LA FOIRE DU LIVRE À BRUXELLES À PARTIR DE CE 5/3/2008

La plus grande librairie au monde vient de s'ouvrir à Bruxelles...

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Intéressant ce que dit Luce Wilquin, éditrice belge de renom, ici et en direct :

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« Chloé, un bon conseil: si vous croyez à votre manuscrit, il faut persévérer… Certains auteurs ne trouvent le bon éditeur, celui qui va bien les défendre, qu’après trois ou quatre ans! C’est arrivé à des auteurs aujourd’hui très connus. Mais une mise en garde tout de même: ne vous laissez jamais embobiner par des éditeurs qui vous proposeraient de vous publier à condition que vous “assuriez” la vente des 500 premiers exemplaires ou que vous payiez pour être éditée. Cela s’appelle du compte d’auteur déguisé, et c’est la meilleure façon de ne jamais être présente en librairie. »

Jean-Pierre Poccioni va apprécier...

Moi aussi !

Mais elle ne dure que cinq jours... pourquoi ? Je me le suis toujours demandé...

La Foire du Livre de Bruxelles, qu'irais-je y faire?

Je n'y suis plus allé depuis des années par peur de m'y ennuyer. Pourtant j'aime bien lire, mais passer d'un stand à l'autre et voir des piles de bouquin, quel intérêt? Et puis il y a le bruit, la foule, la chaleur, les toilettes payantes, ....

Moi, rabat-joie? Mais non, mais non, je vous assure.

Juste une anecdote à propos de la foire du livre...

Un contentieux opposait l'écrivain Thomas Gunzig et son éditeur Luc Pire par rapport aux droits d'un livre. Les deux hommes, amis au départ, n'ont pas voulu mené leur différent devant les tribunaux au détriment de leur amitié aussi ont-ils décidé de règler ça par... un combat de karaté !

Deux rounds d'une minute trente chacun, Gunzig a battu Pire et a ainsi récupéré les droits de son livre !

Une version moderne du duel, sommes toutes !

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Je ne sais pas trop quoi penser à propos de cette anecdote (je suis allé lire ton lien !) qui me semble tellement dérisoire par rapport à des problèmes d'édition littéraire tellement plus importants. Ce pugilat en public... son sens réel ?

C'était bien sûr leur droit de régler leur différend de cette façon si cela les amusait, mais je ne vois pas l'intérêt intellectuel et éducatif de faire ce match de karaté en public à la foire du livre.

Conclusion : ne soyons pas naïfs, ce n'était qu'un moyen (à mon avis discutable) d'attirer les projecteurs sur eux! Un gros coup de pub, quoi!