Tout d'abord ce lien :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ce document je crois est assez complet, il contient une dizaine de pages avec sur chaque page du texte, de l'image et des vidéos, notamment l'on peut y suivre avec ces vidéos, quelques unes des conférences et tables rondes qui sont reproduites et accessibles...
Je dois dire que pour moi qui n'ai pu assister qu'à 3 ou 4 de ces conférences et tables rondes, ce lien que j'ai placé dans ma liste de "favoris" me sera bien utile pour tout voir ou revoir "à posteriori"...
Une petite affichette que l'on appelle je crois un "flyer" imprimée à plusieurs milliers d'exemplaires, dans son image de présentation du F.I.G, fait état de 50 000 visiteurs sur 3 jours (cette année 2016 du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre), ce chiffre de 50 000 étant vraisemblablement celui avancé pour les 2 derniers F.I.G.
Je doute fort cependant, qu'il y ait eu jamais depuis 1990 l'année de la première édition du FIG, vraiment 50 000 visiteurs à chaque fois...
Cette année il m'a semblé que les visiteurs sur l'ensemble des 3 jours, étaient moins nombreux que les années précédentes.
Le thème de cette édition du F.I.G 2016 :
UN MONDE QUI VA PLUS VITE ? (il faut bien voir le point d'interrogation dans le titre).
Et le pays invité la Belgique.
Tour à tour, un an sur deux c'est un pays Européen (il y a 2 ans c'était le Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande) ; un an sur deux c'est un pays hors d'Europe (l'an passé en 2015 c'était la Chine).
Le prochain F.I.G de 2017 aura pour thème
TERRE DES ANIMAUX, TERRE DES HOMMES. Avec le pays invité l'Afrique du Sud.
Les personnalités présentes en 2016 :
-Le président du FIG : Patrick Boucheron, écrivain, historien et éditeur, spécialiste du Moyen Age et de la Renaissance.
-Le Grand Témoin : Maylis de Kérangal, romancière, créatrice des Editions du Baron Perché spécialisées dans la jeunesse.
Le président du Salon du Livre : Pierre Assouline, journaliste, chroniqueur de radio, romancier et biographe français.
... Et bien sûr comme tous les ans, Christian Pierret fondateur du FIG dont la 1ère édition fut celle de 1990 ; et David Valence, Maire de Saint-Dié des Vosges.
Les grands lieux de rencontre du festival :
-Déjà pour commencer, l'Espace Georges Sadoul avec la salle de cinéma l'Excelsior et le grand hall d'accueil. C'est, l'Espace Georges Sadoul en quelque sorte, le "quartier général du FIG"...
-Le Salon du Livre, l'un des plus grand salons de toute l'Europe en matière de livres scientifiques tous thèmes tous sujets dont bien sûr pour bon nombre des ouvrages de géographie.
-La Tour de la Liberté avec l'Espace François Mitterrand (une salle des fêtes d'architecture ultra moderne et très vaste) . Ce bâtiment Espace François Mitterrand abrite chaque année le salon de la gastronomie. Et c'est par rapport aux autres grands lieux de rencontre, le lieu le plus visité, là où vient le plus de monde. (La "bouffe" c'est un truc qui fait toujours venir du monde, partout, dans toutes les manifestations publiques festivalières, artisanales, commerciales, culturelles).
-La bibliothèque et le musée Pierre Noël, là où se tiennent durant les 3 jours, les expositions dans différentes salles aménagées pour l'occasion.
-La Cathédrale, là où ont lieu les "Grands Entretiens" : cette année la rencontre avec Pierre Assouline, puis l'entretien avec Patrick Boucheron le président du FIG, et le Grand Entretien avec Maylis de Kérangal, le grand témoin de ce FIG.
A noter que la capacité en nombre d'assistants à l'intérieur de la cathédrale est assez importante... L'on est assis sur des chaises disposées en rangées, mais la sonorisation ne permet pas aux personnes placées trop loin de comprendre tout ce que dit le conférencier, de telle sorte qu'il est judicieux ou plus avisé de prendre place une heure à l'avance dans les premières rangées de chaises...
Je dois dire -ceci est tout à fait personnel- que le Salon de la Gastronomie, à chaque fois lors du FIG, et cela depuis 2005 que je viens tous les ans au FIG... N'est point loin s'en faut mon "lieu privilégié" car les "riches et diverses saveurs en chocolaterie, confiserie, pâtés, terrines, préparations, recettes, etc. ..." ne sont guère la préoccupation, la passion prioritaire dans ma vie... Je ne suis donc pas un "gastronome" (un bon poulet rôti, un steack frites, un pot au feu, cela me suffit largement, et je déteste, je fuis, ces préparations compliquées avec de la crème, des sauces, et plein de trucs qui de toute façon, me donnent des brûlures d'estomac et m'écoeurent lorsque les restes de ces plats maculent les assiettes! Quand aux gâteaux n'en parlons pas, je n'aime que les cakes, les tartes, les brioches et surtout pas ces gâteaux à la crème, de pâtisserie, architecturés comme des chapeaux de reine d'Angleterre)...
J'ai donc, comme les autres années, complètement déserté le Salon de la Gastronomie... Tout comme d'autres gens d'ailleurs, désertent le Salon du Livre, désertent les salles de conférence...
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"Les politiques pris de court", thème de l'une des conférences à la quelle j'ai assisté, le samedi 1er octobre de 11h 15 à 13h à la salle Yvan Goll de l'Espace Georges Sadoul, par Jean Radvanyi, professeur, INALCO, Centre de recherches Europes-Eurasie et Ali Bensaad professeur à l'université Paris VIII, et Barbara Loyer directrice Institut Français de géopolitique.
En gros, l'impuissance des grandes puissances, des gouvernements, des politiques, tant de l'Europe que des USA, à agir dans la guerre de Syrie depuis février 2011 (cela fait cinq ans que ça dure cette guerre, six millions de Syriens sur onze millions sont partis de leur pays, réfugiés au Liban, en Jordanie, en Turquie dans des camps immenses et dans les conditions de vie les plus précaires qui soient, sans pouvoir envisager de retour, les 2/3 de la Syrie et de ses grandes villes sont des champs de ruine à perte de vue...). Nous sommes là dans une impasse sans aucune perspective, dans une situation qui empire depuis l'intervention de la Russie avec tous ces bombardements... Il n'y a de "comparable" à cette situation de guerre totale, que ce qui s'est passé en France et en Europe à partir de juin 1944 avec le débarquement, et qui avait duré, du fait de la contre offensive d'automne 1944 des Allemands par les Pays Bas, la Belgique et le Nord et l'Est de la France, jusque fin avril 1945 c'est à dire pendant 10 mois... Mais en Syrie, c'est pas 10 mois, c'est cinq ans depuis février 2011, et les destructions sont encore plus considérables notamment depuis 2015, que les destructions par bombardements sur la Normandie en 1944 puisque ce sont toutes les infrastructures, les routes, les ponts, les hôpitaux, les centres industriels et urbains, enfin tout est par terre en Syrie, c'est hallucinant rien que de voir ce qu'on nous fait voir à la télé...