Un petit jeu littéraire !

C'est très joli Pastann ! Bravo !

Il est bientôt 3 heures du mat à ma montre et je me surprend à révasser seul dans mon lit. Quel bonheur d'être bien au chaud, calme, tranquille tel ce navire à quai dans un port qui m'attend pour atteindre mon but : l'île de Robinson Crusoé.
Redwall le poête

rêver, montre, bonheur, port, île, but


La grosse montre rêve :sleep: qu'elle embarque au port pour naviguer sans but, jusqu'à l'île du bonheur



Quand vous aurez 5 minutes et si JIPI est Ok je vous parlerais du concours que j'ai organisé sur mon forum avec le générateur de panneau smileys

je suis un footballeur qui ne rêve qu'à une seule chose : marquer des buts. Mon bonheur, c'est de regarder ma montre en me disant que je suis parvenu à me payer mon île du bout du monde. l'argent, c'est bien beau, mais le plus important, c'est d'arriver à bon port !!!

En vers, est-ce possible ?

J'aspire à retrouver la quiétude du port
Car il est déjà tard au cadran de ma montre.
L'instant va-t-il venir d'enfin toucher au but ?.
J'ai fini de payer au bonheur son tribut,
J'ai fini de rêver l'improbable rencontre.

Toute vie est une île et je pleure mon sort.

Sinon en prose.

Je suis l'île déserte où le bonheur achoppe. Qu'on me montre le port où j'aurais pu rêver balancée par le flot jusqu"à l'ultime but.

C.

J'errais sur le port sans but. Je rêvais qu'il reviendrait et que nous irions tous deux sur une île déserte cacher notre bonheur. Mais en regardant ma montre, je vis qu'il était l'heure d'aller travailler.

Liberté.
Naviguer vers un port, voler vers une île, une île de bonheur et rêver,
rêver de liberté, de liberté en dehors du temps, du temps qui passe et repasse par cette montre, cette montre qui tourne en rond, en rond dans le but, de tout contrôler et tic tac, tic tac,...
Max D. JACOB.

La terre est en vue...
J'arrive enfin à mon but.

La mer est calme, mon radeau glisse doucement
vers cette île inconnue et soudain,
juste derrière la crique, un petit port, quelques barques, une guinguette...

A cet instant, un bonheur immense m'envahit,
c'est bien là que je vais poser mon chevalet.

Mais soudain, la montre sonne, je me rends à l'évidence...
C'était un rêve.

Sokoma était réellement ébahi!

S’étant toujours cru sans âme, voilà qu’il s’était pris à rêver de façon totalement inattendue.

Il jeta un oeil à sa montre et décida qu’il était temps pour lui d’aspirer enfin au bonheur, comme le lui avait maintes et maintes fois répété sa vieille maman. Se croyant arrivé à bon port, il lança l’ancre et regarda en direction de l’ile. Le voilà le but de toute ma vie!

Jamais personne au monde ne me fera dévier de mon idée!

-Regarde ta montre mon coeur elle est arrétée.
-Ah? c'est pour cela que je semblais réver.
Rien ne me pressait ...je voyais le port illuminé, l'Ile dans le flou lointain et je me disais: enfin ! j'arrive au but! et ... là mon ange tu m'as réveillée...
-Quel bonheur de te retrouver car là bas tu n'y étais pas...

Depuis fort longtemps mon langoureux mouvement s'esquissait vers ce but, jouant sans faim sur une île flottante. Mais je fît naufrage en arrivant au port.
De Ménade je devins alors marigot. Retranché dans ce coin d'un bar, cliquetait ma montre qui me narguat de ce temps qui passe. Riant sans bonheur, je pleurais au rêve et séchais mes larmes de par l'homme qui marche sans un mot.
Je jetais alors le feu de mon visage dans cet âtre, et sourit à la femme dont les yeux s'éteignirent.

Je me surprenais souvent à songer au mot liberté. Sa consonance m’attirait étrangement et je voulais, tel l’anonyme, errer sans but et sans les contraintes du temps. Je pris alors le chemin du port d’un pas allègre et m’allégeai de ma montre devenue trop lourde. Je regardai ce magnifique voilier amarré et je me mis à rêver à cette île lointaine où il s'ancrerait. Celle du bonheur, celle de mes ailes.

Montre moi tes pas sous l'orchestre des astres,
Dis moi pour quel pays allons-nous jeter l'encre,
Sans but. L'espoir, dis-tu, d'un souffle sur les mots,
D'arrimer pour l'île aux mortes suspendues.
Un océan passe. Nos lèvres sur les ports
Incendiés.
Simplement rêver
D'écarteler nos voix
Au bonheur
Sans écho.

je retente mon coup... Mais bon, je ne suis pas sûr d'être très doué pour ce genre d'exercice. en fait, je me remets très vite à écrire "à ma façon". ou alors, les mots optimistes ne m'inspirent pas...

"Je ne sais plus rêver. A chaque fois que j'ai cru toucher au but, je me suis perdu. On s'accroche à des îles, à des petits bouts de bonheur, pour oublier qu'on est arrivés à bout de course. Finalement, pour tuer le temps, il ne suffit pas de se révolter contre le port de la montre. Le sommeil est un rêve, et l'insomnie, mon pire cauchemar"...

C'est mieux Rem ! À part le port de la montre !!! Bien trouvé, mais où sont les bateaux alors ?!!! Pour le concours JIPIBOUM je penserai à toi avec quelques mots à connotation plus négative !

Je sais je sais je ne respecte pas les consignes j'ai deux phrases en trop :oops: mais en cherchant un peu, vous verrez pourquoi je n'ai pas pu faire autrement

Très tôt, il s’est promené le long de mon instrument à vent.
Hissant contre lui sa belle aux longs cheveux, il lui parlait doucement, il me rêvait doucement.
Il me regardait sans que je puisse jamais le faire aussi longuement que lui, détaillant comme personne auparavant les angles doux de mon visage embruni de bonheur.
Brun filou aux airs d’adulte, il se coulait sur mes draps comme sur une île sans port, le mur contre son dos couché et moi contre son ventre comme seules frontières.
Attendrie par ses gestes et ses mots, je parvenais à chasser l’ennui entre les répétitions où les notes volaient ensemble, instruments à vent obligent, répétitions sans montre où chacun avait l’autre pour but, sans le savoir.
Une nuit, il neigea.
Tout doucement, il frappa et il entra, dévisageant en souriant mes yeux engourdis de lui, et il les tint entre les siens longuement.

Laurencja a écrit:

Je sais je sais je ne respecte pas les consignes j'ai deux phrases en trop :oops: mais en cherchant un peu, vous verrez pourquoi je n'ai pas pu faire autrement

Très tôt, il s’est promené le long de mon instrument à vent.
Hissant contre lui sa belle aux longs cheveux, il lui parlait doucement, il me rêvait doucement.
Il me regardait sans que je puisse jamais le faire aussi longuement que lui, détaillant comme personne auparavant les angles doux de mon visage embruni de bonheur.
Brun filou aux airs d’adulte, il se coulait sur mes draps comme sur une île sans port, le mur contre son dos couché et moi contre son ventre comme seules frontières.
Attendrie par ses gestes et ses mots, je parvenais à chasser l’ennui entre les répétitions où les notes volaient ensemble, instruments à vent obligent, répétitions sans montre où chacun avait l’autre pour but, sans le savoir.
Une nuit, il neigea.
Tout doucement, il frappa et il entra, dévisageant en souriant mes yeux engourdis de lui, et il les tint entre les siens longuement.

Alors tu m'épates Laurencja ! Une fois de plus (référence au passé !)

Quel beau texte ! Il me fait rêver et en même temps quelque chose doit m'échapper... lu et relu... oserais-je te demander un petit mot d'explication ! Oh ! Horreur ! Expliquer son texte !!! Quelques phrases vraiment superbes ! Texte pluriel sans doute dans la mesure où les interprétations seraient multiples ?