Le prochain roman de Jean-Pierre Poccioni

Je comprends, cher Jean-Pierre, la difficulté liée à toutes ces démarches littéraires avec les risques inhérents.

Mais je croise les doigts pour que ton travail puisse aboutir et surtout atteindre un certain succès.

Tout arrive et aujourd'hui dans toutes les bonnes librairies on peut acheter La Femme du héros et bien sûr le lire !

Bonjour. Cela fait un moment que je ne suis pas venu ici. Ce qui ne m empêchera pas de souhaiter à votre dernier opus, Jean-Pierre, un succès ou une reconnaissance, enfin, ce que vous recherchiez en l'écrivant. Certainement un moment très spécial pour un auteur le jour de la sortie, un peu ce lui de lever un voile sur un object d'art pour le révélés aux yeux du public. L'étape de l envoi aux critiquesque vous avez décrite plus haut est également fort intéressante.
Je me le procurerai. Pas dans la minute mais bientôt.

Merci Pierre pour ces souhaits et bonne lecture... j'espère !

Première signature chez une charmante jeune libraire qui vient de s'installer à Montargis c'est à dire non loin de chez moi...

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L'objet est désormais en ma possession (du moins un exemplaire!)

Un exemplaire suffit amplement !

Bonne lecture ( j'espère!!!)

Un spectacle dont un auteur ne se lasse guère...

Ici la librairie Kleber de Strasbourg.


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Jean-Pierre, je me dis que j'ai de la chance que tu sois un bon écrivain parce que si je trouvais ton roman mauvais ou simplement quelconque, je serais bien embarrassé de venir l'écrire ici, et qui sait si je ne tomberais pas dans l'amicale hypocrisie qui apparait parfois comme la seule issue dans ce genre de situation.

Pour cette raison, je dois dire que je me fie généralement assez peu aux avis des gens qui me connaissent lorsqu'il s'agit de mes propres productions artistiques. Il faut en effet être très intime avec quelqu'un pour oser lui donner un avis carrément négatif sur une de ses oeuvres.

Mais fort heureusement, Jean-Pierre, tu as le bon goût de ne soumettre à tes lecteurs que des romans de qualité, qu'on peut bien sûr ne pas aimer, mais il se fait que cette Femme du Héros me plait tout autant - si pas plus - que ton Garçon en Ville dont j'avais dit ici tout le bien que je pensais.

Le livre trônant sur mon bureau depuis quelques jours, je n'ai pas pu m'empêcher de commencer à lire le premier chapitre par curiosité - je comptais le lire pendant les vacances de Pâques - et je n'ai pas pu m'arrêter !

Il me reste encore une trentaine de pages que je lirai sans doute demain. Je reviendrai donc sans doute un peu plus tard ajouter l'un ou l'autre commentaire, mais déjà je peux dire que ce roman est, à mes yeux, une très belle réussite et je ne manquerai pas de le recommander autour de moi.

Que dire, sinon que cette opinion me touche réellement.

Bonne fin de lecture puisqu'à mes yeux la fin est un couronnement logique....

Ma réponse laconique ne rendait pas justice à la façon très pertinente dont François évoque le délicat problème des appréciations et jugements entre intimes.

Lecture terminée hier soir !

Ce fut vraiment un très bon moment, un vrai plaisir littéraire. Je ne vais pas trop commenter pour ne rien déflorer, mais je trouve que tu as réussi à créer un personnage central tout à fait singulier et attachant malgré son absence d'aspérités et la totale neutralité (je ne trouve pas d'autre mot) avec laquelle cette Solange vit sa vie et observe celle des autres.

Par rapport à tes romans précédents, j'ai retrouvé avec plaisir le style poccionien soigné et efficace au service d'une histoire qui m'a parue plus dense, je veux dire par là que les évènements se succèdent à un rythme plus soutenu et qu'il y a un facteur "suspense" qui était, si je me souviens bien, moins présent dans La Maison du Faune ou Un Garçon en Ville (mais il faudrait que les relise pour m'en assurer!) Je n'irai pas jusqu'à dire que tu as écrit un tourne-page mais tu parviens parfaitement à tenir le lecteur en haleine, et pour moi c'est un plus indéniable.

Oserais-je t'avouer que j'ai dû ouvrir mon dictionnaire pour vérifier le sens d'un mot - celui qui est mis en exergue dans la dernière phrase du roman et que je ne citerai bien sûr pas ? Mais j'ai eu raison de le faire sinon je serais passé à côté d'une des idées importantes de cette histoire.

Autre signe qui atteste à mes yeux de la qualité de ce roman : l'histoire et les personnages me trottent en tête depuis que je l'ai refermé. Aujourd'hui j'ai éprouvé le besoin de le rouvrir, de relire certains passages. Comme il n'est pas bien gros et se lit assez vite, je pense bien que je vais le relire dans quelques semaines, chose que je n'ai pas souvent envie de faire avec un livre.

Enfin bref, merci à toi pour ce bon moment de lecture, Jean-Pierre, et toutes mes félicitations pour cette remarquable Femme du Héros !

Rien à ajouter à ces impressions de lecture ô combien flatteuses puisque tu as déjoué ma conviction que tu trouverais bien quelque petit travers ( ne change rien, ne cherche rien, c'est très bien ainsi!)

De plus tu as découvert un substantif dont tu conviendras qu'il est utile, dépourvu de synonyme et recouvrant une très belle notion...

Merci pour cette lecture et le fait de l'avoir communiqué avec cette générosité sans fard.

Jean-Pierre, je ne t'oublie pas, mais un peu débordé pour le moment.

Je commande ton livre mardi, mais je ne pourrai pas le lire avant quelque temps, car nouvelle absence prévue dans une semaine, puis préparation de quelques tirages pour le 1/2 mai...

Je ne lis pas les remarques qui précèdent pour que mon regard soit vierge !

Chacun accorde sa plus ou moins grande curiosité avec les impératifs de la vie quotidienne !

Comment ce nouveau roman est-il accueilli par la critique, Jean-Pierre? Y a-t-il déjà eu des articles dans la presse ou sur internet?

Pour l'heure la critique brille par sa discrétion ! Mais il est un peu tôt d'autant que le service de presse a été fait peu de temps avant la parution.

Ma réflexion sur le livre de Jean-Pierre Poccioni apparaîtra la semaine prochaine, car les préparatifs pour l'exposition sont un peu longs.
On a toujours des aventures de dernière minute !

Le dernier roman de Jean-Pierre Poccioni joue sur le clavier de la finesse et de l'intelligence. Et aussi sur une corde à la fois raide et tendue risquant de faire errer l'esprit vers le déjà-dit.  En effet l'auteur évite de justesse de basculer dans l'un ou l'autre stéréotype (la notion du héros sans peur et sans reproche, la découverte de Venise, la rencontre ultime d'un homme tellement différente du premier, etc), mais, à chaque fois, l'auteur nous surprend en subvertissant les clichés avec audace et originalité.

L'écriture de Jean-Pierre Poccioni transcende la banalité d'un quotidien occupé par un homme (quel héros finalement ?) et une femme relativement soumise (mais jusqu'à quel point ?). Notre société est, dans le roman, parée du vernis d'une certaine superficialité bien contemporaine.

Le temps passe vite dans le roman, comme si l'accumulation des années (voir aussi les nombreuses ellipses temporelles) n'était aucunement le gage de la qualité d'une vie de couple.

Roman d'un fleuve que l'on suit à deux, mais parallèlement. Les personnages se laissent happer par un vide fondamental (sans réelle rencontre de l'autre), par les choses, par une étrange attirance pour la fausse facilité d'un chemin tracé. Et le regard de l'auteur, bel observateur du comportement humain, se pose à distance, ironique à maintes occasions, sur l'inexistence d'une vie de couple.

Sentiments humains, mensonges et double vie peuvent détruire l'être humain, mais on peut espérer que celui-ci atteindra un univers plus essentiel...

Jean-Pierre Poccioni nous livre un excellent roman, un roman surprenant et empreint de la grâce d'une écriture capable de sonder les êtres au-delà de leur fausse importance. Les points de vue varient : regard purement externe ou projection vers le futur des personnages ou tout simplement focalisation interne comme si l'auteur était enveloppé par ses divers personnages.

L'écriture happe le lecteur (un écriture qui mêle concision et recherche, marquée par des audaces dans le ton et la construction stylistique), mais le plus important est de reconnaître une « vision personnelle » (comme chez certains photographes !) à travers un langage qui nous fait poursuivre la lecture avec avidité.

Un auteur ne peut qu'être flatté d'un compte rendu aussi élogieux.

Merci donc pour ces lignes.

Si je fais un bilan après deux mois de parution j'ai enregistré DEUX réactions* de membres de Passion des Mots.


Sans autre commentaire !

* positives il est vrai mais il arrive que l'on rêve de réactions même négatives.

Et quelles sont les réactions sur le plan de la critique littéraire en France (presse écrite notamment) ? Plus de deux j'espère ?!!!

Tu rêverais donc de réactions même négatives ? Attends... je vais t'en pondre quelques-unes !!!

LA CRITIQUE écrite ! ( pourquoi écrite ? La radio et Internet ne comptent pas ? )

Question que l'on pose le plus souvent aux auteurs dont on sait que la critique s'intéresse moins à eux qu'à Musso ou Lévy.

Pourquoi au fait ? Leur apprendre l'humilité? Se venger de ne pas être ce qu'ils sont ?

De toutes les façons une question dont chacun sait qu'elle est peu agréable et qui le plus souvent est posée justement pour cette raison !

Une question à laquelle je m'empresse donc de ne pas répondre.

Réflexion qui me semble alambiquée !

Pourquoi chercher midi à quatorze heures ?

Je te demandais simplement si tu avais reçu des critiques/réactions (j'ai écrit « presse écrite NOTAMMENT !) par rapport à ton livre ?

Tu ne veux pas répondre ? C'est ton choix.

Alambiquée signifie inutilement compliquée et je ne vois ni complication ni affectation de complication.

Quant à ta "simple question" il me semblait y avoir répondu en privé. Non ? Me faut-il rendre des comptes publiquement ? Des comptes sur quoi au fait ?