Jeu littéraire : le plus mauvais texte truffé de clichés !

Je vous propose de poursuivre le petit texte (minimum une phrase) que je vais commencer à écrire (imaginons un début de roman). On arrêtera une fois que l'on a atteint 50 phrases, car il faut bien s'arrêter un jour !
Ce texte est mauvais, car il est truffé de clichés. Voici une définition personnelle du cliché (ou lieu commun ou stéréotype ou poncif): une idée, une expression, un thème... tellement lus, vus ou entendus qu'ils ne sont plus originaux.
Au moins les clichés font sourire certains lecteurs...
Il faut savoir que plusieurs romanciers et poètes (même édités !) en usent sans se rendre compte de certaines platitudes utilisées !!! Alors qu'une des premières règles d'or est de tenter de les éviter, car notre esprit en est imprégné souvent d'une manière inconsciente. À mettre parfois en rapport avec les « bourdes » d'écrivains célèbres signalées par Laurencja.

À vous de faire preuve de médiocrité !!!

Je commence :

Lolita, couchée sur le sable doré, avait ses yeux embués de larmes, car son amant venait de la quitter. Sa longue chevelure blonde brillait dans le soleil d'été.

Citation :

À vous de faire preuve de médiocrité !!!

Ah ben non, je serais bien capable de gagner pour un coup... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Elle s'endormait , bercée par le bruit des vagues qui lui rappelait qu'elle était enfin en vacances, sans cette satanée rupture, elle aurait pu savourer la chaleur douce de ce soleil couchant

Excellent Marie ! MDR

Vas-y Fée alors !!! :lol:

L'éclat lumineux de l'astre diurne ne parvenait pas à dissiper la brume qui s'emparait d'elle, corps et âme. "D'amour en amour, on imagine que l'on va réussir un jour par se retrouver, pour soi et pour les autres ; en fait, on n'en finit plus de se perdre", se disait-elle, dans un sursaut d'amertume étudiée...

c'est terrible, quand il s'agit d'etre bon, je suis nul, et quand il s'agit d'etre nul, je suis bon. je crois que j'ai un avenir tout tracé dans l'écriture cliché...

Le vague à l'âme l'enroulait telle la déferlante qui s'offrait à son regard. Elle ne put cependant s'empêcher de sourire à cette écume des jours que son dernier amant Boris semblait maintenant projeter dans les delices de ses souvenirs...

c'est trop injuste ! (calimero, c'est moi...)

1) Très drôle Rem ! Mais non ! Ne te diminue pas ! :lol:
J'ai lu ton article sur ton site (très bien écrit) et plusieurs de tes écrits dans Passion des Mots sont intéressants.
Belle continuation en tous cas du texte-clichés !

2) Paul H... je commençais à désespérer de ne point te voir !
Bravo pour ce prolongement !

Je vous le disais... un sujet historique... je le pressens !!! :lol:

Ainsi, dans la croissance zéro de son bonheur, elle s'evertuait à se fondre dans le bleu de l'océan limpide et sauvage, afin de retrouver un peu du bleu des yeux de son amour perdu, eros déchu par la vie qui passe.
Soudain, elle se rappela leur première nuit d'amour.
-"Alors, heureuse?" lui avait il dit, caressant sa longue chevelure blonde dont les reflets argentés frémissaient sous ce bonheur infini.


:face: :face: "croissance zéro=cliché de discours politique", ça marche? :lol:

Le souvenir de cette première étreinte réchauffa son corps mais elle ne fondit pas comme la glace au soleil car la chaleur éphémère fit place très vite au vide froid et désespéré du manque. Lolita s’accrochait au souvenir comme on s’accroche à la vie, mais en vain, car celui ci disparaissait déjà... C’était écrit.


(la je crois que c'est vraiment très mauvais , ptet que je peux envoyer mes paroles à Obispo ? )

Non, il ne fallait pas céder au désespoir ou s'enfermer dans de sombres délectations moroses. Lolita se leva, prit ses affaires et remonta la plage, non sans adresser un dernier regard dédaigneux à ces vagues imbéciles, qui n'en finissaient pas de s'échouer sur le sable, comme d'impossibles désirs d'amour sur le mur de la réalité et de la désillusion...

Ah ! Ce n'était donc qu'un rêve !
C'est trop bon Rem ! Médiocre on a demandé !!!
Je te taquine !!! :lol: :lol: :lol:

Mais soudain elle perçoit une sensation étrange, car tout au loin, là-bas, elle semble deviner la silouette d'un homme qu'elle pense être Manu!
Cet homme qu'elle avait rencontré un soir par hasard, lui avait fait comprendre que la vie peut être simple et que cette simplicité est belle!
Et plus elle avançait, plus cela se confirmait. C'était bien Manu avec sa démarche si particulière et son port de tête très spécifique!
Combien de minutes encore la séparaient de lui?... Elle est longue cette plage, elle n'en finit plus, pensait-elle.
Déjà à cette distance elle commençait à sentir cette énergie invisible qui émane de son corps, cette sensation bizarre qui la pénètre de part en part.
Le monde n'existait plus, il n'y avait plus qu'elle, et là-bas, lui!

en même temps, c'est une blonde, donc c'est logique que le texte soit médiocre et incohérent. comment faire un livre intelligent sur une blonde...

On se serait cru dans un des ces films sentimentaux où les amoureux, au soleil couchant, au bord d'un plage couraient tous les deux l'un vers l'autre pour se rejoindre en hurlant "Boris, Lolita (c'est bien comme ça qu'elle s'appelle...soudain j'ai un trou)...et on entend alors comme dans les films Bollywood, la musique retentir et des danseurs et des chanteurs bigarrés...Ah l'amour !!!


(alors là j'ai essayé d'être la plus médiocre possible)

Merci shanti pour ta participation !

Voici le cinquième récapitulatif du texte. Merci de ne poursuivre que ce texte et de garder sa thématique.

Lolita, couchée sur le sable doré, avait ses yeux embués de larmes, car son amant venait de la quitter. Sa longue chevelure blonde brillait dans le soleil d'été. Elle s'endormait, bercée par le bruit des vagues qui lui rappelait qu'elle était enfin en vacances. Sans cette satanée rupture, elle aurait pu savourer la chaleur douce de ce soleil couchant. L'éclat lumineux de l'astre diurne ne parvenait pas à dissiper la brume qui s'emparait d'elle, corps et âme. « D'amour en amour, on imagine que l'on va réussir un jour par se retrouver, pour soi et pour les autres ; en fait, on n'en finit plus de se perdre », se disait-elle, dans un sursaut d'amertume étudiée... Le vague à l'âme l'enroulait telle la déferlante qui s'offrait à son regard. Elle ne put cependant s'empêcher de sourire à cette écume des jours que son dernier amant Boris semblait maintenant projeter dans les délices de ses souvenirs...
Ainsi, dans la croissance zéro de son bonheur, elle s'évertuait à se fondre dans le bleu de l'océan limpide et sauvage, afin de retrouver un peu du bleu des yeux de son amour perdu, eros déchu par la vie qui passe.
Soudain, elle se rappela leur première nuit d'amour.
-« Alors, heureuse? » lui avait il dit, caressant sa longue chevelure blonde dont les reflets argentés frémissaient sous ce bonheur infini.
Le souvenir de cette première étreinte réchauffa son corps mais elle ne fondit pas comme la glace au soleil car la chaleur éphémère fit place très vite au vide froid et désespéré du manque. Lolita s’accrochait au souvenir comme on s’accroche à la vie, mais en vain, car celui-ci disparaissait déjà... C’était écrit.
Dans l'air obscurci, flottaient maintenant des parfums enivrants et la jeune femme se laissa bercer au chant du crépuscule ; la lueur de ses yeux s'éteignit et les vagues vinrent la couvrir pour l'emporter à tout jamais.
Non, il ne fallait pas céder au désespoir ou s'enfermer dans de sombres délectations moroses. Lolita se leva, prit ses affaires et remonta la plage, non sans adresser un dernier regard dédaigneux à ces vagues imbéciles, qui n'en finissaient pas de s'échouer sur le sable, comme d'impossibles désirs d'amour sur le mur de la réalité et de la désillusion...
Mais soudain elle perçoit une sensation étrange, car tout au loin, là-bas, elle semble deviner la silouette d'un homme qu'elle pense être Manu ! Cet homme qu'elle avait rencontré un soir par hasard, lui avait fait comprendre que la vie peut être simple et que cette simplicité est belle!
Et plus elle avançait, plus cela se confirmait. C'était bien Manu avec sa démarche si particulière et son port de tête très spécifique ! Combien de minutes encore la séparaient de lui ?... Elle est longue cette plage, elle n'en finit plus, pensait-elle.
Déjà, à cette distance, elle commençait à sentir cette énergie invisible qui émane de son corps, cette sensation bizarre qui la pénètre de part en part. Le monde n'existait plus, il n'y avait plus qu'elle, et là-bas, lui !
On se serait cru dans un des ces films sentimentaux où les amoureux, au soleil couchant, au bord d'un plage couraient tous les deux l'un vers l'autre pour se rejoindre en hurlant « Boris ! Lolita ! » et l’on entend alors comme dans les films Bolywood, la musique retentir et des danseurs et des chanteurs bigarrés... Ah l'amour !!!

Amour passion, Amour toujours! Cet amour lui donnait des ailes, la rapprochant peu à peu de son Apollon au sourire de miel. "Boris!" Que de promesses offertes dans ce corps aux muscles d'acier!"Lolita!" Il lui ouvre ses bras, elle l'enlace, conquise, et plonge son regard mouillant dans le feu de ses yeux.