Panne "non vraiment sèche"!

Voici trois semaines que je n'ai pesque rien publié! Bien que j'aie expédié cependant 2 ou 3 messages par ci par là!

Il y a 2 raisons :
Tout d'abord, mon hébergeur de site est en "reconstruction" ( on y annonce une structure prochaine hyper performante). Comme les publications se font ces jours ci au "compte goutte" pour cause de "déménagements" et transformations diverses, je ne publie presque plus rien jusqu'à l'arrivée du nouveau système!

Ensuite, je passe une période où je verse dans l'acide et dans le pamphlet et divers "coups de gueule" que je ne déverse pas forcément sur les forums...
J'ai expédié par ci par là, quelques "missiles balistiques", soit dans des mails, soit dans des forums "de seconde zone", adressés à des personnages "pas très fictifs"... de ma connaissance ou autres...

Bref yugcib s'éclate dans la balistique !

Maman j'ai peur ! :lol:

Dans l’anonymat ou par un rayonnement très limité, l’on peut tout dire, le pire comme le meilleur, et « y aller du fond de ses tripes »…
Les plus belles couleurs, les nuances les plus authentiques, les tons les plus délicats, les touches les plus personnelles, mais aussi tout ce que l’on exprime y compris ce qui peut déplaire, interpeller ou surprendre… n’ayant qu’une reconnaissance très relative et noyée dans une grande diversité, n’étant que fort peu connu, lu ou entendu de quelques personnes, tout cela ne peut déranger, ne concurrence rien et, au-delà d’un espace restreint, se dilue dans une indifférence naturelle…
Par contre, dès que l’on sort de l’anonymat, que le rayonnement s’étend, se renforce et tend à s’imposer dans le monde, il devient de plus en plus difficile… et risqué, « d’y aller du fond de ses tripes ».
Les « récupérateurs » de modes, de tendances, de talents, de courants d’idée ou de pensée, sont presque toujours des prédateurs et tout succès, toute reconnaissance et tout rayonnement étendu a son revers : celui de ne plus, précisément, oser tout dire… Car, plus l’on attend et l’on espère de vous, et plus vous devenez tributaire d’exigences et de contraintes…
A un certain niveau de rayonnement, il n’ y a que deux possibilités :
- soit retourner dans l’anonymat
- soit rayonner sans être jamais ni récupéré ni contraint à se taire pour conserver ce que l’on a réussi à gagner.

Mais où « finit » l’anonymat, et où commence le rayonnement, cependant ?

J'y ajouterai une troisième possibilité, aussi tentante que les deux autres, car belle dans sa solitude du vivant.

Être dans l'anonymat toute sa vie et rayonner après sa mort.
Les exemples sont nombreux, quant à leur utilité j'ai tendance à penser que tout dans l'infini dit quelque chose à quelqu'un.

C'était mon instant d'éternité...

wagga2 a écrit:

J'y ajouterai une troisième possibilité, aussi tentante que les deux autres, car belle dans sa solitude du vivant.

Être dans l'anonymat toute sa vie et rayonner après sa mort.
Les exemples sont nombreux, quant à leur utilité j'ai tendance à penser que tout dans l'infini dit quelque chose à quelqu'un.

C'était mon instant d'éternité...

exact c'est le mien aussi !!

Citation :

« d’y aller du fond de ses tripes »

C'est ce qu'on appelle : "aller au casse pipe" :lol:

Je pense à ces gens qui mettent fin à leurs jours en se jettant du haut d'une tour ou de tout autre endroit élevé :
Durant le temps de la chute, c'est un vol d'oiseau : le seul vol qu'ils font au vrai dans leur vie...
Juste avant de s'élancer, ils savaient, ces gens là, qu'ils "allaient au casse pipe"... (sans pour autant avoir la pipe à la bouche)

Et c'est vrai aussi, que quand "on y va du fond de ses tripes", c'est une forme de vol unique, le vol de haut en bas...

Sincèrement, mon cher Yugcib, je préfère quand tu voles de bas en haut !
Ce vol est plus rare, et comme tu es un être rare !

... De bas en haut, comme tu dis mon cher Jipi, est un vol "périlleux" : j'ai bien peur, parfois, qu'il soit comme celui d'Icare : voler, voler toujours plus haut, encore plus haut... Enfin, le croire... C'est aussi s'approcher de cette lumière dans laquelle on souhaite tant se fondre, mais dans laquelle on risque de se brûler les ailes. Et les ailes brûlées, c'est peut-être pire qu'un contact brutal et définitif avec le sol...
Mais il y a encore plus terrible dans l'histoire... C'est que dans ce vol vers la lumière, on entraîne des gens qu'on aime et qui nous suivent pour finalement voir non seulement ses ailes brûlées mais les ailes de ceux qu'on a entraînés...

il y a d'autres "pannes sèches": celles de celui qui "autrefois" ecrivait...

curieusement, depuis que j'ai internet, depuis que je participe, pas beaucoup, et lis, beaucoup, ce qu'ecrivent les autres sur internet... curieusement: j'ecris moins!!!

j'en cherche la raison: ne serait-ce pas que "je me sens moins seule?"...
quelquefois j'extirpe une phrase, annote une reponse possible... et je n'ecris pas!!

je participe, ou plutot pour être exact, je lis, beaucoup de forums en espagnol et français, dans cette derniere langue vous êtes mes preferés, je me tate toujours pour envoyer mes textes... je ne me decides jamais... et je n'en ecris pas de neufs...

PANNE SECHE!!!
cordialement à vous kistila

en reponse à Yugcib sur le vol d'icare:

les papillons certes se brûlent les ailes à la flamme... certes... mais ils y reviennent!!! mais ils y reviennent...

Ils y reviennent car ils ne veulent pas retourner aux ténèbres de leur vie quotidienne, et tant pis... tant pis... si celà fait mal, ils finiront en beauté!

...eblouissement de cette brûlure qu'est la passion...