Ce sont ces situations auxquelles nous sommes tous chacun de nous, un jour confrontés :
l'extrême souffrance ou la disparition d'un être cher, d'une personne que l'on a connue et aimée, ou même encore notre propre souffrance à l'approche de la mort...
Il y a aussi toutes ces catastrophes naturelles, ces maladies et ces accidents, ces faits de guerre ou de violences lorsque souffrent et meurent tant de personnes...
Il m'est arrivé parfois dans mes écrits, de « ne pas faire dans la dentelle »...
Mais je ressens au fond de moi la vanité de toute réflexion philosophique, de toute forme de poésie et de littérature que ce soit, confronté directement ou témoin dans l'événement... dans ces situations là...
Alors les mots n'ont plus de sens lorsqu'en l'occurrence ils sont alignés pour « dire quelque chose »...
Les jugements n'ont plus de sens, ceux-là même qui étaient justifiés tout comme ceux que nous nous étions fait des événements et des personnes en particulier...
Il ne reste dans le moment, de l'oeuvre de toute une vie, qu'une chrysalide...
Il ne reste de ce qui fut un drame, un vide affectif, un silence, une violence au quotidien, une indifférence, un ressentiment, lorsque ce ce fut le cas pour chacun de nous et ayant souffert de tout cela... Qu'un souffle qui a cessé d'être une haleine ou une sorte de « parole respiration »... et qui emporte nos rêves et nos pensées...
Oui, c'est là ce que je ressens, dans ces situations auxquelles nous sommes confrontés...
C'est là ce que je ressens dans le moment... Mais pour combien de temps avant de ne pas, de nouveau, « faire dans la dentelle » ou « faire des confettis »... pour peu qu'il me soit encore prêté vie ?