J'observe comme la tempête, peut-être un bien grand mot mais l'idée est là, retombe et comme la gentille et silencieuse monotonie de Passion des Mots se réinstalle comme un salon vidé du bruissement d'une soirée, abandonné au temps qui dépose sa fine poussière.
Il y a eu des mots, vifs, agacés, pervers, piquants, brutaux et d'autres qui se voulaient conciliants, rassembleurs, justes. Mais les mots sont partis sans le moindre profit, le plus petit butin de tel ou tel, et il ne reste que le silence que vient troubler de temps à autre une recension, une impression, une réaction sur un événement du monde.
La dispute, la querelle, l'opposition des ego dressés n'étaient pas agréables et même disons-le détestables par certaines bassesses révélées mais c'est, me semble-t-il, le nerf vif de Passion des mots sans lequel hélas l'eau morte s'en va vers le croupissement !
Jusqu'à la prochaine incartade, le prochain mot de trop qui titillant ce fameux nerf singera de nouveau la vie même.
Magnifique ou consternant ? Qui le dira?