Au gars friqué qui ose encore me parler d'austérité, je lui pète la figure !!!
À un mec qui me dit que je dois vivre l'austérité, car on entre dans l'ère de l'austérité (notez que l'on nous parle de l'austérité indispensable depuis 1990), je lui rétorque :
« Tu gagnes combien mec ? »
Il me répond la plupart du temps : « 15000 euros net par mois avec les a-côtés ! »
À ce mec un peu con (mais qui a quand même trouvé le filon pour s'accrocher, dans l'incompétence, au pouvoir en ramassant le pactole à la fin du mois) qui a bien compris que l'on pouvait rendre austères les autres sans entrer soi-même dans l'austérité, je lui réponds : « Casse-toi pauvre mec et commence par gagner maximum 3500 euros net par mois. ».
Il a intérêt à dégager en ma présence ! Même si je suis petit !
Excuse-moi d'être vulgaire avec toi, mais j'aime me mettre à ton niveau, au niveau de ton extrême vulgarité d'être baignant dans ta baignoire d'or dans l'individualisme et l'indifférence par rapport à ceux et celles qui t'entourent et qui n'arrivent même pas à nouer les deux bouts.
Le temps de la révolution est venu : les mouvements révolutionnaires s'amplifieront un peu partout dans le monde (États-Unis, Espagne, Québec... bientôt Paris prêt pour un nouveau mai 68, puis la Belgique... ) tant que des casés friqués gouvernent le monde.
On est en pleine décadence orgiaque (cela ressemble de plus en plus à la fin de l'époque romaine comme me le rappelait avec justesse une connaissance hier) ... dans une sorte de décadence généralisée à tous les niveaux : paupérisation croissante, perte des valeurs essentielles, car de nombreux jeunes parents ne font plus leur boulot d'éducateur (respect, éducation, savoir-vivre...), survalorisation du plaisir individuel, survalorisation de l'économique au détriment du social, souci exclusif de la seule rentabilité, inégalité éhontée entre les salaires, etc.)
On va basculer dans une autre ére (je serai mort pour la vivre)... une ère où l'on verra les pauvres en guenille, armés de bombes diverses, gravir les grilles de Neuilly, derrière lesquelles se cachent la médiocrité croulante de l'indifférence gluante.