Orthographe

Bonjour à tous et toutes,
Un éminent spécialiste de notre belle langue qu'est le français (un peu tarabiscotée certaines fois, mais que soit) m'a posé un jour la question suivante :
Comment écrirais-tu en bon français la phrase suivante ? :

Lustucruquemonpèrefutlapin

Je vous assure, je n'ai pas trouvé à ce moment-là.
Redwall

il faut l'écrire?


je me lance?


"qui l'eût cru que mon père fût lapin" ??????

Redwall a écrit:

Bonjour à tous et toutes,
Un éminent spécialiste de notre belle langue qu'est le français (un peu tarabiscotée certaines fois, mais que soit) m'a posé un jour la question suivante :
Comment écrirais-tu en bon français la phrase suivante ? :

Lustucruquemonpèrefutlapin

Je vous assure, je n'ai pas trouvé à ce moment-là.
Redwall

En fait la phrase exacte est : Lustucruquemonperefutlapin
Je l'ai corrigée dans ton message Redwall !

Qui va trouver ?

L'eusses-tu cru que mon père fût lapin? non? oui? rayer la mention inutile !!

Croire que se conjugue avec l'indicatif quand on croit que la chose est possible.

Il se construit avec le subjonctif quand on doute fortement. C'est le cas dans cette phrase.

Dans le cas de cette phrase, dans la mesure où l'on doute fortement, le verbe est donc au subjontif. (fût).

Quant à l'eusses-tu de Marie, je n'ai rien trouvé dans mes bouquins.

En résumé, je pense qu'elle a raison, en tout cas, elle n'est pas loin de la vérité.

La règle générale veut que la proposition subordonnée introduite par la conjonction "que" et complètant le verbe croire se mette à l'indicatif si la principale est affirmative et au subjonctif si la principale est interrogative, négative ou au conditionnel.

Je crois qu'il est là.
Je ne crois pas qu'il soit là.
Croyez-vous qu'il soit là ?
Croiriez-vous qu'il puisse être là ?

Mais on ne trouve pas nécessairement le subjonctif dans la subordonnée. Si le fait qu'elle exprime est réel et que c'est cette réalité que l'on veut exprimer, on met le verbe de la subordonnée à l'indicatif. Et le conditionnel si cette subordonnée exprime un fait éventuel.

Je ne crois pas qu'il pourrait être là.

Ici donc, selon le sens qu'on accorde à la subordonnée, on peut avoir un passé simple de l'indicatif (fut) ou un imparfait du subjonctif (fût). A vrai dire ce "fut" me gêne, j'aurais employé un autre temps...Mais puisqu'il est là.

Quant à "l'eusses-tu cru", c'est un plus-que-parfait du subjonctif à valeur de conditionnel passé deuxième forme. Il faut sous-entendre une subordonnée qui n'est pas exprimée.

L'eusses-tu cru (si je te l'eusse dit) que ton père fut lapin (ou là peint ou las...etc.)

Je préfère :

L'aurais-tu cru (si je te l'avais dit) que ton père était (avait été, etc). Mais c'est une autre histoire

Bien amicalement.

C.

Citation :

Lustucruquemonpèrefutlapin

Je connais cette phrase, elle se complétait ainsi lorsqu'un prof de français nous l'avait donnée :
Lustucruquemonpèrefutlapinluiquiétaittroppommedeterrequepourêtremarin
Je ne me souviens plus mais je pense que je l'aurai ainsi écrite :
L'eusses-tu cru que mon père fut là peint, lui qui était trop homme de terre que pour être marin ?

Ah ! là je comprends mieux Mais n'y aurait-il pas, cette fois, un "que" en trop ?

C.

oui oui bien sûr là peint mdrrrr bien sûr pfffffff!!

À mon avis la solution correcte est :

L'eusses-tu cru que mon père fût là peint, lui qui était trop homme de terre pour être marin ?


Comique ta suite Jim : je ne la connaissais pas !


Ne pas oublier le subjonctif : fût !!!


Redwall... tu es là ? :lol:

une autre une autre !! moi si j'avais pas pris le père pour un lapin j'avais "bon"

Jipi a écrit:

À mon avis la solution correcte est :

L'eusses-tu cru que mon père fût là peint, lui qui était trop homme de terre pour être marin ?


Comique ta suite Jim : je ne la connaissais pas !


Ne pas oublier le subjonctif : fût !!!


Redwall... tu es là ? :lol:

Moi non plus Jim. Oui, oui, je suis là mais j'avais la tête dans les nuages depuis quelques temps.
Tout à fait correct.
Je cherche une autre phrase pour bientôt. Je cogite
A+
Redwall