Regarder vers le passé et vivre dans le présent...

Bonjour,


Invitant ce titre!

Ca me fait penser à ce que j'ai écrit la semaine dernière dans un autre endroit.

Je comparais un peu la vie au fait d'être au volant d'une auto.

Nous avons un petit rétroviseur dans l'habitacle pour jeter en regard en arrière ( le passé ) et un grand pare-brise pour regarder vers l'avant ( notre destination)...

Par contre, nous nous devons de vivre au présent intensément, dans le cas contraire on risque de se ramasser dans le décor. La courtoisie envers les autres usagers de la route, comme dans la vaie vie...

Si on fait marche arrière, faire gaffe à ne pas écraser ni rien frapper. Un peu comme le fait de reculer pour mieux sauter.

Il arrive que des larmes ( pluie ) coule à flot, mais les essuie-glaces ( encouragement positif ) vient balayer le tout, faisant place au soleil qui ne tarde pas à se montrer de derrière les nuages.

Parfois nous avons des accélérations fantastiques, le coeur nous chavire presque. Dans la vie, lorsque tout va bien, nous sommes souriants envers ceux qui nous entourent. Le contraire est gavant à long terme. Il va arriver qu'on va se faire casser du sucre sur le dos, mais ca se replace invariablement, le temps fait son oeuvre.

Grrrrrr...comme de raison, je me suis éloigné de mon sujet... :oops:


Lorsqu'on était enfants, nous vivions le présent de facon intense, comme je le vois faire à mon dernier garcon de huit ans. Il ne se met pas martel en tête pour demain, et n'est pas non plus perdu dans le flot incessant de ses pensées.

Il vit de facon intense, comme le font les pilotes de Formule 1, Formule Indy, les alpinistes, les adeptes des sports extrêmes et j'en passe.

Pourquoi aiment t-ils autant ces sports dangereux?

Ca les ramènent à vivre le présent ( qui est un cadeau, un présent) de facon intense. C'est le feeling procuré qui fait qu'ils défient la mort semaines après semaines...

Je connais des personnes qui sont perdues dans leurs pensées du matin au soir. Souvent la médecine se voit obligée de leur prescrire des pillules pour ralentir leur cerveau .

Parfois, on en est à se poser la question suivante: est-ce moi qui mène la barque? Ou si ce sont mes pensées qui le font?

Merci Papillon pour ces très belles réflexions sur la conjonction du présent et du passé. J'aime cette superbe métaphore de la voiture qui réunit bien notre plongée dans le passé et notre regard vers le futur...