Une situation assez lamentable en France...

Tout dépend de la manière dont on éduque une population.

Une démocratie directe, exigerait des citoyens critiques, et des législateurs honnêtes capables de décrire objectivement leurs projets, et leurs implications. Il y a des progrès à faire des deux côtés.

Pour ce qui est de l'envie, là encore c'est une affaire de sensibilisation. L'éducation civique demeure à mon sens trop marginale.

Un tel type de démocratie, dans notre société, avec des médias rarement indépendants, ferait la part trop belle à la manipulation.

L'épisode du référendum sur le traité européen, en France, et en Irlande l'an dernier, montre également que les gouvernants n'ont pas envie, eux non plus, que les citoyens s'expriment au-delà de quelques élections.

Il y a des progrès à faire, j'en reste persuadé, mais tout ceci requiert un long, très long travail, et là, c'est une affaire d'éducation.

Le problème qui se pose ensuite est celui du blocage; dans la mesure où les citoyens on l'opportunité de se prononcer sur les textes, on prend le risque de ne plus pouvoir en faire passer aucun, ce qui est la fois improductif, et source d'instabilité.

Un système équilibré, pas aussi démago qu'une démocratie directe pure et dure, et moins restrictif que celui actuel serait plus réaliste, et moins frustrant.

Gosayn a écrit:

Poujadisme de bas étage est un pléonasme; et votre définition du poujadisme "vilipender sans s'investir" est erronée. Poujade avait un parti et des députés.

Je vous remercie de me corriger. En vérifiant au dictionnaire je me rends compte que j'ai toujours mal utilisé le mot "poujadisme".

Concernant votre dernière intervention, où vous évoquez un système plus équilibré et les efforts en matière d'éducation pour y parvenir, j'apprécie que vous abordiez le sujet de façon plus nuancée que précédemment, mais je ne vois toujours pas très bien comment, concrètement, vous imaginez ce "système équilibré, pas aussi démago qu'une démocratie directe pure et dure, et moins restrictif que celui actuel".

Qu'un tel système soit souhaitable, je veux bien en convenir, mais je m'interroge sur les modalités pratico-pratiques de sa possible mise en oeuvre.

Concrètement, je n'en ai aucune idée.

Je commence presque à vous trouver sympathique.

Pour la détente un bon petit film anti-sarkozyen (pas encore éjecté ce malade ?!!!) : « Neuilly sa mère... »

On rit, c'est léger, bien foutu sans être un chef-d'oeuvre. Dans le genre il mérite une ou deux étoiles.

Second rôle tenu par un copain (pro-sarkozyen dans le film !) de mon fils (qui était en rhéto cette année).

Le fils, que l'on dit assez crétin, ne fait pas mieux que le père apprend-on dans Le Soir d'aujourd'hui ! Un article qui m'a bien fait sourire. Probable future élection de Jean Sarkozy à la tête de l’Etablissement public de la Défense (Epad). Un physique de Richard Geere, mais le mental de Tom Cruise !!! Pas d'études terminées, mais il a 22 ans !!!

Pauvre chou qui affirme : « Quoi que je fasse, je serai toujours critiqué ! » Auquel cas je ne ferais rien !!! Ou je me taillerais dans le quart monde de la banlieue pour y apporter quelque réconfort !

Mais bon dieu... où allons-nous ! Saperlipopette ! Mille sabords !


VIVE LE NÉPOTISME !!! VIVE LA DROITE FRANÇAISE !!! :lol: :lol: :lol:

Enfin la débâcle...

Gros échec du parti de Sarko aux régionales...mais le malade est toujours là !

Arbeit macht frei !!! Le psychopathe Sarko l'a dit !!! Travaillez les bougres jusqu'à 85 ans dans mon camp de redressement.

Et les romanichels ? Out...

Mais bon Dieu... les français vous ne voyez donc rien venir ? Des centaines de milliers de français dans la rue... enfin... mais vous devriez être des millions...

Dites les français, cela ne vous rappelle rien... au moins je vous aurai prévenu, car mon post date depuis plus d'un an !!!

Comme chez nous en Belgique, pays dirigé par plus de 85 % d'incompétents qui accrochent leur nullité au pouvoir parfois pendant plus de 15 ans... On devrait les imploser moi je vous dis ! ... Et les francophones ne valent pas mieux que les néerlandophones quoi qu'on dise. Plus de 60 ministres en Belgique (équivalent de plus de 3000 ministres aux États-Unis) alors qu'il n'en faudrait que dix... Et on laisse faire. Et l'on ne dit rien. Et on cause.

On paie ces snuls entre 8000 et 12000 euros net par mois... pendant que mon amie, caissière au Carrefour, crève la dalle avec 1300 euros par mois et deux grands enfants à nourrir.

Tout cela me fait vomir en fait.

Je commence à avoir honte de mon pays...

Le monde est décidément bien malade...

Un jour tout va péter...

Je pense qu'il y a bien des pays dans le monde où cela devrait péter bien plus fort que chez nous. Je pense à la Birmanie, la Chine, la plupart des pays africains, l'Iran, etc... Les habitants de tous ces pays paieraient cher pour échanger leurs dirigeants contre un Sarkozy ou 60 ministres belges. Alors restons modérés dans nos propos quand on a la chance de vivre en Belgique, Jipi. Car c'est une chance énorme que nous avons quand on compare avec le reste du monde. Bien sûr, on peut toujours faire mieux, je ne dis pas le contraire.

John,

Toi qui te montres si attaché à la rationalité, il te faudrait éviter de telles structures!

Un furoncle, une grippe, une jambe cassée, ne deviennent jamais UNE CHANCE au prétexte que d'autres ont un cancer !

Plus sérieusement, la chance n'a rien à voir avec ce déséquilibre. La pauvreté du tiers monde a fait notre richesse comme son émergence fera notre perte.

Quand je dis perte, il faudrait encore savoir ce que l'on perd, si c'est seulement Euro Disneyland, les supermarchés, la télé et ce que Kundera nomme "la bêtise universelle des guitares électriques" il n'y a pas de quoi pleurer.



C'est peut-être cela le grand soir qui s'annonce et non le soulèvement rêvé par Jipi...

En parlant de chance, que pensez-vous de celle qui consiste à vivre dans un pays où le gouvernement adresse à ses préfets une circulaire où l'on peut lire :

"Les préfets de zone s'assureront, dans leur zone de compétence, de la réalisation minimale d'une opération importante par semaine (évacuation, démantèlement, reconduite), concernant prioritairement les Roms"


Communiqué par le journal Le Monde et relayé par Google Actus.

Jean-Pierre,

Es-tu sûr de ne pas détourner un peu ce que j'ai voulu dire ?

Deuxième essai : quand on compare avec ce qui se passe ailleurs, vivre en Belgique ou en France est une chance, malgré Sarkozy et ses circulaires (lamentables, j'en conviens), malgré les ministres incompétents, malgré les grippes et les furoncles.

C'est plus clair comme ça ?

Je ne vois pas en quoi ce raisonnement devrait heurter mon rationalisme. La comparaison est un outil rationnel si elle est bien posée.

Mais je disais aussi qu'on peut toujours faire mieux. Alors travaillons à cela, à améliorer les choses, c'est plus constructif que "tout faire péter".

Pourquoi renvoyer à autrui la responsabilité d'une compréhension incomplète ou déficiente ?

Je persiste, après relecture, à considérer ton emploi du mot chance comme discutable. Le mot chance est étymologiquement liée à la façon dont tombent les dés !

Le concept de comparaison ( utile certes) n'a rien à y voir. Ne pas confondre chance et consolation ou pire discours de compensation ! Il est important de savoir que des hommes vivent dans le monde des situations intolérables, mais je ne vois pas en quoi cela peut distraire d'une analyse des inégalités et injustices internes à nos contrées, je ne vois même pas en quoi l'analyse des sus-dites peut en être éclairée.

D'autre part, j'insiste, notre situation plus facile que celle de bien des pays (qui le contesterait ?) n'est pas sans rapport avec l'équilibre mondial tel que l'histoire l'a façonné et ne doit rien au destin ou à la chance. A moins d'invoquer une dimension divine...

Cela dit le sujet est complexe car droite et gauche politiques sont en désaccord sur les questions pré- coloniales, coloniales et néo- coloniales.

Reste un point sur lequel on peut être en accord: dans nos pays persiste la miraculeuse possibilité du Carpe diem !

Quelle chance !!

Tes nuances tant étymologiques que politiques sont tout à fait pertinentes, Jean-Pierre.

Tout ça ne m'empêchera pas de penser que nous avons de la chance (parce que nous n'avons pas choisi notre pays de naissance) de vivre en Belgique ou en France. C'est bien sûr une opinion personnelle qui est discutable, j'en suis bien conscient.

Mais ne laissons pas les questions sémantiques nous éloigner du débat politique : si j'ai posté cette réponse, ce n'est pas parce que je veux défendre la politique de Sarkozy ou la situation belge, que ceci soit bien clair.
Ce que je conteste, c'est cette idée - de plus en plus récurrente chez notre ami Jipi - que tout va péter, que tout doit péter.

Je n'ai pas envie que ça pète parce que je ne crois pas aux utopies. Je ne crois pas que l'homme parviendra à mettre en place un système radicalement différent et meilleur que celui que nous avons.

Ceci ne m'empêche pas, à mon modeste niveau, de soutenir les gens et les mouvements qui tentent de faire évoluer les choses dans une bonne direction. Mais je n'apporterai pas mon soutien à un nouveau Robespierre.

Puisque la pente étymologique semble me réussir je poursuivrai sur ce terrain pour examiner l’injonction martiale de Jipi : « Tout va et doit péter. »

Je m’empresse d’écarter le sens courant de lâcher un vent qui semble difficile à rattacher au climat politique, même avec un esprit facétieux.

Autre sens : exploser. Hum...Plus sérieux cette fois. Référence évidente à la révolution.
Cependant. Comment croire que Jipi l’humaniste appelle de ses vœux ces spasmes collectifs qui engendrent violences, épurations, liquidations et ensuite récupérations (donc re-épurations)
Bref la révolution serait belle si ne se profilait dans sa traîne l’ombre sinistre de la machine de monsieur Guillotin.

Enfin troisième sens : casser, rompre (avec une certaine brusquerie) Pourquoi pas celui-la ? Rupture nette avec les fâcheuses habitudes, chez les uns de tondre toute laine bonne à prendre et chez les autres de tendre l’échine, Allez-y il fait chaud !

Enfin et pour conclure j’imagine Jipi emporté par une noble et légitime colère qui invoque le sens n°2 tout en pensant en son for intérieur au N°3.
PS : J’adore faire parler les autres.

Belle réflexion, Jean-Pierre, sur l'étymologie du mot « pet », pardon « péter » ! Je n'ai pas dit : « Tout doit péter ! », mais « tout va péter » !

Quand je dis « Un jour tout va péter », péter est à prendre ici dans le sens d'un mouvement peut-être explosif, car nous allons droit dans le mur... alors il est peut-être préférable que cela pète un peu/beaucoup avant que le mur ne s'écroule définitivement ! Mais je ne connais pas le contenu du pétage ou de la pèterie !!!
À part que j'espère y voir disparaître les pétasses !!!

Ne soyez pas mysogine. D'ailleurs, quel est le masculin de "pétasse"?

Péteux ?