yugcib-textes-voix

Une nouvelle rubrique intitulée « yugcib-textes-voix » est désormais présente sur mon site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Vous pouvez donc écouter ces quelques textes enregistrés sur des fichiers audio de format WMA (windows média audio)

La taille d'un fichier audio WMA étant pour la même durée d'enregistrement, de trois fois environ, plus réduite que la taille d'un fichier MP3, j'ai préféré ce mode d'enregistrement...
Ainsi le temps de téléchargement de la pièce jointe par mail, ou du fichier en cliquant sur le lien d'accès, sera-t-il d'autant plus bref (pas plus d'une minute ou deux pour un fichier par exemple, de 3 à 5 Mo soit d'une durée d'écoute de 3 à 5 minutes)...

Mon premier fichier intitulé « La boule, la vitre » dure 4 mn 30 environ. En WMA il a une taille de 2,98 Mo alors qu'en MP3 il a une taille de 9,86 Mo (j'ai comparé parce que je dispose d'un logiciel de conversion de fichiers)

Pour la qualité de l'enregistrement (netteté, son, reproduction fidèle de la voix) il y a très peu de différence entre WMA et MP3.

Chouette idée cette rubrique audio, Yugcib !

Ta voix n'est pas loin de celle que j'avais imaginée mentalement en lisant tes textes puis en voyant ta photo sur ton site, mais l'accent régional a été une surprise (positive car j'adore ce type d'accent aux relents de soleil.)

... John, ce qui me semble intéressant dans ce que tu dis c'est la ressemblance entre d'une part la voix que tu imaginais en me lisant, et d'autre part ma voix elle même telle que tu l'as dans la réalité entendue...
... Voici bien des années (on ne rajeunit pas!)... En 1971, avec un camarade qui possédait pour l'époque un matériel "high tech", nous avions réalisé sur des bandes magnétiques à 4 pistes, quelques enregistrements de mes textes d'alors... Sur une vitesse passante de 19,5 -pour information dans les studios d'enregistrement l'on "prenait" en 38-
Aujourd'hui tout cela est dépassé, avec le numérique!
Il n'en demeure pas moins que, quels que soient le niveau et la qualité des matériels et de la technologie, cela reste "un exercice difficile" (et aléatoire)... Car dans le ton, dans la diction, nous ne sommes plus en l'occurrence en "conversation ou parole courante" : il y a dirais-je, comme un "travail qui s'impose de lui-même"... Et parce que ce "travail" est ressenti comme étant nécessaire, il peut "dénaturer" le ton, de telle sorte que la personne qui écoute l'enregistrement, écoute en réalité un texte parlé... Et plus vraiment tout à fait la personne elle même comme si elle s'exprimait naturellement dans une conversation courante...
D'autre part, il y a aussi cette émotion, et cette "dramatisation", et cette "gravité" que l'on a tendance à laisser paraître volontairement ou non (recherche plus ou moins consciente d'un effet produit?)... Ce qui à mon sens "fausse le jeu"...
Sans doute faut-il "à bon escient" et avec beaucoup de nuances, un peu laisser paraître l'émotion, la gravité... Et à ce sujet, j'ai presque envie de dire que l'accent du terroir peut se révéler dans ce cas, un bon vecteur pour une voix qui, au delà de sa résonance, "veut exprimer, traduire quelquechose"...
Car "tout est là" : c'est aussi par la résonance de la voix, avec son rythme, sa "respiration", ses silences, ses pauses, ses "dièses et ses bémols" si je puis dire... Que l'on s'exprime, que l'on "fait passer un message"...
C'est donc un exercice difficile!
Un jour une fille Mormone que j'ai un temps connue et qui faisait partie d'une chorale ma dit ceci : "le plus bel instrument de musique que Dieu ait donné à l'homme, c'est la voix"...

Oui, je me doute bien que l'exercice n'est pas simple.

Oserais-je te dire qu'il m'a semblé percevoir une certaine "retenue" dans ta diction - je dis semblé car ne connaissant pas ta voix en conversation naturelle, je ne peux que faire des supputations - comme si tu avais volontairement (ou non?) cherché à ne pas laisser passer trop d'émotions, à laisser à ton texte une certaine neutralité de ton.

J'y suis arrivé mon cher Yugcib à t'entendre, à retrouver ta voix, puisque je la connais bien cette voix. Rappelle-toi nos séances de lecture...

J'ai cherché le logiciel adéquat. Jean-Pierre Poccioni a eu plus de chance que moi et pourtant nous travaillons tous les deux avec des Mac.

Ils sont très beaux tes textes. Une petite préférence pour le deuxième. Une belle recherche sur le plan du langage, une écriture de grande qualité dans ces deux textes. Une vision poétique qui atteint l'étrangeté.

J'aime beaucoup ton approche sonore qui me fait écouter tes textes les yeux fermer pour mieux les appréhender. Une seule petite remarque si tu le permets : tu ne dois pas accentuer les syllabes finales contenant un « e » muet !!!

C’est chouette Yugcib, de pouvoir entendre le récit d’un texte par l’auteur lui-même, bien diffèrent de quant on le lit soi-même
Je ne connaissais pas votre voix, et j’aime aussi comme John ce petit accent du sud, qui fait votre charme.
J’ai eu aucun problème pour pouvoir l’écouter, en cliquant, le fichier s’enregistre sur mon bureau et s’ouvre automatiquement.

... Pour répondre à John :
Oui, il y avait de ma part, au moment de la lecture de ces 2 textes durant l'enregistrement, une certaine retenue et le fait de veiller à ne pas laisser paraître une trop grande émotion...
Mais ce n'était pas cependant, sciemment volontaire de ma part... Puisque, ayant déjà une expérience de lecture de mes propres textes en public lors de soirées poésie ou de réunions d'amis et connaissances, j'avais en quelque sorte intégré dans mon esprit cette idée que je développe plus haut dans mon précédent post...
En fait, si émotion il doit y avoir, c'est l'auditeur lui-même qui "ressent"... En fonction de sa propre sensibilité et de ce qu'il perçoit au delà des mots prononcés...
C'est la raison pour laquelle il me semble qu'une certaine sobriété dans le ton doit pouvoir coexister avec un peu d'audace, un peu d'émotion, un peu de "dramatisation", selon le sens du texte, afin que le texte puisse "passer" sans "déraper"...
Et c'est vrai que dans cet execrice là, il est assez difficile d'arriver à un équilibre !