"Une femme à sa fenêtre"

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Merci Callinira pour ce superbe texte !
Une femme à sa fenêtre et l'on s'ouvre à l'infini de cette vision...
J'aime cette liberté que tu prends avec le langage (aucun rapport avec le sonnet) et pourtant quelle maîtrise dans l'image et surtout dans la métaphore discrète mais pleine de surprises...
Talent... talent de Callinira...

Tiens... tu as connu Jérôme Lindon ?
Un homme tellement courageux dont je parlerai un jour même si je ne l'ai jamais rencontré !

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Magnifique ton poème, Callinira ...

Très beau poème!... bravo!
On dirait que tu décris la hulote! c'est une copine à moi!...
Encore une fois bravo!

très beau texte effectivement
désabusé , blasé, optimiste, triste, ou simplement lucide?

Je trouve ce texte superbe. Et desespéré. Peut-être à tort?

Merci pour ta présence, Callinira... Un véritable enchantement, une source exceptionnelle.

PS: Jipi, j'essaie de répondre à ton mp, je n'y parviens pas.
Cordialement.

Il vaut mieux être seul que mal accompagné non? encore que la solitude peut être pesante parfois .. mais rien d'égale avec l'impression d'être englué dans une fatalité, une habitude...

Et si la situation décrite dans ce texte était bien pire qu'une solitude physique par rapport aux autres?
Si elle était la solitude d'un être par rapport à lui-même?

La solitude par rapport aux autres peut être volontaire mais jamais par rapport à soi-même. il ne s'agit que rarement d'un choix car l'être humain n'est pas fait pour être seul. Ce qui ne veut pas dire être en couple, simplement être entouré... et cela n'est pas toujours évident car il faut aller vers les autres si l'on veut que l'on vienne vers nous, non?

Marie qui se demande si elle s'exprime clairement là?

Bien sur que Marie est claire! Mais c'est étrange la façon dont les textes de Callinira me percutent...

peut-être y retrouves-tu un peu de toi-même ? :lol:

Peut-être... Une femme à sa fenêtre serait-elle l'Humanité à sa fenêtre?

Ou bien tout simplement une femme qui attend... et qui espère...

Merci à tous de m'avoir lue.

J'ai été intéressée par la variété de vos commentaires et leurs directions multiples.

Voici un autre poème qui se rattache au précédent seulement par une image, une présence, mais qui pourrait peut-être infléchir les directions proposées pour le premier.


Ai-je existé ?

Comme un souvenir existe dans la mémoire, comme existent
le jardin et les fleurs sur les pentes du Lycabette,
comme existe quelque part,
je le sais,
une femme à sa fenêtre
et qui attend le soir.

Comme existe et qui meurt à jamais
dans sa campagne normande
la Bovary
et Flaubert qui mourait
de sa mort
l'amertume du poison dans la bouche.

Comme existent toutes ces femmes nées de qui les fit naître
plus vivantes irrémédiablement et si parfaitement
que celle qui m'a pétrie de l'argile
de sa douleur.

Et qui, tout doucement, fait de mon souvenir,
son passé.

09/04/2005

Bien amicalement

Callinira

j'y retrouve personnellement toujours la nostalgie , la solitude, mais cette fois par rapport à un amour qui n'est pas forcément celui d'un inconnu mais celui de la mère qui n'est plus?
Mais je me trompe sans doute ! j'écris cela spontanément donc il s'agit d'un ressenti tout frais.

J'y ajouterais le remord.