Poèmes de Jipi

Trop mignon ton Bravo Fée !
Merci ! Incroyable d'ailleurs cette image !

Jipi,
Je découvre tes poèmes et je ne peux qu'aimer...
Tu écris comme quelqu'un qui est proche de moi et dont, je ne dévoilerai pas son identité pour le préserver.
Merci Jipi

Merci, Christine, pour cette appréciation concernant mes poèmes...
J'en suis très touché !

En lisant tes textes, je ne m' étonne pas de ton amour pour le surréalisme.
C' est tout simplement très beau...

Bonsoir Jipi

"Reviens à ton silence au langage de tes gestes..."

Un diamant ce court poème!
Même si j'essaye encore de me frayer un chemin dans vos obsessions.
Je lis et je relis dans l'attente d'un sens qui m'échappe encore!

La poésie, pour moi, est la saisie de "l'intime" des mots au moment même, où sous votre plume et dans votre forge, ils sont devenus sens.

Permettez-moi de m'en imprégner encore. Merci du plaisir des mots et de l'insoumission du sens.

Merci pour vos commentaires, cette découverte de mes textes.
Ces commentaires me touchent sincèrement. Vous avez raison... il faut du temps pour non pas dompter les sens (ce qui serait inconvenant pour la poésie) mais pour se laisser pénétrer par les mots qui libèrent un jaillissement, un foisonnement d'images qui vont à la rencontre de notre imaginaire...

Au poète Jipi

Dompter les mots serait les refroidir. Affaire d’iconoclaste!
Mais les saisir, c’est outre les faire siens, espérer y trouver un apaisement à ses hantises.

Vos poèmes sont beaux, généreux et au plus près de l’Etre. Ce que je retiens, ce n’est pas le langage, vous en êtes un fin artisan, c’est évident, mais la sensibilité. Une sensibilité masculine aussi exacerbée, par les temps qui courent, est d’une rareté et d’une richesse!

C’est la première fois que je réfléchis sur des écrits poétiques et que je fais part de mes commentaires directement au poète. Cela m’intimide. Sincèrement.

On ose tout et rien en l’absence du créateur. Jusqu’à le dénaturer. J’avance donc sur la pointe des pieds…

« Je voudrais
ta main comme un oiseau dans le sommeil
[…]
jusqu’à la douleur par ivresse
[…]
Je voudrais
ton regard comme un signe infatigable
[…]
brille l’horizon quand se replie le néant
[…]
ton regard comme sève pour y cerner le ciel

Très bel hommage à la femme. Vous lui donnez presque la raison de son Etre. Puisqu’elle est promue signe. Puisqu’elle nargue le néant. Puisqu’elle est sève.

Moi qui suis obsédée par la mort pour l’avoir vue en direct, grâce à la sensibilité de votre plume, je sens légère mon étoile au monde!


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«  Car elle ignore tes mots moins visibles au sommet du cœur
[…]
Car lui importe peu l’éclosion trop vive de tes mots »

Déroutant cet hymne au silence de la parole! ( La parole si nécessaire à la femme car purificatrice et revigorante. )

Vous soulignez au moyen de la litote et finement, la brutalité de la parole qui ne saurait - quelquefois - valoir le geste, souvent, beau et dense. ( Plus facile aussi à entreprendre que le mot, car muet. Non? )

Très belle poésie. Sensible. Une invite au Beau. Une gestuelle masculine, me semble-t-il, également.(?)

« Sûrement la vision pleure de tant d’éblouissement »

L’émotion de l’Homme, sa douleur devant l’éclaircie, le Beau. Tant son désir en est grand!

Pourquoi aimer nous fait pleurer ?
Pourquoi la réponse de l’autre nous émeut-elle si fort ?
Ne s’agit-il pas de cette angoisse existentielle si vieille qui nous fait dépendre de l’autre, nous le rend si indispensable et nous rend insupportable la solitude ?

N‘est-ce pas parce que « l‘homme …se déchire dans un bruit de sang »,

« Et cette pente rouge comme une longue cruauté… »,

Et « le salut rauque de nos lèvres incendiées » ?


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« Je veux craquer la fougère triste de tes yeux »
[…]
« Je veux renoncer à nos cœurs parallèles »

Quelle fougue ce « Je »! Quel besoin de vie, quel besoin de l’autre et de soi!

L’Existence est une randonnée à deux où l’autre dans une si belle générosité veille à la tenir animée

Ce « Je » tout en désir est l’adversaire de la mort, à force de lui tenir tête et de lui imposer l’Etre et l’être heureux!

Avant de « se jeter de si haut dans l’océan des bouches mortes » !

Une poésie de vie où alternent le chaud et le froid, l’intense et le vide.
Le tout est dans la cadence. Mais quand l’autre est orfèvre de mots, chasseur de maux, le renouvellement est une promesse tenue!


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« Je fais craquer ton souffle avec mes gestes égarés
[…]
…..jusqu’au retour sur cette terre de cendres »

Un retour probable car un musicien veille à noyer les velléités de l’ennui.
Cette musique de vie dans le creux de l’oreille est la vôtre Poète.
La tienne Jipi.
Merci.

Merci Sam pour ces petites fleurs qui m'apportent un peu de fraîcheur entre deux corrections de copies dans un grenier à 35° minimum.

Je reconnais, à travers tes mots et tes petites fleurs, ta sensibilité et ton intérêt pour l'autre, chose tellement rare de nos jours...

Merci jipi! Moi-même je corrige beaucoup en ce moment. Je termine bientôt.Il fait très chaud à Tunis en ce mois de juin! L'été bat son plein et les climatiseurs tournent à fond.C'est l'excitation générale d'un début d'été et ce n'est pas toujours facile quand on boucle une année de travail.Vous me manquez tous! A très bientôt!

A bientôt Sam et surtout garde la forme !

Jipi ; tes mots délivrent des houles de vie. Ils ne peuvent pas laisser indifférents, sais-tu pourquoi ? Parce que tu écris avec tes tripes.
J'aurais quelques suggestions à te faire, mais il s'agit tellement d'une perception personnelle que j'hésite, après tout.

Tu fais partie de ceux que je lirais sans effort, avec délectation et avec le sentiment qu'on habite la même planète. :respect:

Merci Romane pour ta lecture des poèmes jipiesques !!!

Une petite remarque que je fais en qualité d'auteur et qui n'engage en rien Jipi au nom duquel je ne me permettrais pas de parler.

Le lecteur est de fait en droit de critiquer ce qui lui est donné à lire ( en général il ne s'en prive pas !)

Mais quant à donner des conseils ou des suggestions ( comme dit Romane) c'est de l'ordre où bien d'une direction littéraire éditoriale ( c'est à dire compétente et acceptée) de l'intime ( relation proche de notre création) ou en réponse à une demande explicite.

Peut-être est-ce simplement une nuance de vocabulaire mais après tout les mots comptent, n'est-ce pas?


Ps : Romane m'a fait songer à ces lecteurs qu'on rencontre si souvent dans les alons ou les signatures:

" Votre roman est mèèèèèèèrveilleux, MAIS je trouve que la première partie est un peu longue, le style trop ampoulé et le sujet un peu banal. Si vous permettez, personellement, j'aurais une ou deux suggestions à vous faire...Vous ne notez pas ?? "

Tu m'as bien fait rire ce matin Jean-Pierre !!! Même si Romane est sans doute pleine de bonnes intentions, ton analyse à propos des commentaires est tout à fait exacte. J'essaie aussi d'être attentif à cette distinction, on devrait dire à cette « tristinction » et donc ne pas émettre de suggestions si on ne me les demande pas !!! Question de vocabulaire sans doute comme tu le dis. Il est clair que lorsqu'un membre dépose un texte on devrait davantage percevoir ses intentions. Bref encore un petit article intéressant à écrire à ce sujet dans un autre salon !

Cher Jean-Pierre, tu m'as bien fait rire.

Ceci dit je suis d'accord avec toi pour la définition que tu donnes (qui n'est cependant pas complète, à mon sens), mais pas tout à fait sur le portrait que tu dresses de ce que je serais selon toi. Déjà je fuis les salons pour précisément ne pas rencontrer ce type de personnes. Ensuite, tu me verras très rarement arriver pour suggérer, si l'auteur ne le demande pas. Je sais passer mon chemin, car....

... car pour revenir sur la définition que tu donnes au sujet des conseils et suggestions, je dirais quand même que tu es encore en deça car j'ajouterais qu'il faut avoir longuement observé l'humain pour arriver à comprendre les motivations de l'écriture, puis les motivations du geste de montrer ce qu'on écrit. C'est là que tout se complique...

J'ignore totalement comment les gens perçoivent les textes, les oeuvres d'art en général.
Perso, je ne me permettrai jamais de faire une suggestion sur le fond. Simplement parfois la forme "râpe" ou manque à peine un peu d'harmonie. Parfois les maladresses s'accumulent. Il faut beaucoup de finesse pour aider quelqu'un à trouver SON chemin d'écriture, mais il faut aussi l'aider lorsqu'il est en demande. Il ne l'est pas toujours, même s'il s'inscrit au sein d'un atelier.

En réalité, à la technique se mêle la psychologie de l'Etre, et son parcours de vie... pas facile ?
Peut-être. Mais on y arrive quand même.

Je rencontre ces problèmes depuis des années tant au sein de l'atelier d'écriture que j'anime, qu'au sein des ateliers théâtre et de la troupe dont je m'occupe. Mais... mais quelles richesses il en sort.


Voilou.
Bien amicalement,
Romane

Jipi a écrit:

même si Romane est sans doute pleine de bonnes intentions

Mon dieu non. Je ne faisais que passer et dire ce que MOI j'ai ressenti.
L'auteur a tous les droits.

Extravagante et déprimante défaite des enseignants de lettres ( dont je suis !) qu'après des années de mises en garde et d'explications certains s'obstinent à penser qu'une forme existe qui serait indépendante du fond !

Aucun art, faut-il le répéter ( mais oui, il faut ! ) ne peut être art sans forme, être art sans fond, être art sans fusion intime forme/fond.


Ensuite que l'on souhaite décortiquer ( autopsier le cadavre ? ) c'est affaire d'exégétes dont on sait qu'ils sont à la création ce que le critique gastronomique est à la cuisine : un visiteur plus ou moins anonyme, plus ou moins utile, plus ou moins honnête, plus ou moins partial mais toujours menaçant.

J’ai beaucoup aimé vos poèmes, Jipi.
Je ne sais pas trop quoi vous dire, les autres membres se sont tellement bien exprimer dont je ne vais pas les répéter.
On ressent beaucoup de sentiment réel de la vie et c’est vrai une mise en valeur de la femme et l’homme dans l’amour avec une tendre douceur.
Bravo !

Avec retard, je vous remercie Mireille !

Un tout grand merci pour ce beau commentaire, Empreinte des Mots.
Très touché !

Beaucoup de beauté forte dans ce texte. Poésie de photographe qui construit une image de lumière aux noirs et blancs durs et contrastés à l'extrême comme est extrême l'instant évoqué.

J'aime aussi la modernité de la facture:

Sans ostentation du genre "voyez comme je suis d'avant garde! "

Mais débarrassée de la versification plusieurs fois centenaire que certains s'obstinent à cultiver le plus souvent par pure ignorance de la poésie actuelle. ( J'adore Mozart mais je n'imagine pas un compositeur actuel refaisant une quarantième symphonie!)


Bravo Jipi !