Que lisez-vous en ce moment ?

Et alors ????

Un peu fatigué, Guimauve! La rentrée peut-être...

Oui... je ne comprends pas ce lien vers la vidéo.

But ?

Confirmation de l'allusion de Jean-Pierre Poccioni ?

Fatigué très certainement car j'entends "sophistiqué" ;-) mais bon ne l'ayant pas lu, je me garde de tout jugement !!!!

Sophistiqué au lieu de fabriqué ? Pas la même chose effectivement.

Je suppose que Jean-Pierre fait allusion à un article ?

Allons, allons...

Ceci n'est pas une discussion !

Donc, sans moi.

Jipi,

Dans la bouche d'un malin comme Collard ( un peu trop d'ailleurs mais c'est autre chose...) la différence entre sophistiqué et fabriqué n'est pas si grande. Le mot qui, soit dit en passant, eu le sens de frelaté, peut signifier artificiel, inutilement compliqué. Toutes appréciations qui nous éloignent du jaillissement génial et sincère.

On peut aussi s'amuser du fait qu'une oeuvre d'art est nécessairement fabriquée, mais dans un autre sens à l'évidence.

Bonjour à tous,

J'ai lu "Unité de vie", un roman écrit par Fabienne Swiatly. Je vous le conseille vivement. Il raconte l'histoire d'une jeune femme qui tisse des liens d'amitié avec sa belle-mère. Toutes ont perdu la mémoire, l'une à cause de la maldie, l'autre par manque de souvenirs de son enfance en Bosnie. La photographie et le dialogue vont servir de rédemption identitaire. Quelqu'un l'a-t-il lu? Si oui, qu'en pensez-vous?
Je présente et j'analyse ce roman sur mon site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

En fait le but de vos interventions épisodiques, c'est que nous allions sur votre site. Non ?

Ne serait-ce pas une sorte de publicité ?

Pas vraiment. Je cherche à confronter mes analyses de livres avec celles des lecteurs. Pour cela, je fais référence à mon site effectivement.

Bonjour,

Avez-vous lu "Fatigue du sens" de Richard Millet?

Je présente ce texte et je l'analyse sur mon site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Partagez-vous mon analyse?

Pas lu Richard Millet...

Tu, mio d'Erri De Luca que je l'ai lu en italien. J'ai été assez déçue par cet auteur dont j'ai entendu quelques éloges. Son écriture m'a semblé très simple et trop plate. Une histoire et une réflexion absolument pas originales. Bref, sans grand intérêt.

Commencez par ses romans tels que le goût des femmes laides. Un très bon roman sur la construction de l'identité d'un narrateur à la découverte des femmes et hanté par le regard déplaisant qu'a posé sa mère sur lui durant son enfance.

Ses essais sont assez polémiques mais écrits dans une langue parfaitement maîtrisée.

Merci pour les conseils actucritique !

Marilou, vous connaissez l'italien ?

Jipi a écrit:

Merci pour les conseils actucritique !

Marilou, vous connaissez l'italien ?

Non, pas du tout, le livre n'est fait que d'images.

Je me doutais bien que c'était une BD sans bulle.

Chacun conserve le droit de penser, ressentir et dire ce qu'il veut d'une oeuvre, il n'en reste pas moins que lire ce que Marilou écrit de Tu, Mio fait un curieux effet !

Je cite : Son écriture m'a semblé très simple et trop plate. Une histoire et une réflexion absolument pas originales. Bref, sans grand intérêt.

Le moins qu'on puisse dire c'est que Marilou ne s'embarrasse pas de nuances!

Car rejeter de la sorte un texte que mille fins lecteurs avec moi, considèrent comme un des plus achevés, sensibles, élevés et riche de sens de la littérature italienne actuelle est légèrement problématique.

Je me suis même demandé si la lecture de Marilou en italien, qui comme chacun ne le sait pas est une langue très difficile, n'avait pas gommé toutes les subtilités d'un texte qui est effectivement extrêmement délicat et, somme toute, difficile à saisir.

Pour conclure avec une autre autre voix que la mienne; lire ceci :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Chacun conserve le droit de penser, ressentir et dire ce qu'il veut d'une oeuvre, il n'en reste pas moins que lire ce que Marilou écrit de Tu, Mio fait un curieux effet !

Je cite : Son écriture m'a semblé très simple et trop plate. Une histoire et une réflexion absolument pas originales. Bref, sans grand intérêt.

Le moins qu'on puisse dire c'est que Marilou ne s'embarrasse pas de nuances!

Car rejeter de la sorte un texte que mille fins lecteurs avec moi, considèrent comme un des plus achevés, sensibles, élevés et riche de sens de la littérature italienne actuelle est légèrement problématique.

Je me suis même demandé si la lecture de Marilou en italien, qui comme chacun ne le sait pas est une langue très difficile, n'avait pas gommé toutes les subtilités d'un texte qui est effectivement extrêmement délicat et, somme toute, difficile à saisir.

Pour conclure avec une autre autre voix que la mienne; lire ceci :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

D'accord.

Je compte lire Montedidio du même auteur. Ensuite, je voudrais découvrir l'ubbidienza de Massimo Cacciapuoti, roman très sombre parait-il.

Vous retrouverez dans Montedidio comme dans toute l'oeuvre de cet auteur l'écriture minimaliste et pudique qui vous a semblée plate. D'autre part, il me semble que ce roman est moins parfait, moins accompli que d'autres comme Acide, Arc en ciel ou Trois chevaux.

En dehors des problèmes d'écriture il faut toujours tenir compte avec cet auteur d'un mysticisme qui n'est pas "acceptable" par tous. Ce lecteur passionné des textes sacrés, cet alpiniste ascétique, ce chrétien intransigeant est parfois plus proche de l'intégrisme philosophique de Cristina Campo que de l'hédonisme sensuel d'un Moravia !


Je n'ai rien lu de Massimo Cacciapuoti. Avez-vous lu autre chose de lui que cet ubbidienza ? Est-il traduit ? ( Je lis l'italien mais pas assez bien !)

PS : N'oubliez pas cette très grande dame de la littérature italienne qu'est Natalia Ginzburg ( Les mots de la tribu, Tous nos hiers etc.) On pense toujours à Elsa Morante, au demeurant remarquable et pas seulement pour La Storia ( il faut lire L'île d'Arturo) et on oublie Ginzburg !

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Vous retrouverez dans Montedidio comme dans toute l'oeuvre de cet auteur l'écriture minimaliste et pudique qui vous a semblée plate. D'autre part, il me semble que ce roman est moins parfait, moins accompli que d'autres comme Acide, Arc en ciel ou Trois chevaux.

En dehors des problèmes d'écriture il faut toujours tenir compte avec cet auteur d'un mysticisme qui n'est pas "acceptable" par tous. Ce lecteur passionné des textes sacrés, cet alpiniste ascétique, ce chrétien intransigeant est parfois plus proche de l'intégrisme philosophique de Cristina Campo que de l'hédonisme sensuel d'un Moravia !


Je n'ai rien lu de Massimo Cacciapuoti. Avez-vous lu autre chose de lui que cet ubbidienza ? Est-il traduit ? ( Je lis l'italien mais pas assez bien !)

PS : N'oubliez pas cette très grande dame de la littérature italienne qu'est Natalia Ginzburg ( Les mots de la tribu, Tous nos hiers etc.) On pense toujours à Elsa Morante, au demeurant remarquable et pas seulement pour La Storia ( il faut lire L'île d'Arturo) et on oublie Ginzburg !

Je n'ai pas encore lu Cacciapuoti mais sa vision noire sur Naples (d'après notre enseignant) peut m'intéresser dans le cadre de mon cours sur la littérature cosmique napolitaine et l'obsession identitaire, tout comme je retiens certains aspects intéressants chez Erri De Luca. Il me semble que Cacciapuoti n'est pas traduit...

Marrant que vous en parliez, nous étudierons La Storia de la Morante au second semestre. Quant à Ginzburg, introuvable dans mes librairies habituelles (je ne parle pas de la FNAC bien sur !)

On trouve trois ou quatre romans de Ginzburg à la Fnac...en ligne bien sûr.

Pour votre travail sur la littérature cosmique et Naples ( quel magnifique sujet, on rêve de redevenir étudiant...) comment ne pas songer au roman de Giuseppe Montesanto : Dans le corps de Naples?

Et dans un genre différent (et anglophone !) l'Amant du Volcan de Sontag ( malgré des passages un peu longs et ennuyeux à mon goût )

PS : Pour mon moral rassurez-vous je suis en pleine forme, j'ai fait des rencontres littéraires formidables lors d'une récente invitation à un colloque sur les rapports entre poésie et arts plastiques et surtout je pars dans peu de jours pour un séjour...à Naples ! ( avec une introduction dans quelques cercles littéraires...)

J'ai surtout traduit les réactions d'amis qui sont un peu surpris de me voir perdre parfois mon temps sur PDM avec des gens si difficile à aborder...

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

On trouve trois ou quatre romans de Ginzburg à la Fnac...en ligne bien sûr.

Pour votre travail sur la littérature cosmique et Naples ( quel magnifique sujet, on rêve de redevenir étudiant...) comment ne pas songer au roman de Giuseppe Montesanto : Dans le corps de Naples?

Et dans un genre différent (et anglophone !) l'Amant du Volcan de Sontag ( malgré des passages un peu longs et ennuyeux à mon goût )

PS : Pour mon moral rassurez-vous je suis en pleine forme, j'ai fait des rencontres littéraires formidables lors d'une récente invitation à un colloque sur les rapports entre poésie et arts plastiques et surtout je pars dans peu de jours pour un séjour...à Naples ! ( avec une introduction dans quelques cercles littéraires...)

J'ai surtout traduit les réactions d'amis qui sont un peu surpris de me voir perdre parfois mon temps sur PDM avec des gens si difficile à aborder...

Peut-être n'en serions-nous pas là si vous ne balanciez pas toutes vos piques, monsieur Poccioni. La conversation aurait pu être sympathique sans votre "Je me suis même demandé si la lecture de Marilou en italien, qui comme chacun ne le sait pas est une langue très difficile, n'avait pas gommé toutes les subtilités d'un texte qui est effectivement extrêmement délicat et, somme toute, difficile à saisir. " Mais j'ai préféré, sagement, ignorer ce post. Et je continuerais ainsi. Vous donc avez le droit de trouver tel écrivain ennuyeux "l'Amant du Volcan de Sontag ( malgré des passages un peu longs et ennuyeux à mon goût )" mais lorsque c'est le cas pour moi, il en ressort que je lis mal. C'est ainsi.

Merci donc pour les références et bon voyage.

Très honnêtement Marilou ou c'est vous qui cherchez la petite bête ou il y a malentendu !

Pour la lecture de Tu Mio, je ne vois pas en quoi la supposition que le lire en italien quand on est française et ainsi passer à côté de certaines subtilités du ton est infamante. Avez-vous noté que je reconnais être moi-même incapable d'une lecture fine en italien. Où a-t-il été dit et par qui que vous êtes au-dessus de tout soupçon de ne pas parfaitement dominer l'italien ? Vous n'accordiez aucune qualité à un auteur que beaucoup jugent comme un des plus grands contemporains italiens. Etait-il choquant de chercher une explication ?

Pour Sontag, vous accrochez ma remarque. Pourquoi ? C'est une simple réflexion qui n'a aucune prétention critique. J'ai bien assorti cette remarque de l'expression : "à mon goût." Alors pourquoi y voir je ne sais quelle intention ?

Voyez-vous, là est le problème et non dans mon moral ou mon ego. Pourquoi ce dialogue simple sur un aspect de la littérature italienne est-il impossible ? Comment ne pas être sensible à des amis qui disent : " ces personnes ne vous accepterons jamais ! "

Et encore j'arrive à échanger trois mots avec vous ( pas quatre!) alors que Guimauve est dans le refus catégorique et déclaré !

Merci de ne pas m'inclure dans votre "conversation".

Je ne vois pas en quoi je devrais m'abstenir ! Cette conversation, comme vous dites, est publique et ce que je dis est vérifiable par tous. Vous avez déclaré publiquement que vous refusiez tout dialogue avec moi. Assumez!

Mais j'assume tout ce que vous voulez. Mais sûrement pas de porter le chapeau pour un non dialogue que vous provoquez la plupart du temps.
Vous me citez à chaque fois que vous voulez justifier votre "calimérisme".

PS : Je n'écris pas, ne suis pas publié, et ceux qui le sont ou ne le sont pas m'importent peu. Seuls les gens m'importent. ;-)