LA MEUTE DES HONNÊTES GENS de Laurence Biberfeld (France).
On est dans les Cévennes. En 1906, le patron de la filature, Lazare Volquès, est retrouvé égorgé. Au même endroit, un siècle plus tard, le maire du village, Gérard Volquès, est retrouvé la gorge tranchée. Polar noir, social et rural.
Ce roman nous permet surtout de découvrir l'atmosphère villageoise liée à ces deux époques, les conditions de travail pénibles des ouvriers (surtout des femmes) considérés pratiquement comme des esclaves. Et ce sont ces gens-là qui sont souvent désignés comme les coupables par la meute des honnêtes gens.
L'auteur, au-delà de son talent littéraire, nous révèle sa capacité à nous offrir des personnages complexes que l'on n'oubliera pas.