Ils sont nombreux, nombreux/nombreux… Ils n’ont pas de nombril mais plutôt un trou d’ bale - ce qui revient au même - tous ces zoziaux, pierrots perruches zé perroquets… Qui viennent sur les rebords de fenêtres - comme par hasard à la sortie des nuits glacées, jetés d’un ciel qui les a pissés en confettis à plumes ou venus des confins d’un désert…
Et de leur nombril de bale, ils ont pété, pété/pété… Pété jusqu’à ce que sourires et regards s’ensuivent, de ces bébêtes à deux pattes allant venant derrière la fenêtre…
« Eh, bébête, t’as vu? Je pète! Et t’as sentu? Tiens touche moi le nombril de bale : cette humeur ne te fait pas bander? »… Ils pètent tous ainsi, les zoziaux, sur les rebords de fenêtre!
Et, si la bébête à deux pattes n’a pas de sourire ni de regard, si elle tarde à tourner la tête vers la fenêtre… Ou si elle fait claquer le torchon parce que le zoziau a rayé la vitre de son bec, alors voici que le zoziau zézaye des zézaiements de scie à métaux…
Quoi qu’il en soit… Sourire ou regard accueillant, petites graines déposées sur le rebord de la fenêtre, coup de torchon ou main tendue… Le zoziau n’entre pas souvent dans la maison pour y entendre ce que zézayent les yeux des bébêtes à deux pattes allant et venant derrière la fenêtre…
Il faut dire aussi, que les « nombrils de bale » sont légion… De part et d’autre du rebord de la fenêtre…
Il faut dire encore, et sans doute très fort en le « pétant » si possible sans humeur… Qu’il est de ces maisons où les nombrils sont des yeux avec de vrais regards… Et qu’un « vrai regard » ne baisse jamais les yeux, ne se pose jamais sur tout ce qu’il voit en zézayant « Viens/viens beau zoziau et zézaye, zézaye, zézaye à tout va! »