Francine Allard rides again!

J'ai tenté de participer à moult forums intéressants. Quel plaisir.com qui était le même qu'ici en terme de caractère, d'environnement visuel, mêmes sujets etc... et il a été volé par quelqu'un d'autre.
J'ai écrit durant 5 ans sur le Matinternet et sur le forum de l'UNEQ.
Je suis écrivaine sans le sou.
Je suis très prolifique et je cherche des conversations intéressantes.
Peut-être qu'ici, je trouverai.
J'habite la rive nord de Montréal à la campagne.

Oh!

Ne seriez-vous pas mon écrivaine préférée: " Francine Allard "?

Si oui, ca me fait très plaisir de voir s'aligner vos mots ici,

Humm...Par la tournure de vos phrases, je crois que oui!

Ayez une brève pensée pour le petit gars qui à pris votre défense dans le forum de l' UNEQ, et vous devinerez qui se cache derrière " le ti-papillon " qui est ici a jacasser encore.

Bienvenue dans la place!

En passant: j'adore votre signature.

Un coucou pour l'instant et bienvenue parmi nous !

Je suis très contente de votre accueil à tous.
Merci de m'avoir rappelé que je m'étais inscrite à ce forum.
Je suis en train de lire une quarantaine de premiers romans pour un jury et je suis découragée de ne plus trouver de ces oeuvres du tonnerre parmi les jeunes. On parle du manque d'habiletés linguistiques chez les jeunes enseignants, pourquoi n'en serait-il pas de même chez les jeunes écrivains? Des jeunes psychologues ou des jeunes médecins?
La littérature nous apprend l'âme d'un peuple et je vois que des romans de la relève, on a congédié le couple amoureux, les relations sexuelles saines, la relation père-enfant, le voisinage, la camaraderie, la fidélité et oh! la culture. 90% de ces auteurs de la relève que je lis en ce moment sont... profs de littérature. Il y en a même une qui raconte qu'elle profite que ses élèves soient en examen pour... se faire de petites papouilles bien placées entre les deux gros orteils... tellement son amoureux lui manque! Ayoye! Je me range du côté de Victor-Lévy Beaulieu quant à l'écriture des jeunes. On est trop vieux pour ça!

Yahooo, voilà qui promet !
J'espère que tu donneras bientôt de tes nouvelles et qu'on pourra te lire souvent !
Tout aussi découragée et décontenancée que toi pour l'âme de notre peuple... mais il y a des jeunes qui ne sont pas comme tu le décris, et plus qu'on ne pense sans doute n'écrivent-ils pas, ou peu, de peur de ne pas correspondre à l' "ambiance" du temps...
non, non, je ne me sens pas concernée

Laurencja

Bien sûr, il y a une forte tendance chez les babyboomers comme moi, de généraliser. Je connais une foule de jeunes (22-28 ans) qui n'écrivent pas, mais qui cherchent désespérément un moyen de nous contacter dans notre bulle. Ils la confrontent, la piéinent, la molestent. La bulle finira par éclater et nous nous retrouverons avec les mêmes questionnements, les mêmes préoccupations: l'amour, le visage de Dieu, l'enfance brisée. Je tenterai de ne jamais oublier qu'il y a des jeunes qui ont une autre vérité que la mienne. Pas facile. J'espère seulement qu'ils ouvrent leur regard sur un certain passé dont je fais partie.

Tu as raison Victoria!

J"avais aussi remarqué ce fait. Je ne vaux pas cher pour écrire, mais pour lire, depuis l'âge de 14 ans que je le fais, et je n'ai jamais comptabilisé le paquet de bouquins qui ont défilés devant ma face lette.

Je trouve qu'ils sont d'e plus en plus rares , les livres qui vont réussir à nous emmener en voyage, qui vont nous poigner jusqu'aux tripes, nous faire passer la nuit debout...

J'en vois beaucoup qui veulent suivre les traces de Madame Rowling en tentant d'écrire le nouveau Harry Potter des années 2006.

J'avais toujours pensé que des profs de littérature, ca pouvait ne pondre que des ches-d'oeuvres, des classiques.

La vérité est donc: tout autre!

Très intéressant comme commentaire ici!

Réécrire Harry Potter, hein? Je pense qu'il y a un bon pas dans une direction qui s'appelle l'imaginaire. Et je suis cent fois d'accord. Écrire des romans réalité, du genre que ton frère de 8 ans est toxico, que ta mère sort avec ta prof d'éduc et que ton père te fouette avec sa ceinture de punk en métal... j'en ai assez! Que l'on veuille montrer au lecteur qu'il n'est pas seul dans sa misère, c'est bien. Mais si l'on veut qu'il apprenne à écrire, il faut qu'il lise des textes bien écrits, bien ficelés et dont le vocabulaire est plus riche que euh... ben... ah... cool...
Je préfère les romans qui suivent l'exemple de JK Rowling. Faut avouer que les Harry Potter sont bien écrits, que le vocabulaire est riche et que personne ne lui a dicté sa façon d'écrire. Vive les Brian Perro, les Anne Robillard, et tous les autres qui arrivent à sauver les jeunes lecteurs de leur propre réalité qui n'est pas toujours... propre.

Que de messages en si peu de temps !

Je souhaite la bienvenue sur le site, Victoria. Et au plaisir de te lire.

Marie

Quand une verbomoteur (en anglais, une jolie expression loose mouth) a l'occasion de s'exprimer sur un bon forum, elle en profite. Merci.

Réécrire le Harry Potter!

Moi aussi je crois qu'il y a du bon dans ceci: la stimulation que ca apporte, le coup de fouet dans les neuronnes!


L'an dernier, je discutais avec un gars au travail et on trouvait ( cela va dans le sens d'une partie de ton message Victoria ) que plusieurs n'inventaient, ne créaient plus rien. Il parlaient à redondance de leur petit frère de 8 ans toxico... De la mère qui butinait les hommes, étant divorcée etc...


On jasait ce cela et aussi de: certains ressortent et dépoussièrent les vieux livres, le dépoussières, se payent les droits d'auteur et les repondent un peu différemment , en y ajoutant: Hé, c'est cool ca! Des super à tout de bras etc.


J'aime mieux le roman qui développe le suspence absent de sang et de violence, sauf peut-être à la toute fin, à son dénouement. Faut quand même pas tout étouffer!

C'est juste un goût personnel, et les goûts sont dans la nature.

Heureusement!

Longtemps, j'ai cru que tous les goûts étaient dans la nature. Mais avec le temps, j'ai compris qu'il y a le bon goût et le mauvais goût. On peut dire que l'on n'aime pas un certain genre de peinture contemporaine, soit. Mais avant, il faut avoir vu beaucoup de tableaux, des expositions, lu sur le sujet, comparé: on appelle ça la référence. Quand un type qui ne lit jamais me dit qu'il n'aime pas tel genre de romans, je le respecte, mais je ne me fie pas à lui. Il n'a pas de références. C'est pareil dans tous les domaines. Les voitures, le vin, la musique. Alors, tous les goûts ne sont que dans la nature de ceux qui s'y connaissent. Je connais la littérature comme le fond de ma poche. C'est ce que je déplore: les jeunes ne comprennent pas cela et ne font pas confiance en la connaissance des plus vieux. Ceux qui savent. Et ça crée des frictions. Fred Pellerin disait ce matin à Gilles Vigneault: ma bouche est empreinte des mots des vieux. Pellerin est jeune, mais il respecte immensément ce que les plus expérimentés lui apportent. C'est de cela que je veux parler quand je parle de l'écriture de la relève. Il ne devrait même pas exister des prix pour la relève. On publie les romans de la relève, c'est déjà une récompense. Ils n'ont pas assez d'expérience pour recevoir un prix.

Message de l'administrateur : Votre conversation est vraiment passionnante, mais j'aimerais qu'elle puisse se poursuivre dans le salon LITTÉRATURE ET LANGAGE qui est vraiment le lieu adéquat pour cet échange qui peut intéresser tout le monde alors que ce salon est plutôt réservé à l'accueil des nouveaux membres. Merci pour votre compréhension. Et si Victoria proposait un sujet dans le salon LITTÉRATURE afin de poursuivre l'échange ? Je veux bien le créer si vous le souhaitez.
Merci de votre compréhension

Excuse-moi Jipi, mais je suis habitué à jaser de films sur le bord de la route en plein soleil en été, les autos et semi-remorques nous passant presque sur le bout des pieds. Je jase de livres dans des trous de boue en été, lorsqu'on fait des traverses et des ponceaux, comme je peux discuter de recettes de cuisine en pelletant de la neige avec un collègue de travail et j'en passe.

Je ne m'étais jamais arrèté à penser à écrire aux bons endroits, j'ai appris quelque chose ce matin au moins. Je vais me coucher moins niaiseux ce soir ( j'espère que ma femme va s'en rendre compte)...Je blague.


Je vais t'avouer un secret: je suis allé dans le salon littéraire, mais si je n'y écris pas, c'est que je ne suis pas de calibre pour le faire. Les discussions sont de : trop hautes volées pour mes neuronnes de vieux bûcheron. Je ne comprend pas 50% des termes et des expressions qui y sont décrites etc.

Ce n'est pas volontairement , mon manque de participation dans le forum, c'est qu'il est de plusieurs coches au-dessus de mes capacités.

Une fois, en 2003, un ami m'a dit: je me suis inscrit dans un forum, et crois-le ou non, j'ai été incapable d'écrire une seule ligne, il m'a dit que les discussions étaient trop profondes pour lui.

J'avais de la misère à y croire, mais je le vois ici et je le vit.

C'est comme au casino de Montréal: plus tu montes, et plus le tapis est épais et feutré et les gambler's de calibres internationnaux.

Il y a certains salons que j'évite volontairement. Je me sens comme une limace, à la traine; vis à vis les participants, alors, comme je ne suis pas masochiste pour cinq sous, autant ne pas me torturer volontairement.


J'aime beaucoup les écrits des membres ici, mais incapable d'émettre le moindre commentaire et critique, le faire sur des choses que je ne comprend pas, ca serait idiot de ma part.


La qualité des membres ici, est tellement élevée, que voilà, c'est la réalité!

Mon cher Papillon,

Mon message sera très court !
Toi, tes écrits, tes mots, tes pensées sont splendides et ont leur place dans Passion des Mots qui ne sera jamais un forum élitiste !
J'accorde une importance très grande à tes richesses qui ne sont aucunement inférieures à celles de chacun des autres membres de Passion des Mots.

Jipi