yugcib Membre
Nombre de messages : 2007 Age : 76 Localisation : 186 route d'Audon 40400 Tartas Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Au fil des mots et des visages 18/5/2006, 08:46 | |
| Comme je vous l'ai annoncé, j'ai créé une nouvelle rubrique sur mon site : AU FIL DES MOTS, dans la catégorie VISAGES. Une sorte d'anthologie yugcibienne de vos mots, petites phrases "historiques"... Et je vous invite donc à la découvrir... ça ne fait que commencer : si je ne meurs pas prématurément, j'en ai pour des années, ce sera une immensité... De toute manière, je fais dans le "Géant"... surtout dans ce domaine qui m'est cher : celui de tous ces visages que j'aime. J'adore dire du bien et tout le vrai que je sens, des gens que j'aime... Mais il m'arrive aussi de dire du bien, de gens qu' à priori je ne "sens"pas... que je n'aime pas ou que j'apprends à aimer. Je sais bien que "ce meilleur de soi même" qu'on croit avoir... et dont on peut, à juste titre, être fier... n'est pas toujours, pour l'autre, ce meilleur! | |
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yugcib Membre
Nombre de messages : 2007 Age : 76 Localisation : 186 route d'Audon 40400 Tartas Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Au fil des mots, suite... 20/5/2006, 07:27 | |
| 20 mai 2006, Si j’ai ouvert cette rubrique, c’est parce que j’éprouve le besoin de me sentir relié à l’esprit de la personne à laquelle je pense ou avec laquelle je suis en contact. Sans doute beaucoup de gens ne sentent pas en eux ce besoin là, ou bien le sentent différemment de moi, ou pour des motivations qui leur sont propres… Je peux donc rencontrer en l’autre quelque chose qui me ressemble ou qui est différent. Bien sûr, je le dis, si cela « me ressemble », alors j’en suis fou de joie ! Mais si c’est différent, cela m’interpelle et je m’interroge… Et, très curieusement, par cette différence, je me sens moins seul. Il y a dans la ressemblance, parfois, même si elle rapproche les êtres au point de ne plus se passer de se voir ou de s’écrire, comme un prolongement de cette solitude en soi… Et dans cette solitude là, viennent des pudeurs, des silences, des élans prisonniers du rêve, des mots qui ne viennent pas, des gestes que l’on ne fait pas… Ah ! La solitude à deux… quand on se ressemble trop ! Ce régal absolu de s’être trouvé et de s’être jeté l’un sur l’autre, de la totalité de soi !... A l’orée de ce « désert » qui peut venir ! | |
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