d'accord à peu près sur rien !

Mais quel mépris dans ces quelques mots... amusant de lire que mon questionnement vous sied dans un autre post... sur rien donc...

Citation :

Quant au nouveau roman j'ai peine à voir un rapport avec La route dont la narration est extrêmement classique et le style (hors dialogues) de même.

Très bien.

Citation :

Reste la question du rapport texte original/texte traduit, mais je subodore qu'elle est ici secondaire...

Formidable.

Vous ne croyez pas exagérer un peu ?

1) Que signifie votre " j'espère bien " ? Il est négatif d'avoir des goût communs ? Négatif d'avoir des goûts semblables aux miens ?

2) La marge c'est de ne pas aimer un livre qui a été largement apprécié par toutes sortes de lecteurs. Où allez-vous chercher votre histoire de "masse honnie" ? Une telle pensée est en contradiction totale avec tout ce que je suis en littérature et dans la vie. Si des auditeurs d'Aligre vous lisent ils doivent être stupéfaits !

Faut-il que je redise ( trois fois !) que je suis un lecteur de McCarty et que j'ai beaucoup aimé Sutree.

3) Depuis nos premiers échanges c'est l'opposition voire l'hostilité qui domine. C'est faux ? Chaque membre l'a observé mais je ne vois pas en quoi il faudrait voir du mépris dans ce triste constat ! Que nous ayons parfois eu des points de rencontre justifie le "à peu près"

4 et 5) Habituelle façon que vous avez de vous défausser, de refuser le dialogue qui pourrait pour le coup passer pour du mépris. Votre "très bien" qui renvoie au néant ma remarque sur le nouveau roman, vous trouvez cela normal? Constructif? Ouvert ? Cette remarque est idiote ? Nulle ? Sans le moindre fondement ni intérêt ?

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Vous ne croyez pas exagérer un peu ?

1) Que signifie votre " j'espère bien " ? Il est négatif d'avoir des goût communs ? Négatif d'avoir des goûts semblables aux miens ?

2) La marge c'est de ne pas aimer un livre qui a été largement apprécié par toutes sortes de lecteurs. Où allez-vous chercher votre histoire de "masse honnie" ? Une telle pensée est en contradiction totale avec tout ce que je suis en littérature et dans la vie. Si des auditeurs d'Aligre vous lisent ils doivent être stupéfaits !

Faut-il que je redise ( trois fois !) que je suis un lecteur de McCarty et que j'ai beaucoup aimé Sutree.

3) Depuis nos premiers échanges c'est l'opposition voire l'hostilité qui domine. C'est faux ? Chaque membre l'a observé mais je ne vois pas en quoi il faudrait voir du mépris dans ce triste constat ! Que nous ayons parfois eu des points de rencontre justifie le "à peu près"

4 et 5) Habituelle façon que vous avez de vous défausser, de refuser le dialogue qui pourrait pour le coup passer pour du mépris. Votre "très bien" qui renvoie au néant ma remarque sur le nouveau roman, vous trouvez cela normal? Constructif? Ouvert ? Cette remarque est idiote ? Nulle ? Sans le moindre fondement ni intérêt ?

1, 2, 3, 4, 5) Me défausser ? Mais quand allez-vous comprendre que je n'ai aucune envie de dialoguer avec vous. Il suffit de relire chacune de vos soit disant réponses constructives et porteuses de dialogue après mes interventions pour voir le peu de disposition audit dialogue. Chaque message est suivi d'allusions plus ou moins agréables, et encore une fois cela n'a rien de grave, puisqu'au contraire je trouve cela très amusant. Vous sortez vos griffes dès que vous êtes en terrain connu, pour le reste, oui, c'est un mépris bonhomme. Vous prenez à témoins les (?) lecteurs de ce forum comme un satisfecit à vos propos, soit, ils jugeront d'eux mêmes, beaucoup le font en MP.
Et il me semble que vous aviez écrit ne plus vouloir répondre à mes propos.

Si vous n'avez, comme vous dites, aucune envie de dialoguer avec moi, ne venez pas dans un fil que j'ai lancé me poser des questions !

A moins que vous ne soyez venu que pour chercher l'incident et un moyen de me rendre ce forum invivable.

Soyez satisfait vous êtes en passe de réussir.

Je relis ces échanges consternants et note ( je l'avais lu trop vite ) ce pervers, ô combien :


Vous prenez à témoins les (?) lecteurs de ce forum comme un satisfecit à vos propos, soit, ils jugeront d'eux mêmes, beaucoup le font en MP.

Et je trouve ça inacceptable !

Ca devient pénible, ces histoires de témoignages en MP. Abdel, me semble-t-il, nous a déjà fait le coup des partisans secrets.
Vous paraissez, Guimauve, de taille à mener vos discussions sans l'appui de ces solidarités dont la pudeur me laisse perplexe.

C'est surtout moi qui ai posé des questions ayant abandonné la lecture ! Sans pour autant l'apprécier, cette écriture laconique avait semblé être un choix.

Suite à ma déception, j'ai tenté le film. J'ai été surprise ! Âpre, à l'image du roman mais bouleversant, dépouillé et sobre. Où puiser l'espoir dans un tel no man's land ? Qu'inculquer à l'enfant ? Survie, animalité... bref des thèmes classiques, toutefois il est bien meilleur qu'un film moyen, tels 28 jours/semaines plus tard, infectés etc

Pour le bouquin, je serai tenace ! A vrai dire je suis curieuse de savoir si la scène finale qui m'a parue tout d'abord décevante puis fortement allégorique (trop ?) est l'adaptation exacte du roman.

Gosayn a écrit:

Ca devient pénible, ces histoires de témoignages en MP. Abdel, me semble-t-il, nous a déjà fait le coup des partisans secrets.
Vous paraissez, Guimauve, de taille à mener vos discussions sans l'appui de ces solidarités dont la pudeur me laisse perplexe.

Plusieurs personnes se sont plaintes de la condescendance avec laquelle Monsieur Poccioni répond. Seulement, les messages ont été effacés. Ne parlez pas donc pas de pudeur...

En ce qui concerne "La Route" (The Road), je rappelle qu'un fil spécifique avait déjà été créé sur ce film (et roman).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Jean-Pierre Poccioni n'a pas aimé le livre, j'en prends note. Mais ma femme, qui est elle aussi une grande lectrice, me dit que c'est un très bon bouquin. Qui croire ?

Comme j'ai épousé ma femme et pas Jean-Pierre Poccioni, et qu'en plus j'ai bien aimé le film, je crois que je vais quand même le lire un jour. Et je suis sûr que Jean-Pierre comprendra cette décision, n'est-ce pas ?

En attendant je dévore un roman de Hella Haasse - une des meilleures romancières hollandaises - qui s'intitule "Sur les routes de l'imaginaire". Recommandé par John et son épouse ;-)

marilou a écrit:

Gosayn a écrit:

Ca devient pénible, ces histoires de témoignages en MP. Abdel, me semble-t-il, nous a déjà fait le coup des partisans secrets.
Vous paraissez, Guimauve, de taille à mener vos discussions sans l'appui de ces solidarités dont la pudeur me laisse perplexe.

Plusieurs personnes se sont plaintes de la condescendance avec laquelle Monsieur Poccioni répond. Seulement, les messages ont été effacés. Ne parlez pas donc pas de pudeur...

Sur ce dernier point, je vous comprends. J'avais déjà mentionné mon humble désaprobation concernant la suppression des messages (en général).
Autrement, si j'ai parlé de pudeur, c'est par politesse.

John a écrit:

En ce qui concerne "La Route" (The Road), je rappelle qu'un fil spécifique avait déjà été créé sur ce film (et roman).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ah oui merci, discussion très intéressante !

John a écrit:

Jean-Pierre Poccioni n'a pas aimé le livre, j'en prends note. Mais ma femme, qui est elle aussi une grande lectrice, me dit que c'est un très bon bouquin. Qui croire ?

Comme j'ai épousé ma femme et pas Jean-Pierre Poccioni, et qu'en plus j'ai bien aimé le film, je crois que je vais quand même le lire un jour. Et je suis sûr que Jean-Pierre comprendra cette décision, n'est-ce pas ?

John Lennon disait "Just believe in me, Yoko and me"

Je viens de terminer Bourgeoisie de Natalia Ginzburg et avec ce livre j'ai lu tout ce qui est disponible d'elle, en France. Quelques textes traduits ne sont plus disponibles chez les éditeurs, mais inutile de râler quant la déferlante "livre numérique" va faire disparaître à jamais un tiers du catalogue dans l'indifférence presque générale ! !

En attendant Natalia Ginzburg est véritablement un écrivain formidable qu'il serait urgent de redécouvrir ou découvrir. Que ceux qui ne la connaissent pas du tout l'abordent par Les mots de la tribu ou bien Tous nos hiers.

Je guette vos réactions car, on ne sait jamais, j'ai rencontré sur Passion des Mots un lecteur qui a boudé l'immense Vie ardente de Quarantotti Gambini !

Pour ma part, je compte bien me procurer (en italien) les romans de Ginzburg qui me manquent lors de mon prochain voyage à Naples ( Ah les merveilleuses librairies de la via Porta Alba!) .

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Je guette vos réactions car, on ne sait jamais, j'ai rencontré sur Passion des Mots un lecteur qui a boudé l'immense Vie ardente de Quarantotti Gambini !

Et ce lecteur boudeur c'était moi, héhé !

Tiens, j'attends toujours l'avis de notre ami Jipi sur ce roman que je lui avais offert après l'avoir lu.

Bonjour à tous,

En ce moment je lis "Mon vieux et moi" de Pierre Gagnon, publié en 2010. C'est un roman sur la prelation entre un homme et vieillard, l'amitié qu'ils développent jusqu'à leur mort. Je présente et je fais la critique de plusieurs livres, romans, poésie, contes que je lis sur mon site liredeslivres44.com

N'éhsitez pas à me dire ce que vous pensez de mes critiques!

Pascal

Aktucritik, quel est le but du jeu ?

Vous arrivez et vous nous faites de la publicité comme premier message.

Je suppose que votre intention est de participer ardemment au forum Passiondesmots je suppose.

Sinon la démarche n'est pas admise ici.

Si oui, vous êtes le bienvenu.

Excusez-moi d'être ferme, mais j'en ai vu tellement de membres qui profitent du forum pour faire leur publicité DANS UN PREMIER MESSAGE et puis on ne les revoie plus.

Auquel cas, j'efface tout !!!