Internet. Mais encore ?

Voici un extrait d'un texte de P. Poivre d'Arvor publié sur son blog:


"J’ai donc décidé d’apprendre et de me lancer dans le grand bain d’Internet. J’y ai d’abord trouvé une liberté de galoper de sujet en sujet, une facilité d’apprentissage en tous domaines. J’y ai aussi croisé des êtres passionnants et habités par leurs passions. Mais j’y ai aussi rencontré d’immenses friches de superficialité, beaucoup de suivisme moutonnier, une étonnante impunité conférée par l’anonymat (pardonnez moi cette élégance d’un autre âge, je préfère le courage de l’échange entre quatre yeux ou de la lettre signée de son expéditeur) et surtout une bonne dose de mauvaise foi ou de goût de nuire, inversement proportionnelle à celle que l’on peut rencontrer chez les êtres humains dans la vie de tous les jours. La plupart de nos contemporains étant foncièrement bienveillants."


Vous y reconnaitrez ( entre autres) ma méfiance, pour ne pas dire plus, de l'anonymat.

Je suis assez d'accord avec ce constat. Je me dis parfois que c'est peut-être dû au fait que ce mode de communication est encore très neuf et que les humains plein de défauts que nous sommes tous sont encore en train de l'apprivoiser.

Une chose est sûre en tout cas : il est tout à fait possible de communiquer via internet sans utiliser l'anonymat, sans être de mauvaise foi et sans nuire.

Quel exemple ce PPDA, philosophe, écrivain, journaliste, bagagiste, truqueur d'itw à visage découvert.

Je reprends ta phrase cher Français, 'une chose est sûre en tout cas : il est tout à fait possible de communiquer via internet [en utilisant] l'anonymat, sans être de mauvaise foi et sans nuire.

et ;-) il est tout à fait possible de communiquer via internet sans utiliser l'anonymat, [d'] être de mauvaise foi et [de] nuire. Voire de mentir ;-)

Guimauve a écrit:

cher Français

On dirait que je viens de subir une naturalisation forcée.

François a écrit:

Guimauve a écrit:

cher Français

On dirait que je viens de subir une naturalisation forcée.

Désolé pour cette coquille ;-)

Guimauve a écrit:

Désolé pour cette coquille ;-)

Pas grave, c'est peut-être prémonitoire car j'aime beaucoup la France et si jamais un jour la Belgique éclate, je militerai pour le rattachement de la Wallonie à la France!

J'ai des maux à dire sur l'internet. Mais il faudra d'abord que je les soigne pour les rendre présentables. avec cet internet, il ya de quoi avoir une migraine en connexion continue.

J'y reviendrai.

L'anonymat. Je suppose qu'il s'agit des forums et des chats.

Ce que j'aime beaucoup en le web, c'est qu'il offre cette possibilité immense d'avoir à sa disposition une gigantesque bibliothèque où l'on trouve rapidement ce qu'on veut.

Ce que je n'y aime pas, c'est cette possibilité donnée à tout pauvre type de la planète de publier et d'y dire ce qu'il veut en texte et en vidéo que ça soit dans les pages perso ou dans la presse électronique.

A côté du formidable accès à la connaissance sous toutes ses formes, il y a l'accès et l'exposition à toutes les arnaques possibles et imaginables.

Il faudra donc s'y faire car c'est un véritable instrument moderne de travail et de recherche. Il faut seulement veiller à bien "naviguer" entre les écueils. Question de temps d'apprentissage et d'immunisation contre les virus tant humains qu'informatiques.

abdel a écrit:

Ce que je n'y aime pas, c'est cette possibilité donnée à tout pauvre type de la planète de publier et d'y dire ce qu'il veut en texte et en vidéo que ça soit dans les pages perso ou dans la presse électronique.

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Personnellement, je ne suis en rien contre cette tribune où chacun peut s'exprimer. Je suis beaucoup plus réservé pour ne pas dire plus sur l'anonymat qui reste pour moi attaché à la lâcheté et à la dissimulation des corbeaux, même si à l'évidence j'ai connu des anonymes sympathiques et respectueux. Les internautes qui ont été les plus désagréables à mon encontre l'ont été sous couvert d'un anonymat qui leur permettait théoriquement* tout.

Je fais évidement une exception pour les internautes des pays où l'anonymat est une question de sécurité élémentaire.


* Théoriquement car en cas de diffamation avec dépôt de plainte le coupable est vite identifié et doit répondre de ses égarements. Mais en général le mal est fait !

Confrontez le texte de P P d'Arvor que j'ai signalé et les réactions qu'il a suscité !

Bien sûr on n'est pas du tout diffamé quand on n'est pas anonyme. Après s'il faut toujours acquiescer, anonymat ou pas quel intérêt ?
Et puis anonymes ou pas, les membres répondent la plupart du temps à ce qui les arrange.

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

* Théoriquement car en cas de diffamation avec dépôt de plainte le coupable est vite identifié et doit répondre de ses égarements. Mais en général le mal est fait !

Confrontez le texte de P P d'Arvor que j'ai signalé et les réactions qu'il a suscité !

je suis parvenu jusqu'à ce blog :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je n'arrive pas à y retrouver le texte.

Un coupable de diffamation est difficile à identifier quand il ne diffame pas de son propre poste. Et encore ! car avec les logiciels appelés vpn, un réseau virtuel connecte au serveur payant de brouillage le poste du diffameur et le tour et joué. Il a, par la même occasion, accès aux sites interdits par son fournisseur d'accès à l'internet.

De plus, on diffame tranquillement à partir d'un cyber café. L'anonyme malade crache son venin et sort du cyber lavé de tout soupçon. Il ne laisse pas traîner sa carte d'identité par mégarde sur la chaise. Et puis, vingt personnes s'étaient connectées avant lui et trente viendraient après...

Abdel,

J'ai trouvé le texte de PPDA ici :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

PS : Je n'ai pas une opinion très tranchée sur ce personnage mais je crois qu'il est de ceux sur lesquels on colporte beaucoup de ragots dont on ignore au fond l'origine.

Par exemple, je me souviens d'un membre de Passion des Mots qui avait diffusé ici et là des chiffres de vente de mon premier roman dont la faiblesse ( très exagérée même si celui-ci n'avait rien d'un bestseller) ) était censée démontrer l'inutilité d'être édité dans une grande et prestigieuse maison ( Il s'agissait d'Autrement) et non en auto-édition.

J'ignore de quels ragots vous parlez, mais l'interview truquée de Fidel Castro et le bidonnage du bébé irakien sauvé n'ont rien de ragots. Le problème avec la notoriété c'est qu'elle permet de tout étouffer. Voir toutes les affaires de plagiats éhontés de certains auteurs et journalistes qui s'en tirent par des pirouettes...