Hier soir j'ai regardé ( en video) Le Gout du saké d'Ozu. C'est je crois le dernier film de ce maître du cinéma japonais et c'est un chef d'oeuvre mais ce n'est pas ce qui me conduit à écrire ici. En effet, j'ai été frappé par une esthétique de la ville ( nombreux plans fixes de transition entre deux scènes qui sont en réalité des photographies ) qui n'est pas sans rappeler certaines réalisations photographiques de Jean-Pierre Leclercq.
Les spécialistes du cinéma japonais affirment que l'esthétique d'Ozu n'est pas spécifiquement japonaise comme le pensent souvent les spectateurs occidentaux mais propre à l'auteur lui-même, cependant aucun n'a jamais vu qu'elle était peut-être et contre toute chronologie...Belge !