Je me suis permis de reproduire un extrait d'un de ses mails que je viens de recevoir :
«Tartas, tout comme la plupart des communes du département des Landes a beaucoup souffert... En général les habitations des gens ont peu de dégâts, sauf si un arbre est tombé contre la maison, mais tous les parcs ayant de gros arbres sont dévastés... les dégâts sont plus importants sur les bâtiments industriels et commerciaux, les écoles, les édifices publics, les routes principales et secondaires, les voies ferrées, le réseau électrique, les lignes de téléphone et les relais de téléphonie mobile...
60 % de la forêt de pins est à terre, du littoral sur 250 km jusqu'à l'intérieur du pays sur 100 km...
Là où j'habite, les câbles électriques et téléphoniques sont souterrains et plus ou moins reliés directement à des points centraux de distribution de telle sorte que je n'ai eu ainsi que mes voisins, que 3h d'interruption de courant électrique durant le temps de la tempête, et une douzaine d'heures la journée et soirée de samedi d'interruption de téléphone internet... Mais le réseau de téléphonie mobile est très perturbé du fait de la destruction de 80% des antennes relais. Et il y a d'autres interruptions sur les lignes téléphoniques et sur internet orange...
Je n'ai pas eu de dégâts sur la toiture (les toits à 4 côtés ont mieux résisté que les toits à 2 côtés)
Mais le moral est au plus bas du fait des conséquences dramatiques prévisibles à moyen/long terme sur la vie économique, sociale, pratique ; sur le travail, les infrastructures de tourisme (camings mobil homes chalets, centres de loisirs détruits à 70 %)
C'est la filière bois et tous les emplois induits, les industries de transformation, les papeteries, les artisanats, et par suite toute la vie économique du pays, et donc la construction, l'urbanisation, l'immobilier... Qui, déjà très affectés par la crise économique, vont s'effondrer et disparaître...
Déjà première conséquence immédiate : durant 3 à 6 ans environ, 60% de la forêt n'étant que fûts éclatés, jeunes pins cassés à mi hauteur, gros pins 1m diamètre 60 ans d'âge à terre et déracinés, le tout enchevêtré sur des milliers d'hectares... Il n'y aura d'autre activité que celle consistant en travaux de déblaiement, de bûcheronnage, et de stockage de tout ce bois dont une grande partie est inutilisable pour l'industrie... »