Max Gallo sous la Coupole !

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PARIS (AFP) - L'écrivain Max Gallo, auteur prolifique d'une centaine de romans et de biographies historiques, ancien ministre et homme de presse, a été élu jeudi à l'Académie française au premier tour de scrutin.

Il a obtenu 15 voix, sur un total de 28 votants, contre cinq au journaliste Claude Imbert, trois bulletins blancs, quatre marqués d'une croix (refus de tous les candidats) et une voix à une personne inconnue de la plupart des académiciens, selon le décompte diffusé par l'Académie.

A 75 ans, Max Gallo, qui avait été une première fois candidat en juin 2000, entre sous la Coupole avec la fougue d'un passionné de la République, pourfendeur de la "repentance" et de l'affaiblissement de la France.

Né en janvier 1932 à Nice, ce fils d'immigrés italiens décroche un CAP d'ajusteur pour premier diplôme... et l'agrégation d'histoire à 28 ans.

Maître assistant à la faculté de Nice, il écrit sur l'Italie de Mussolini, l'Espagne franquiste et publie ses premières biographies. Mais c'est avec "La Baie des Anges", en 1975, premier volet d'une saga romanesque qui conte le destin d'une famille d'immigrés italiens, qu'il touche le grand public.

La mémoire et l'Histoire sont dès lors les deux piliers de son oeuvre. "Le palais des fêtes" et "La promenade des Anglais" paraissent l'année suivante. Et ainsi de suite, à raison d'un à quatre livres par an depuis plus de trente ans.

Des biographies - Garibaldi, Jaurès... -, des essais et des suites romanesques au titre ronflant, comme "La machinerie humaine" (1992-99)... Ses romans, populaires, efficaces, lui assurent un large public et quelques sobriquets, de "Balzac fin de siècle" à "Michelet des hypermarchés".

Entre deux best-sellers, ce fou de travail est éditorialiste à L'Express, puis dirige la rédaction du Matin de Paris.

Ancien militant communiste, il se lance dans la bataille électorale et devient député socialiste des Alpes maritimes en 1981, dans la foulée de la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle.

Porte-parole du gouvernement en 1983-84, il siège au Parlement européen de 1984 à 1994. Mais, déçu par François Mitterrand, il se tourne ensuite vers Jean-Pierre Chevènement, dont le républicanisme le séduit.

Ses quatre volumes sur Napoléon se vendent à près d'un million d'exemplaires à la fin des années 1990, et il se découvre une passion pour De Gaulle, celui, dit-il, qui l'a "le plus ému" et dont il se sent "le plus proche".

Max Gallo, qui se lève tous les jours à 4H00 pour noircir une dizaine de pages, ne se reconnaît pas "dans une France plaintive". "Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring... et de boxer à la française", écrit-il en 2006 dans "Fier d'être Français".

A l'approche de l'élection présidentielle, il s'est rapproché de Nicolas Sarkozy, contribuant à brouiller les repères entre la gauche et la droite.

Orateur talentueux, un brin mégalo, le "grand Gallo" - il mesure 1,93 m -, habitait déjà près du Panthéon. Il renforcera bientôt sous la Coupole les rangs passablement dégarnis des académiciens.

Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie, a ainsi exprimé sa "profonde satisfaction" jeudi après le vote : "Comme il y avait six fauteuils vacants (sur 40), je souhaitais qu'il n'y ai pas d'élection blanche".

Oui....

Et alors ? ?

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Oui....

Et alors ? ?

Et alors ? bravo à lui non?

J'ai lu de lui entre autre une femme rebelle (Rosa Luxembourg) et la part de Dieu , je trouve qu'il a sa place à l'académie non?

Chère Marie,

Je ne conteste pas la place de Max Gallo sous la coupole. Je posais simplement la question ( indirectement) de ce que signifiait le message nous annonçant ce que nous savons tous.

Autrement dit: Que voulait dire Jim ?

Jim nous informe tout simplement comme il le fait dès qu'un fait important littéraire ou autre intervient dans notre société. C'est quand même très sympa surtout que tout le monde n'est pas obligé d'être au courant! et puis cela permet de refaire un peu le parcours de Max Gallo. Voilà Jean-Pierre ai-je répondu à ta question?

marie chevalier a écrit:

Jim nous informe tout simplement comme il le fait dès qu'un fait important littéraire ou autre intervient dans notre société. C'est quand même très sympa surtout que tout le monde n'est pas obligé d'être au courant! et puis cela permet de refaire un peu le parcours de Max Gallo. Voilà Jean-Pierre ai-je répondu à ta question?

Cela résume parfaitement le sens de ma démarche !
Merci Marie