Un nouvel iMac !

Mon nouvel ordinateur depuis hier... un Imac 20 pouces fabuleux !!!
Mon vieux Mac avait sept ans... il était temps de changer !

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Jipi a écrit:

Mon nouvel ordinateur depuis hier... un Imac 20 pouces fabuleux !!!

Ah ! Je suis heureux de ne pas être le seul à utiliser un Mac ici. Moi aussi j'ai un nouvel ordinateur, et à la mi-décembre aussi ! Mais j'ai fait le chemin inverse : j'ai vendu mon iMac 20 pouces et acheté un MacBook Air. Il est minuscule, silencieux, ne dégage aucune chaleur (il a un « disque » SSD) et est ultra-rapide. J'ai complété avec un iPad, pour lire mes livres numériques.

À propos, puisque on est sur un forum qui s'intitule Passion des mots… On écrit iMac et non Imac… C'est une marque de fabrique assimilable à un nom propre. Il est visible [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

J'ai corrigé Gille !

Vous avez raison !

Vive le Mac...

Votre Mac ne manque pas d'Air !!! Mais pour la photographie l'écran est un peu petit. Il n'a pas de lecteur de DVD non plus je pense ?

Jipi a écrit:

J'ai corrigé Gille !

Euh… C'est Giles avec un seul l et un s.

Jipi a écrit:

Votre Mac ne manque pas d'Air !!! Mais pour la photographie l'écran est un peu petit. Il n'a pas de lecteur de DVD non plus je pense ?

Oui, il est minuscule (l'écran fait 11" diagonale, 26 cm en largeur et 14 cm en hauteur) quoique très haute définition, c'est ce que je voulais. Si, il a un lecteur DVD externe (il faut l'acheter en supplément) mais Apple et plusieurs éditeurs proposent maintenant leurs logiciels soit sur clé USB, soit sur le Mac App Store, les DVD deviennent inutiles.

Décidément, toutes mes excuses Giles !

Lecteur DVD externe, c'est ce que voulais dire (il n'est pas inclus comme dans l'iMac).

J'ai oublié de te féliciter pour cette belle acquisition.

Jipi a écrit:

Décidément, toutes mes excuses Giles !

Je t'en prie, ce n'est pas grave.

Jipi a écrit:

(il n'est pas inclus comme dans l'iMac).

Non, car Apple prévoit (c'est-à-dire pousse à) la disparition des DVD comme elle avait prévu la disparition de la disquette et… prévoit la disparition de Flash (remplacé par HTML5) ! (Ça c'est une belle controverse.) D'ailleurs en y pensant bien, je ne me souviens pas avoir utilisé le lecteur DVD de mon iMac plus de deux ou trois fois par année.

Moi je l'utilise souvent ce lecteur DVD qui est surtout un lecteur de CD !

Quant à la disparition du Flash sur certains produits Apple, c'est une belle erreur à mon avis. Belle controverse aussi comme vous dites.
A tel point que certains concepteurs de logiciels essaient de l'introduire dans ces mêmes produits par des voies alternatives.
HTML 5 pas encore au point dit-on.

Jipi a écrit:

Moi je l'utilise souvent ce lecteur DVD qui est surtout un lecteur de CD !

En effet, pour la photographie les CD et DVD sont sans doute indispensables… pour un temps. Personnellement j'ai transféré tous mes fichiers sur deux petites clés USB pas plus grandes qu'une clé de voiture (des LaCie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pour ne pas les nommer). Je pense cependant que nous transférerons tout par Wi-Fi éventuellement. Bref, je n'ai ni les moyens ni le goût de rester continuellement à jour ; je change mon matériel aux trois ans seulement.

Trois ans... c'est déjà court !

Personnellement j'attends au moins cinq ans (moyens réduits également !).

J'ai bien entendu livre numérique ?

Attention je n'ai rien contre à priori...mais par curiosité j'aimerais savoir quel titre vous avez lu en numérique.

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

[…] j'aimerais savoir quel titre vous avez lu en numérique.

Des dizaines. Par ordre alphabétique et non de préférence : Boileau, tout Agatha Christie, Éluard, B. Franklin, Hemingway, Proust, Virginia Woolf entre autres. Voici un exemple d'un livre numérique en taille réelle sur iPad :

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Des grands noms bien sûr, des valeurs culturelles... mais aussi commerciales. Le risque étant que des auteurs plus marginaux, ceux qui sont encore édités par certaines maisons courageuses passent à la trappe. En réalité une évidence plutôt qu'un risque !

Au fait pratique ou pas l'objet ? Vaut-il la peine du risque évoqué plus haut ?

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Le risque étant que des auteurs plus marginaux, ceux qui sont encore édités par certaines maisons courageuses passent à la trappe.

Au contraire, les petites maisons d'édition — et même les auteurs qui s'éditent eux-mêmes — peuvent produire un eBook à peu de frais (ou à moindre frais qu'une édition sur papier) et Apple, par exemple, les diffuse volontiers sur sa librairie virtuelle Apple eBook Store ; la procédure d'inscription est assez simple.

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Au fait pratique ou pas l'objet ? Vaut-il la peine du risque évoqué plus haut ?

Tout dépend de ce qu'on entend par « pratique » mais à mon avis il l'est. En plus de lire mes livres numériques, je reçois Le Monde et le New York Times (je pense qu'on peut recevoir une centaine de quotidiens du monde) chaque matin sous forme numérique, j'achète à l'occasion des magazines comme The New Yorker (aucun magazine français encore disponible), je reçois mon courrier électronique, etc. La tablette comporte aussi des logiciels de traitement de texte, des tableurs, des logiciels pour dessiner, la météo de Météo-France et locale, les flux RSS de divers sites, et un carnet qui reconnaît mon écriture manuscrite pour prendre des notes rapides, etc.

En ce qui concerne le risque que les auteurs indépendants ou les petits éditeurs disparaissent, engloutis par la vague Hachette, Gallimard, Harper-Collins et autres Mondadori, il n'est pas nul. Mais la situation n'est pas différente de celle qui existe pour la diffusion sur papier. La possibilité de publier à peu de frais en numérique rétablit l'équilibre, à mon avis, mais à condition que ces petits éditeurs osent franchir le pas du numérique, acquièrent le matériel nécessaire et surtout, n'écoutent pas trop les nostalgiques. Je ne pense pas que les livres papier disparaîtront, je les apprécie parallèlement aux livres numériques, personnellement, mais je pense par contre que le nombre de livres papier va diminuer considérablement et le nombre de livres numériques augmenter de manière fulgurante, le rapport entre les deux va s'inverser (déjà, Amazon vend [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de livres électroniques que de livres au format poche).

Faisons l'économie de l'analyse "avantages et défauts de l'objet tablette" d'autant que, comme tout objet high tech l'affectif importe bien plus que l'observation objective des intérêts pratiques. Témoins ces gens qui vantent les centaines de titres que le lecteur peut contenir alors que le lecteur moyen ( et souvent le propriétaire moyen de l'objet) dépasse à peine cinq ou six livres par an.

Examinons le problème de fond c'est à dire les oeuvres, ce qui serait effectivement édité. Dire comme Giles que l'eBook va faciliter l'édition aux petits éditeurs est un contresens sinistre et je connais des quantité d'éditeurs qui bondiraient à cette lecture et plus encore si on leur dit que la responsabilité leur incombe à eux qui " écoutent les nostalgiques"

Précisons qu'il n'y a aucun rapport entre l'édition en ligne dont tout le monde ou presque se contrefout et qui est devenu une vaste décharge aux illusions ( qui y retrouve ses petits?) et l'édition électronique off-line qui fait saliver les majors...

En réalité, le coût de production s'il est important ne pèse que très peu dans ce débat. Ce qui importe c'est le changement de pouvoir. L'empire Internet riche de ses énormes bénéfices réalisés sur du vent ( Facebook! Google! ) veut plus, il souhaite s'offrir toute la chaîne du LOISIR LUCRATIF car pour ces gens il est bien question de loisir et non de culture. Déjà les grandes maisons d'édition épurent leur catalogue de tous ces textes qui ne sont lus que par quelques intellos et quand elles font un effort la com. veille qui ne laisse plus passer grand-chose.

Apple vecteur de culture veritable ? On croit rêver ! (Songez à ce gadget ridicule qui sur un I Phone identifie des musiques et ne reconnait pas la quarantième de Mozart !)

Retournons en arrière au temps de l'avènement du CD. Qui dira à quel point, au nom d'un progrès qualitatif plus que douteux, les catalogues ont été nettoyés des oeuvres peu rentables? Giles, vous dites aimer la musique baroque. Vous devriez savoir que pour une Bartoli super-star super-chère mille formations de qualité ne peuvent plus s'exprimer. Il leur arrive de graver un disque, certes, mais qui le distribue ? Apple sur Apple store ?


le eBook n'est qu'une péripétie de la conquête financière du marché du loisir. Et si son argument est la modernité ( obligatoire ? ) je suis un résistant. Ceux que d'autres nomment un nostalgique pour dire démodé, dépassé, un peu perdu le pauvre!

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Examinons le problème de fond c'est à dire les œuvres, ce qui serait effectivement édité.

Je pense moi aussi que c'est le plus important et d'ailleurs je l'écris dans le deuxième paragraphe (« engloutis pas la vague Hachette […] »). Je précise que je parlais d'Hachette-USA, car Hachette de même que Gallimard et les autres grands éditeurs français tardent beaucoup trop à publier leur catalogue au format numérique ; les gens qui lisent pour lire, comme loisir, liront ce qui est offert, c'est-à-dire qu'ils liront le plus souvent en anglais (les livres numérique, je précise).

Quant à la culture, elle est un effort personnel permanent et il ne faut pas compter sur les distributeurs pour promouvoir la musique, la poésie, le théâtre, la peinture « difficiles », ni même la science, d'ailleurs.

Cet art "difficile", encore que difficile ne soit pas synonyme de "bon" ou " intéressant" et vice versa, il faut bien que quelqu'un se charge de le faire vivre !

Un auteur ne s'édite pas seul. ( l'auto-éditeur à de rares exception s'édite pour compenser les refus des éditeurs classiques) Un peintre n'est ni gallériste ni marchand de tableaux et un musicien ne produit pas plus ses disques qu'il ne possède de salle de concert !

Quant à lire des !Book en Anglais...Oui pour ceux qui lisent en Anglais ! Or parler, plus ou moins, bien anglais et lire au meilleur sens du terme sont deux choses bien différentes.

Une question pour finir : vous écrivez : "Les gens qui lisent pour lire, comme loisir" Vous désignez ici une ou deux catégories ?

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Vous désignez ici une ou deux catégories ?

Une catégorie : par exemple, les gens qui lisent le Livre Du Mois qu'ils reçoivent par la poste.

Je crois que notre discussion s'égare. Car ces gens qui lisent le livre du mois sont rarement des lecteurs bilingues, du moins en Europe!

En fait ce qui m'intéresse dans cette histoire d'ebook ce n'est pas le sort des lecteurs de best-sellers , eux seront toujours servis, ils sont le coeur de cible. On leur vend de mauvais livres, on leur vendra l'appareil en plus !

Mais les amateurs de littérature, ceux qui savent que la culture et la réflexion ne sont pas des luxes ou des passe-temps mais bien ce qui fait l'homme véritable, un être qui pense et se pense?

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Je crois que notre discussion s'égare.

En effet. À chacune de mes réponses à tes questions, tu rétorques que ce n'est pas ce qui est intéressant ; alors il ne fallait pas poser la question.

Giles a écrit:

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Je crois que notre discussion s'égare.

En effet. À chacune de mes réponses à tes questions, tu rétorques que ce n'est pas ce qui est intéressant ; alors il ne fallait pas poser la question.

Très drôle !!!

Bon. C'est promis, je ne poserai plus de questions.

Jean-Pierre... Jean-Pierre... Jean-Pierre...

Moi j'aime bien tes questions !!!

C'est le signe de l'éveil, de l'intérêt et du questionnement.

Certes, Jipi, mais j'aime bien qu'on y réponde... véritablement !

Question technique: peut-on importer et lire les livres disponibles sur Gallica?

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Certes, Jipi, mais j'aime bien qu'on y réponde... véritablement !

J'ai tout relu !!!

En fait ta question est la suivante (en résumant) : « Quelle est la chance pour les écrivains peu connus, mais de très grand talent, de se faire publier par la voie dont parle Gille ?

Et ce en ne passant par les sempiternelles éditions sur le Net qui ont l'art de publier des oeuvres, il faut le dire, souvent médiocres sur le plan littéraire.
Sans compter que sur E-book tu trouves aussi du grand n'importe quoi. D'autant plus que chacun peut facilement se faire éditer par cette dernière voie (ce que sous-entend Giles) et ce d'une manière facile (on devine les déchets !).

Bien compris ou non ?