CONCOURS LITTÉRAIRE JIPIBOUM AVEC PETIT CADEAU !

Voici enfin le premier concours JIPIBOUM dans Passion des Mots !


A) RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

De quoi s’agit-il ? L’administrateur vous offre un concours littéraire qui fait appel à votre créativité et à votre souci de la langue française. Le gagnant recevra un petit cadeau.

Il est possible que le petit cadeau ne soit pas attribué si aucun texte ne respecte les conditions exposées ci-après. Mais qu’importe, puisque le but est de s’amuser en participant !

Le concours commence le vendredi 27 janvier à 18 heures et se clôturera le lundi 6 février à 18 heures.

Je vous donne 12 mots et avec ces 12 mots vous devez composer un petit texte de cinq à dix phrases ! Le point étant considéré comme le signe marquant la fin d’une phrase !

L'ordre des mots ne doit pas être respecté ! Ces douze mots peuvent bien sûr être écrits au singulier ou au pluriel.

Les douze mots (ce sont des noms) sont : sang, corps, lumière, déchirure, passion, parole, cri, vague, caresse, orage, espace, jardin.


B) CONDITIONS À REMPLIR POUR ÊTRE SÉLECTIONNÉ(E)

Pour que le texte soit sélectionné, les conditions suivantes doivent être remplies :

1. Le texte ne peut être placé avant le vendredi 27 janvier à 18 heures et après le lundi 6 février à 18 heures.

2. Le texte doit offrir une originalité sur le plan de la fiction (événements, histoire, thématique) et de la narration (manière de raconter, style, écriture).

3. Le texte doit offrir une unité thématique.

4. Les 12 mots doivent être présents et placés entre les balises adéquates pour le caractère gras : b entre crochets et /b entre crochets (il suffit de cliquer sur « Gras » en haut de votre message à poster). Je n’ai matériellement pas le temps de compter la présence des 12 mots dans chaque texte ! Néanmoins si cette condition n’est pas remplie vous aurez droit à un deuxième essai.

5. Le texte ne peut offrir moins de cinq phrases ou plus de 10 phrases.

6. Le texte doit être un texte suivi en prose ou en prose poétique (les vers ne sont pas acceptés).

7. Le texte ne peut offrir que deux fautes d’orthographe (l’accent oublié est considéré comme une faute).

8. Le texte ne peut présenter qu’une seule faute de syntaxe (construction de la phrase).

9. Le texte, une fois placé dans le forum, ne peut plus être modifié après dix minutes : je vous conseille d’utiliser la prévisualisation avant de le poster. Vous pouvez bien sûr encore l’éditer pendant dix minutes.


CONSEILS :

1) PRENEZ VOTRE TEMPS AVANT DE PLACER VOTRE TEXTE DANS LE FORUM ! HABITUELLEMENT LES MEMBRES SE PRÉCIPITENT ET PLONGENT ALORS RAPIDEMENT DANS L’ERREUR FATALE ! CE PREMIER CONCOURS N'EXIGE AUCUNE VITESSE !

2) JE VOUS CONSEILLE DE CRÉER VOTRE TEXTE DANS WORD, D'EN FAIRE ENSUITE UN COPIER-COLLER DANS PASSION DES MOTS, PUIS D'AJOUTER VOS BALISES.


Qui va se montrer à la fois le plus créatif et le plus attentif à la langue française ? Suspense...

Bon amusement !

Ouahhh ! j'adore ! Plus il y a de contraintes, plus j'aime !

La seule chose qui m'ennuie, c'est "5 à 10 phrases" ! j'aurais préféré 1000 signes tout pile, ou disons, entre 990 et 1010 signes ! Parce que les phrases on peut en faire de toutes les longueurs.
Mais ça me plait bien ! j'y cours !

Ne cours pas trop Sylvie ! Tu as tout ton temps ! Voir le conseil n°1 !

Le texte doit offrir évidemment une unité thématique !
Mais fallait-il le préciser ?!!!

Chouette...
J'ai pris une semaine de vacance rien que pour le concours....
Je vais gagner ma friandise :twisted: :twisted: :twisted:

Andréa n’était plus que l’ombre de lui-même, errant dans les bas quartiers de la cité aux lumières blafardes, celles des néons aux lueurs artificielles. Son âme n’était plus que déchirures et son corps, transpercé par la lame du désespoir, n’était plus qu’un cri de détresse, une parole sans réponses, un orage d'incompréhensions. Il se sentit transporté dans un monde parallèle où l’espace-temps, l’apesanteur n’existaient pas. Le terme passion n’y avait étrangement plus sa place, remplacé par le mot indifférence qui résonnait sans cesse en échos dans cet univers dépourvu de couleurs, diaphane. Le jeune homme sentit son sang battre dans ses tempes, en vagues répétitives, incessantes, douloureuses. Il était devenu un mal-aimé, malgré lui, un être de misère dont les caresses n’étaient plus qu'aridité. Son jardin secret, celui de ses rêves, n’existait plus. L’homme s'encra sous un pont de pierres délabrées et devint l’anonyme des faubourgs.

bon ben .... en voiture ...donc...
on le met là?
quand on l'a fait bien entendu?

Exactement Marie ! Tu as tout compris ! :lol:

Autant jouer avec la lumière des mots, leur double et triple sens, était un enchantement pour elle. Autant la contrainte, barbare des règles, représentait une déchirure, lui arrachant un cri de révolte…
Le mot concours sonnait comme une caresse, un vague jardin d’évasion, de liberté où allaient s’ébattre joyeusement ses néologismes.
Mais, les règles, le règlement, la syntaxe et tuti quanti, rien que des mots horribles qui prenaient corps sous ses yeux. L’orage grondait sous ses tempes, son sang bouillonnait de passion et de révolte !
« Comment et pourquoi la parole lorsqu’elle devient un écrit devrait encore de nos jours se conformer à des usages, à des règles, mais qu’est-ce tout ceci ? N’écrit-on plus pour être lu et ne dit-on pas qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse? Je veux écrire pour le quidam lambda, pas pour l’Académie française, et tant pis si l’on me jette la "Pierre" !
Je continue de refuser de participer à tous ces concours qui n’offrent pas assez d’espace de liberté créative, et puis les titres et cadeaux j’m’en fous. Le seul cadeau que l’on puisse faire à un auteur est de le laisser libre avec sa syntaxe à la con et son orthographe à la noix ! »

J'aurai volontier signé une ex cancre qui a toujours eu ZERO en orthographe à l'école primaire mais cela aurait fait une phrase de trop!

Elle se rappellera cet instant.

La lumière, métallique et bleue, électrise le jardin. Le sang carmine ses joues, alors il lui dit : « Ne crains rien, c’est l’orage qui vient. » Elle a peur, cependant, peur de sa passion, de la vague inconnue qui parcourt son corps sous les caresses, des paroles chuchotées, si tendrement nouvelles.

Et son cri soudain troue l’espace comme une déchirure.

je t'avais fait une longue réponse! Mais il y a un temps limité par post apparemment ! donc au moment de la valider, on m'a redemmandé mon pseudo et mon pass.

C'est le destin tu ne devais pas la lire ou elle ne devait sans doute pas être mise...

Sache que je ne particpe jamais aux concours d'écriture, j'ai fait une exception parce qu'hier soir j'avais la créativité porté à la rigolade que cela parlait à une de mes émotions.

De toutes façons, chère Mireille, rien ne t'oblige à y participer ! Mais bon... malgré tout... ton imagination débridée t'y a fait participer sans doute ! L'imagination jipiesque a suscité la tienne !
Je suis donc une exception !!! MDR

Pas de temps de réponse prévu pour poster un message : tu as sans doute fait une fausse manoeuvre ? Ton erreur est un coup classique : c'est pour cette raison que je conseille toujours de cocher la case qui propose la connection automatique ! Sinon, après rédaction d'un message, celui-ci se perd si par après on te demande ton pseudo et mot de passe !

Jipi a écrit:

De toutes façons, chère Mireille, rien ne t'oblige à y participer ! Mais bon... malgré tout... ton imagination débridée t'y a fait participer sans doute ! L'imagination jipiesque a suscité la tienne !
Je suis donc une exception !!! MDR

Pas de temps de réponse prévu pour poster un message : tu as sans doute fait une fausse manoeuvre ? Ton erreur est un coup classique : c'est pour cette raison que je conseille toujours de cocher la case qui propose la connection automatique ! Sinon, après rédaction d'un message, celui-ci se perd si par après on te demande ton pseudo et mot de passe !

Mon imagination? vouai! On va dire ça comme ça. mais en réalité depuis plus deux ans que je suis inscrite sur la liste de Sandrine Bettinelli, je vois passer des dizaines de propositions de concours et si souvent les sujets sont porteurs et donnent envie, la lecture des conditions et du règlement me font faire demi tour.

Pour ici, cela ressemble à un concours, mais ça n'en est pas réellement un. Je l'ai considéré comme un jeu d'animation c'est pour cette raison que j'ai joué. Joué avec les styles, mélangeant le populaire au littéraire, joué avec les mots et même avec ton prénom

Je pense que pour réconcilier les gens avec l'écriture et surtout la lecture, il faut les amuser, les détendre, je peux me tromper.... J'envisage de faire un opuscule composé de textes mal orthographiés volontairement, mal dits, mélangé par les styles littéraire classique (19è s.) vieux français (langue de Rabelais) populaire (langue parlé) et carrément extra terrestre (langage djeun's) au milieu pourquoi ne pas y inclure de l'argo...

Rien que l'idée de faire cela me fait rire!

Mais si

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CARMINER, verbe trans.

A. TECHNOL. Convertir en carmin. Carminer l'orseille, l'indigo, la naphtaline.
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.
B. Peindre, enluminer avec du carmin, teindre en carmin. Carminer de la soie (Lar. 19e-20e), carminer une estampe (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.), se carminer les lèvres. La pourpre phénicienne n'a pas carminé seulement les rivages syriens, mais la Méditerranée tout entière (MORAND, La Route des Indes, 1936, p. 346).
Emploi pronom. (à valeur passive). Les épines de la ronce, translucides à contre-jour, se carminaient d'un sang vermeil (GENEVOIX, La Dernière harde, 1938, p. 35).
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop., ROB. (dér.), QUILLET 1965.
Prononc. : [], (je) carmine []. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Dér. de carmin*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. GOHIN 1903, p. 247. SIGURS 1963/64, p. 82, 527.

1) Mireille a écrit :« Pour ici, cela ressemble à un concours, mais ça n'en est pas réellement un. Je l'ai considéré comme un jeu d'animation c'est pour cette raison que j'ai joué. »


Tu as tout à fait raison ! Le but est de jouer sans se prendre la tête... c'est une animation... et peu importe qu'un texte sorte ou non du lot !!!
Tous mes concours ne se créent que dans cette optique-là !
Le titre JIPIBOUM révèle d'ailleurs bien l'aspect ludique et amusant...
On pourrait reprocher un titre peu sérieux, mais qu'importe, car j'aime un peu de folie ! Et puis vu ses succès précédents, je me dis qu'il a encore des ressources !!!


2) Pour Callinira : ma référence est surtout Le Petit Robert (qu'entre parenthèses je considère comme un de meilleurs outils sur le plan de la langue) et je ne vois pas le mot. Dans le Larousse non plus d'ailleurs !
Tu peux me dire quelles sont tes sources ? Comme j'aime toujours apprendre ! Existe le participe « carminé ».
Est-ce que l'usage que tu fais du mot n'est pas ancien ? Simple curiosité...

Le visage couvert de sang, Françoise poussa un cri et traversa en courant le jardin qui séparait sa demeure de celle de son amant.
Elle s’arrêta net sur le perron, le coeur battant la chamade, et se demanda si finalement, elle avait bien fait de ne pas prendre sa lampe de poche, car la lumière du perron était éteinte.
Jean risquait d’être affolé en la voyant ainsi, mais elle n’aurait pour rien au monde essuyé la preuve de la déchirure affreuse causée par un bec.
Il fallait qu’il se rende compte de ce qu’elle avait risqué en prenant ce satané perroquet jaune et vert en pension.
Pourtant, malgré son refus, il avait insisté : tu verras, à part un vague murmure de temps en temps, surtout lorsqu’il va faire de l’orage, il est très doux et affectueux.
Bien sûr, ce fourbe avait accompagné sa supplique d’une caresse dans les cheveux : elle n’avait pas su résister, même l’espace d’un instant, elle avait immédiatement dit oui, le corps en émoi.
Rentrée chez elle avec l’oiseau, elle avait constaté que, dès qu’elle avait le dos tourné, ses murmures se transformaient en paroles audibles et le nom de Claudine revenait souvent.
Cela avait le don de l’énerver, et c’est en voulant le faire parler qu’elle s’était faite attaquer au visage par cette satanée bestiole. Il y avait mis tout son cœur, toute sa passion , et elle était là,en sang sur le perron de son amant, qui s’en fichait complètement et n’ouvrait même pas.
Tant pis elle allait tuer cet oiseau de malheur, il l’avait cherché.

Carminer.

Le "copier-coller" ci-dessus vient du TLF. L'article comporte des exemples du 20e s. J'ai également trouvé le mot dans le Robert, mais le grand. Je ne possède pas le petit. Il est aussi dans le Littré, je viens de vérifier.

C.

Waouh.... tu possèdes le grand Robert Callinira ?

Allez... adjugé alors !

Non non tu as tort Fée car nous sommes quelques- uns ici à ne pas être écrivains au sens "dico" du terme alors participe avec nous ! Ne te cherche pas d'excuses !!!

Sylvie Delmas a écrit:

Ouahhh ! j'adore ! Plus il y a de contraintes, plus j'aime !


Mais ça me plait bien ! j'y cours !

Loll, moi je dois relire attentivement les règles, je ne les comprend pas encore.Sans doute la fatigue, j'ai trop travaillé depuis hier, mais je reviendrai.