Que lisez-vous en ce moment ?

JP Poccioni a écrit:

notez que mon nom est Poccioni et non Poccioli.

Navrée, vraiment ! c'est un regrettable lapsus

Quant à l'affirmation que l'on doit "s'élever" hum......Pas à n'importe quel prix.....Je reste fidèle à l'enseignement des Classiques "Plaire et Instruire"......

........" Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre,
Mon esprit aussitôt commence à se détendre,
Et, de vos vains discours prompt à se détacher,
Ne suit point un auteur qu'il faut toujours chercher." ( Boileau)

Je milite pour la lecture de plaisir avant tout, et les gens n'ont pas forcément si mauvais goût; sans cela, nous n'aurions que des succès dus aux critiques en littérature, et c'est tout à fait insuffisant pour qu'une oeuvre dure; il faut donc nuancer, et ne pas être méprisant;

Pourquoi ne faut-il pas être méprisant ? N'existe-t-il pas des personnes ou des actions méprisables ? Le succès monumental du livre de Trierweiler n'est pas méprisable? Les opérations commerciales qui bradent notre patrimoine artistique ne sont pas méprisables ? La déferlante des télé-réalités n'est pas une preuve que les gens ont justement très mauvais goût ?  Attention je ne les juge pas! Je n'affirme surtout pas qu'ils sont responsables! Je constate, c'est tout.

Quant à la notion de plaisir pourquoi faudrait-elle qu'elle soit associé à la facilité et la hauteur à l'ennui ? N'est-ce pas une variation du fameux discours de compensation : les intellectuels volent haut mais s'emmerdent ! Affirmation que me fait songer aux pauvres qui s'imaginent que les riches s'amusent moins qu'eux, qu'il mangent dans des restaurant étoilés où les dîners sont tristes et compassés et que les vêtements couteux sont identiques aux fripes à trois sous!

Pour ce qui concerne la durée des succès  il me semble difficile d'établir des lois. Tel auteur est oublié, tel autre sort du purgatoire. Aujourd'hui Sartre est presque méprisé et Camus s'élève, on ignore qui sont Gadenne et Forton mais on redécouvre Claudel et Mauriac, on parle du "style" de Maylis de Kérangal et on néglige le plus grand styliste vivant de la littérature française qu'est Richard Millet,  etc.

Les critiques? Lesquels,  les grands comme Pol Vandromme ou Reich Ranicki  ou les pseudo qui font le SAV des éditeurs en vogue au Monde ou à Télérama ?

J'avais déjà noté "Comme les amours", je m'apprêtais presque à le commander puis j'ai lu cette critique (entre autres) d'un anonyme, pas négative pourtant, mais le gars qui a écrit ça n'a pas l'air idiot et si sa description est exacte, je sais que ce roman va m'ennuyer.

"Roman ou essai ? Les amateurs de narrations inventives, truffées de dialogues et de scènes inattendues, seront déçus. Autour d’une histoire d’amour et de mort, qui aurait pu faire l’objet d’une courte nouvelle, Javier Marías construit une réflexion approfondie sur le sens que la mort revêt, tant pour celui qui en est victime que pour celui qui l’a donnée, et pour les proches qui ressentent la perte de l’être aimé. L’histoire n‘est pas banale, elle pourrait être tirée d’un fait divers rapporté par la presse quotidienne, mais l’intérêt du livre réside dans le cheminement intérieur de la narratrice, qui va s’attacher à comprendre le comment et le pourquoi de ce crime considéré a priori comme l’œuvre d’un déséquilibré.

Comme dans ces romans psychologiques de l’école française du Nouveau Roman (Robbe-Grillet, Butor, Simon, Sarraute…), chaque geste, chaque pensée, même les plus banals, sont décortiqués dans une vision cubiste du réel, faisant basculer la perspective selon laquelle celui-ci est observé.

Malgré la linéarité du récit, de multiples facettes d’une même histoire sont explorées, la narratrice s’imaginant à la place des divers protagonistes : la femme, l’ami, l’ami de l’ami, le porteur du couteau, et bien entendu la narratrice elle-même.

Pour qui a la patience d’apprécier ce genre littéraire, tout en passant sur les imperfections de la traduction (certains mots sont totalement inusités en français), le plaisir est certain. Mais les redites sont nombreuses (ce qui n’est pas plus mal si l’on s’est endormi en route) et rallongent encore un peu plus le chemin vers le dénouement final, où quelques dialogues bienvenus allègent le récit."

Curieuse critique qui contient quelques vérités ( la vision éclatée de l'événement) mais semble témoigner d'une vision simpliste de ce qu'est un roman. Quant à la comparaison avec l'école du nouveau roman ( que je n'aime pas du tout) je préfère penser que cette personne n'en n'a pas lu une ligne ou bien il y a très longtemps!

En réalité Comme des amours est un roman intelligent , vif et enjoué, plein d'astuces et de rebondissements que la somnolence de cette personne a empêché de voir. Je l'ai offert à des proches qui ne sont en rien des "lecteurs de haut vol" qui l'ont beaucoup apprécié ce qui pour un roman qui plait aussi à des lecteurs très éclairés est un compliment et pour tout dire la réussite littéraire à laquelle en tant qu'écrivain j'aspire et rêve!

Notons aussi le beau succès de librairie qui témoigne lui aussi du caractère accessible et narratif de ce roman.

L'originalité de cette critique est d'être assez convenablement écrite ce qui lui donne l'illusion de la qualité qu'elle n'a pas.

PS: Naturellement je ne puis être certain que tu aimes ce texte, je suis seulement certain que c'est un texte d'une grande qualité unie à une accessibilité évidente. Pour le reste...

PS ' : Sais-tu que Javier Marias est passionné par les problèmes de traduction, qu'il introduit souvent des personnages de traducteurs et des considérations sur les passages d'une langue à une autre ? Ce qui relativise la remarque de ce critique qui n'a peut-être pas tout compris sur ce plan quand il évoque des mots français inusités...Il faut savoir que Marias est un vrai romancier c'est-à-dire jusque dans sa vie, lui qui est Roi de l'île de Redonda !

Bon allez, tu m'as convaincu, je remets "Comme les amours" sur ma liste !

Intrigué par la mention qui en est faite par Adelaide j'ai cherché sur Internet qui était Mathias Ménégoz.

Sans augurer de la qualité de son travail je pose une question banale ( ou presque):

Si l'on ôte de la littérature française actuelle  toutes les filles et tous les fils de journalistes, écrivains, éditeurs, cinéastes, producteurs de cinéma, producteurs de radio, plasticiens, galéristes, rédacteurs en chef de revues, critiques littéraires etc que reste-t-il ?

Juste une petite précision concernant Demain dans la bataille pense à moi : je parle de longueurs et sans doute l'expression est mal choisie. Il faudrait le lire pour en débattre (si tant est qu il y ait à en débattre). Il s'agit en fait de deux chapitres dont je vois mal dans le fond ce qu'ils apportent à l'ensemble. Bien sûr, le narrateur s'appuiera dessus aussi pour le reste de la trame mais je les ai trouvés un peu trop étoffés. Mon ressenti serait sans doute différent à un autre moment. En tout cas rien qui ne gâche le plaisir d'une perspicacité de l'observation du monde qui entoure le narrateur, c-à-d du monde qui nous entoure.
Quant au contenu de la critique que François a trouvée (bien exprimée je trouve), je ne peux ni l'étayer, ni le contredire n'ayant pas lu "Comme des amours". Ce lecteur a sans doute vu juste sur certains plans. Dans "Demain dans la bataille...", le narrateur tente aussi de se mettre à la place d'autres protagonistes. C'est peut-être une récurrence chez Marias. Ou pas. Seul Jean-Pierre (ici) pourrait nous le dire.
Croyez-moi, François, là où j'ai pu voir des longueurs vous n'en verriez peut-être pas et, tenter une lecture de Marias - ne serait-ce qu'une seule - devra(it) pouvoir vous fixer sur une opinion. J'ai vu que Jean-Pierre vous avez quasi convaincu sur "Comme des amours" qu'une amie m'a vantée il y a deux semaines quand je lui disais que j'allais commencer un roman dudit auteur.
Même Adélaïde va s'y mettre. Manque plus que Jipi ou Yugcib, et Jean-Pierre aura réussi le tour de force de nous "mariasiser". A croire qu'il a des actions chez l'éditeur de Marias!
Je le relirai.

A JP Poccioni,

Bien sûr, bien sûr.....Mais le père de Proust était une sommité médicale ( si l'on m'objecte que celui de Nothomb est ambassadeur).....Par contre, celui de Pagnol n'était qu'un modeste instituteur, etc etc.....

Piètre argument que celui de l'ascendance, j'attends de lire Karpathia pour me faire une idée;

Quant au mépris, étant vieille et fatigable, j'économise mes provisions et je gère mes "croisades".....

Il est important, en Art, en Littérature, d'être fidèle à soi-même;
Je me félicite d'avoir eu un coup de coeur pour Ionesco et Beckett alors qu'ils étaient sifflés à Avignon, si je "passe à côté" de certains grands d'aujourd'hui, eh bien, lisant toujours beaucoup, je les rattraperai au tournant;

J'ignore le nom des critiques que vous évoquez, je pensais à Baudelaire ( l'Art romantique ) à Proust ( Contre Sainte Beuve) à Stendhal, à Julien Gracq ( En lisant, en écrivant , La littérature à l'estomac ) à Sartre, à Jean Rousset, à Starobinsky, à François Bon.....

Un beau "style" contemporain, oui, Yves Bonnefoy, Julien Gracq; Millet ? connais pas ( momentanément) ;
Yann Moix Naissance est intéressant......Et sans doute beaucoup d'autres;
Je ne me sens pas tenue d'être LE témoin de la littérature du XXème et XX et unième siècle, pardon de rester humble, enfin, je crois......

PierreVDM a écrit:

Même Adélaïde va s'y mettre.

Certainement pas.....Ça ne me dit rien non plus, et, Bretonne, je suis très entêtée......On verra si un jour, j'ai un peu de temps libre, je lirai une page......

À Adélaïde : alors c'est un malentendu, quand Jean-Pierre vous demandait si vous connaissiez Marias, et que votre réponse était :"je vais fûreter, je me suis procuré le village de l'allemand", j ai cru qu'il s'agissait d'un livre de Marias que vous aviez trouvé, car vous n'en précisiez pas l'auteur. Autant pour moi.

Ai-je défini l'ascendance comme un argument ?

Non. Donc il ne saurait être "piètre" comme vous dites sans excès d'humilité et sans répondre à ma question.

Yann Moix "intéressant" ( !) et Millet ( Une soixantaine de publications! ) inconnu. Certaines trajectoires de lecteurs sont étranges !

Bonnefoy et Gracq: tout a fait d'accord avec vous, mais je croyais avoir précisé "vivant"

J'ai cité des critiques "véritables" et non des auteurs s'étant investis dans les essais critiques. En lisant, en écrivant est avant tout un essai de Gracq et dit plus de Gracq que de quiconque. Cela dit les auteurs que vous citez sont des grands noms sans aucun doute pour personne, je crois.

à PierreVDM,
Pardon, c'est de ma faute, j'ai cité le titre et non l'écrivain !

à JP Poccioni,

Pardon aussi, j'aurais dû m'exprimer de façon plus précise et plus nuancée = votre dernier post était à reformuler ainsi, disons, je pense ? " En me renseignant sur M. Ménégoz, et à partir de ceci, je me demande si succès et édition ne sont pas liés, en effet, que seraient les succès d'un tel et un tel, si....."

Je réponds donc que je n'ai fait que feuilleter Karpathia, qui est un ouvrage dont les 700 pages demandent un peu de temps pour être lues; l'aimerai-je ? je l'ignore encore;

Je plaide non coupable, de façon nuancée.....Yann Moix ? controversé, ne sera pas ma lecture de chevet, mais pour connaître, il faut lire; Millet ? eh bien, désolée....

"Certaines trajectoires de lecteurs sont étranges" ? sans doute, et c'est aussi bien; en ce qui me concerne elles le resteront, soit dit avec douceur et sans ambition; je connais trop le terrorisme pédagogique et universitaire, ainsi que le mépris agissant de certains collègues, je suis trop vieille, ou alors trop fatiguée, il ne faut pas m'en vouloir .....

Un peu de clarté sur la question des rapports entre "édition et milieu d’origine". Et non pas "édition et succès" qui est une autre problématique bien qu’il n’y ait par définition pas de succès sans édition !
Deux règles me semblent incontestables :
- On peut être édité par le canal des relations et avoir un immense talent... ou pas !
- Si on n’a aucune relation le talent est un préalable indispensable à l’édition.

Maintenant concernant ma remarque : Je m’informe sur un auteur inconnu de moi et découvre que ses parents sont producteurs de cinéma. Cette constatation s’ajoute à d’autres et confirme qu’il est presque impossible d’accéder à l’édition sans passer par des relations plus ou moins puissantes.

La conséquence est une extrême endogamie du milieu littéraire français déjà très concentré géographiquement. Des voix singulières, originales voire totalement nouvelles risque peu d’éclore dans ces conditions et des personnalités totalement extérieures à ce milieu auront les plus grandes peines à s’y imposer y compris après édition quand celle-ci se produit par miracle. En cette rentrée littéraire un auteur à succès écrit un roman à la gloire littéraire d’une « écrivaine » débutante et...amie. Merveilleux, non ?

Je suis tout à fait d'accord avec vous, c'est incontestable et, hélas bien triste pour les écrivains ......Il reste - mais les critères financiers sont déterminants- l'édition à compte d'auteur;

Pour ma part, formée à la lecture critique universitaire, je m'avoue mauvais critique, et je ne me fais pas confiance; mes critères d'appréciation sont rigides, techniques; je suis souvent mal à l'aise pour évaluer certaines écritures contemporaines; je demeure perplexe devant certains écrivains ( François Bon ? que vaut-il ? que vaut sa démarche ? ) et mon avis n'est guère encourageant.....Nous avons perdu "le secret"; nos romanciers n'ont cessé d'épuiser la carrière en creusant de façon obsessionnelle = roman, nouvelle, roman qui acquiert la description, l'investigation psychologique, puis tous les états du Réel; puis qui raffine et déplace son point de vue, subjectif, omniscient, puis qui veut se substituer au réel, puis le nier, puis nier l'écriture même....Puis ? le néant.....Il est demeuré la Critique, puis ? on ne joue pas impunément avec la Création, il vient un moment, où elle se refuse, pour l'avoir singée, pour avoir douté d'elle.....C'est ce que je crois;
Alors, il faut attendre....Et je pense la même chose de la peinture, et de l'Art;

PierreVDM a écrit:

Juste une petite précision concernant Demain dans la bataille pense à moi : je parle de longueurs et sans doute l'expression est mal choisie. Il faudrait le lire pour en débattre (si tant est qu il y ait à en débattre). Il s'agit en fait de deux chapitres dont je vois mal dans le fond ce qu'ils apportent à l'ensemble. Bien sûr, le narrateur s'appuiera dessus aussi pour le reste de la trame mais je les ai trouvés un peu trop étoffés. Mon ressenti serait sans doute différent à un autre moment. En tout cas rien qui ne gâche le plaisir d'une perspicacité de l'observation du monde qui entoure le narrateur, c-à-d du monde qui nous entoure.
(...)
Croyez-moi, François, là où j'ai pu voir des longueurs vous n'en verriez peut-être pas et, tenter une lecture de Marias - ne serait-ce qu'une seule - devra(it) pouvoir vous fixer sur une opinion.

Merci pour ces précisions, Pierre. Contrairement à Adélaide (et c'est elle qui le dit ) je ne suis pas têtu, en tout cas pas dans mes opinions artistiques, donc je tenterai probablement une lecture de Javier MARIAS tôt ou tard.

Publiant mon prochain roman dans quelques mois je ne peux évidement pas être aussi négatif qu'Adelaide sur la création contemporaine !

Eh bien en voilà une bonne nouvelle sapristi !

à JP Poccioni,
Je vais être plus précise, vous allez voir;

Adelaide vous écrivez :

" Je suis tout à fait d'accord avec vous, c'est incontestable et, hélas bien triste pour les écrivains ......Il reste - mais les critères financiers sont déterminants- l'édition à compte d'auteur;"

Un passage peu explicite !

Vous être d'accord avec moi sur quel point ? Vous ajoutez à ce flou votre compassion pour les écrivains à qui il resterait l'édition à compte d'auteur qui serait elle-même une question de moyens financiers.

Que d'approximations !

J'ai dit qu'un écrivain dépourvu de talent doit avoir de solides relations s'il veut être édité à moins que son seul nom soit garant de ventes abondantes, c'est-à-dire qu'il soit déjà célèbre par un autre moyen que la littérature.

J'ai dit qu'un écrivain sans relations doit impérativement avoir beaucoup de talent. Pour quelle autre raison un éditeur publierait-il un inconnu?  Il lui reste bien sûr à être lu ( et bien lu!) par un éditeur. C'est une difficulté réelle mais pas insurmontable qu'il serait inutile de vaincre, je le répète, pour faire lire un texte simplement honorable ! Conclusion: quiconque écrit en vue d'être publié doit se poser la question de son talent.

Quant à l'édition à compte d'auteur c'est un commerce qui flirte souvent avec les limites de l'escroquerie et qui, à tout prendre, est avantageusement remplacé par l'auto-édition à quelques exceptions près.

PS: J'utilise le mot "talent" non par conviction que ce substantif est parfait et recouvre toutes les situations qu'il est censé décrire mais par simplification.

Adrien Bosc vient d'obtenir le Prix de l'Académie Française. Je n'ai pas lu et ne préjuge en rien.

Mais voici sa biographie :

À 25 ans, Adrien Bosc fonde, dans les sous-sols d'Allia, la petite maison de Gérard Berreby, les Éditions du Sous-sol. Celles-ci publient les revues Feuilleton (mêlant reportages et nouvelles littéraires). Deux ans plus tard, en 2013, il crée la revue Desports (réconciliant littérature et sport) avec son complice Victor Robert, journaliste sur Canal+ et Pierre Bergé. Il vient de lancer deux collections, l'une « fiction », l'autre « non-fiction ». Son premier roman Constellation paraît à la rentrée littéraire de 2014. En septembre de la même année, à l'âge de 28 ans, Adrien Bosc remporte le prix littéraire de la Vocation de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour son premier roman très remarqué. Il remporte également le Prix du roman de l'Académie française.

In Le Figaro

Que tous les passionnés de littérature tentent de fonder une maison d'édition dans les sous-sols de telle autre ! Je leur conseille d'avoir de solides amis: Victor Robert ou Pierre Bergé par exemple !

Je prends quelques instants entre deux heures de cours particuliers pour répondre brièvement =

JP Poccioni a écrit:

Un passage peu explicite !

Sauf si l'on considère que je suis globalement d'accord avec ce que vous venez d'écrire; je ne dis que ce que je veux bien dire; inutile de chercher davantage, je n'en dirai pas plus;

JP Poccioni a écrit:

Que d'approximations !

Pas à mon avis = vous pinaillez; si il est difficile de se faire éditer, eh bien, il y a des entreprises ( fort sérieuses, j'en témoigne avec l'exemple de deux amies, dont les livres se vendent bien, à la FNAC notamment) qui permettent d'être édité en payant; je ne citerai pas le nom de ces entreprises;

Maintenant ( j'avais annoncé que je serai plus précise) voici =
* je n'apprécie pas ( en dépit des captatio benevolentiae de certains MP) qu'un forum soit prétexte à de feintes incompréhensions à la limite de la courtoisie; un peu, O.K. nous avons tous nos idées, et j'ai répondu poliment; mais trop est trop; vous coupez les cheveux en quatre, vous êtes depuis les 3/4 de ce fil totalement hors sujet ( je vous rappelle que l'énoncé est " que lisez-vous en ce moment" et rien d'autre;)
* en bref, c'est ennuyeux et fatigant;
* Je n'apprécie pas que tout un fil soit consacré à ma "disparition, absence" , etc ? c'est d'une rare mauvaise éducation ! que faites-vous dans la vie, vous ne travaillez pas ? moi si ! je viens sur ce forum lorsque je peux !
* en définitive, je suis gravement déçue par la teneur de ces échanges;

C'est oiseux, sans profondeur, sans vraie dialectique, sans fantaisie, sans simplicité, sans humour.....
Détestable, tout ce que je fuis "ailleurs" tant à la Fac que dans mon établissement;
Je vais m'autoriser un conseil = sortez de votre bulle, là, tout de suite; vous allez voir, dehors il fait beau, les gens sont intelligents, et, aujourd'hui plein d'enfants viennent sonner à votre porte pour avoir des bonbons......

Moi, en ce qui me concerne, je sors.....Adélaïde;

Sans commentaire !

Perturbé par la violence du message d' Adelaide j'ai relu divers échanges pour tenter de comprendre.

Au sujet du texte que j'ai eu "la mauvaise éducation" d'écrire au sujet de sa brusque absence,  j'ai trouvé deux réactions d'Adélaide que je poste ici :

1) " Je suis toute surprise !!!! et très amusée ( et touchée....)  
j'ai été - et ce sera, je le crains, toujours ainsi -
* très occupée = pour moi, "vacances" signifie cours à domicile et aide sur internet ( une heure de préparation par cours....)
* trés fatiguée, oui ( merci pour vos gentilles suppositions...) cette rentrée est dure, pour divers motifs....
* donc, il peut m'arriver, et je m'en excuse, de devoir répondre avec un peu de retard, merci d'avoir si fort pensé à moi....."  


2) " Je n'apprécie pas que tout un fil soit consacré à ma "disparition, absence" , etc ? c'est d'une rare mauvaise éducation ! que faites-vous dans la vie, vous ne travaillez pas ? moi si ! je viens sur ce forum lorsque je peux ! "

J avais également noté cette contradiction. Sans vouloir ajouter à la tension qui s'était installée entre Adélaïde et Jean-Pierre, ou pour être plus exact à la tension instillée par le dernier message d'Adélaïde. Dernier et ultime, je crains, au vu de la disparition de sa photo, comme une révérence tirée...
Étrange comportement de venir juger sur un ton quelque peu houspillant une personne que l'on connaît à peine, qui plus est dirais-je quand on débarque dans une "assemblée" ouverte et depuis un moment dans le forum. Personnellement je suis encore un "petit" nouveau ici (un an!) et sans avoir peur de mes opinions, je trouverais déplacé de venir employer ce ton ici contre les différents animateurs de ce forum. Certes, on sait Jean-Pierre, quand on veut bien se donner la peine de l'approcher vraiment, un peu rentre-dedans ou dur à cuir parfois, sur des sujets qui lui tiennent à cœur, mais je n'ai rien vu de vraiment détestable dans ses arguments ou réponses. On peut être en désaccord sans vouer aux gémonies ses (son) interlocuteur(s).

Enfin, la seule chose avec laquelle je tombe d'accord, c'est que l'on revienne à l'énoncé du fil, que lisez vous en ce moment? qu'avez-vous lu?

Je viens de commencer Sur les traces de la vérité de Thomas Bernhard, un recueil de textes courts, d'articles et d'entretiens, rassemblés l'an dernier chez Arcade Gallimard. Intéressant pour les adeptes de l'Autrichien. Toujours drôle dans ses discours ou dans les réponses faites aux critiques de ses livres.