Le changement d’heure
Ce dimanche matin le 25 mars, au saut du lit à 7 heures il est déjà 8 heures…
Bien que ne faisant jamais ou très rarement la « grasse matinée », en temps normal c'est-à-dire à l’heure d’hiver, pour peu que la salle de bains soit froide au petit jour (j’éteins le chauffage la nuit), et que de surcroît il pleuve, gèle ou pire neige ; j’enfile un épais cardigan sur mon pyjama et je petit-déjeûne derechef sans même encore ouvrir les volets surtout en décembre/janvier…
Le temps de faire « quelques consultations » sur le Web, soit ma boîte mail, puis les cinq ou six forums littéraires que régulièrement je visite, et… Il t’est alors comme oun’riane du 11 plombes du mat’… La toilette, le pain, le journal, deux/trois courses… et déjà c’est l’heure du grand déjeûner, autrement dit l’heure d’avoir faim mais pas d’avoir envie de cuisiner. Il faut du « tout prêt » ou du « vite fait »… A la limite, une mandarine et un sandwich font l’affaire…
Peste soit de cette heure d’été que je qualifie de Sarkozienne avant de l’avoir qualifiée de tous les noms dérivés de nos précédents gouvernants, patrons de boulot et séides Médefiens…
Je sais bien qu’avec les toilettes chic et le beau visage de Ségolène,Madame Pendule tournera toujours pareil, que nous serons encore royalement baisés par le Système… Mais au moins, au lever, même en plein hiver sous deux mètres de neige, je promets de « faire un effort »… De ne plus désormais descendre au p’tit déj sans que la toilette soit faite… Et je vous enjoins, vous les garçons en particulier, de ne plus roter au dessus du potage (merde, il y a des filles à table), de ne plus péter devant la télé (merde, il y a des filles sur le canap’)
De cette journée grise, improductive dans le sens de l’Economie Libérale Avancée, de début Avril déroulant encore un tapis de nuit à 7 plombes du mat’… ou d’hivernal quinze ou vingt juillet sans p’tits zoiseaux à la fenêtre, de cette triste journée dont il m’est arrivé de dire au risque de vous choquer que c’était la journée du grand méchant chômeur volontaire Erremiste même pas foutu de se faire cuire un œuf ; j’ai aujourd’hui l’idée de déclarer… Qu’avec mes productions « littéraires » et que par les très nombreuses pages que j’écris depuis tant d’années, et bien que je n’exerce plus depuis le 12 janvier 2005 d’activité professionnelle ; je justifie ainsi par ma seule activité d’écriture, ces émoluments qui me sont versés chaque mois…
Que voulez vous ! Il faut bien que chacun d’entre nous, d’une façon ou d’une autre, par l’activité qu’il exerce, que ce soit par un métier, un emploi, ou même par son activité personnelle, puisse se dire « après tout, le pognon qu’on me donne, je l’ai tout de même mérité »…
Donc, je n’ai plus de complexe, (et j’ai même la tête haute et le regard « droit devant ») à la pensée de recevoir du pognon sans plus tenir un guichet de bureau de Poste… Puisque ces heures autrefois passées à effectuer des opérations postales, je les passe désormais dans une activité totalement différente… Disons que je me sens payé pour « faire le troubadour » sur le Web.
Cela dit, je n’ai jamais pensé de l’heure d’été qu’elle était une hérésie… Même si à dire vrai, elle est une heure de fous, une heure de Romains, une heure Sarkozienne ou Médeffene… Je dis qu’elle est seulement une heure bien dure pour les gens qui doivent se lever très tôt pour se rendre à leur travail…
Si je devais m’inventer ma propre pendule (mais il me faudrait alors être un horloger de génie)… A 7 heures (heure d’hiver ou 8 heures heure d’été) il serait 7 heures solaire c'est-à-dire 6 heures ; à midi (heure d’hiver ou 13 heures heure d’été) il serait onze heures solaire… MAIS : à midi solaire il serait quand même 13 heures heure d’hiver et 14 heures heure d’été… A 3heures chaque nuit, il serait 2 heures de la nuit en hiver, et 1 heure de la nuit en été.
Mais ça, voyez vous, c’est encore plus fou !