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 Adélaïde Crapsey et le cinquain.

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berthelin

berthelin


Nombre de messages : 8
Localisation : Clamecy
Date d'inscription : 10/12/2005

Adélaïde Crapsey et le cinquain. Empty
MessageSujet: Adélaïde Crapsey et le cinquain.   Adélaïde Crapsey et le cinquain. Empty13/5/2006, 09:56

Je tente d'écrire une petite biographie d'Adélaïde Crapsey créatrice du cinquain. Toute proposition pour affiner mon sujet sera la bienvenue.
Michel

Adélaïde Crapsey, née en 1878, a grandie et est allée dans des écoles d'Etat à Rochester, New York. Fille du révérend Algernon Sidney Crapsey, un ecclésiastique épiscopal, qui était le ministre auxiliaire de l'église de trinité, à Brooklyn. Après être allé à l'école préparatoire de Kemper Hall à Kenosha, dans le Wisconsin en 1893. Elle a reçu un diplôme en 1897 à la tête de sa classe. Elle est entrée à l'université de Vassar, dont elle a reçu un diplôme en 1901. Elle y était le poète de classe pendant ces trois années et rédactrice en chef du Vassarion. Elle a pris du repos suite au choc provoqué par la mort de sa soeur Emily en 1901. De 1902 à 1904, elle est revenue à Kemper Hall pour enseigner. Après l’enseignement dans les écoles des filles, elle est devenue professeur à l'université de Smith. Poète américaine, elle a passé l'année 1904 à 1905 à Rome, étudiant à l'école des études classiques de l'académie américaine. En 1906, elle est allée de nouveau aux États-Unis enseigner chez School de Mlle Lowe's dans Stamford, le Connecticut de 1906 à 1908. Une seconde épreuve, avec la mort de son frère plus âgé Philip en mai 1907, la santé d’Adélaïde Crapsey devient encore plus fragile. Elle a accompagné son père à la conférence de la paix de la Haye en juin, mais sa santé ne s'améliora pas durant ce voyage, et on a décidé qu'elle devrait retourner à Rome en décembre 1908. Les deux années suivantes elle a successivement habité à Rome et à Londres, avec des périodes courtes à Paris et à Fiesole en Italie. Elle a continué son étude de prosodie anglaise au musée britannique en 1910, et correspondait avec T.S. Omond, un prosodique anglais, au sujet de publication possible de son travail. Adélaïde Crapsey a obtenu une nomination en tant que professeur dans la poésie à l'université de Smith en 1911, et est revenu aux Etats-Unis immédiatement pour commencer le travail en février. En été de 1911, son état a été diagnostiqué comme étant la tuberculose. Elle ne l'a pas dit à sa famille, mais a continué à enseigner chez Smith. En juillet 1913, elle s'est effondrée et a été envoyée à une maison de repos privée au lac Saranac, New York, où elle est restée jusqu'en août 1914. Elle est revenue auprès de sa famille à la maison à Rochester, son état s'est empiré soudainement, et elle est morte le 8 octobre 1914 à l’âge de 37 ans.
Sa poésie n’a été éditée qu’après sa mort par Claude Bragdon, Vers, pression de Manas, 1915 et la partie réalisée de son travail sur la prosodie comme Etude dans la métrique anglaise en 1918. La collection se compose de la correspondance, le manuscrit et les copies dactylographiées des poésies et les ébauches de la métrique, articles édités ou non faisant notes, des notifications critiques de vers d’Adélaïde. Parmi toute cette détresse Adélaïde Crapsey est parvenu à créer une nouvelle forme d’écriture, connue sous le nom de cinquain. C’était par son intérêt pour la forme japonaise de l’écriture du haïku et du tanka par lesquels elle a subi leur influence. Pendant son temps en Europe elle a fait des contacts en vu d'éditer son travail. Sa maladie certaine, elle a été mise dans une maison de repos privée. Claude Bragdon a édité son travail dans une collection connue sous le nom de Vers. Sandburg était de grande influence sur l'existence restante de la forme de cinquain en raison de sa poésie intitulée Adélaïde Crapsey. Ils disent que c'était cette poésie qui l’avait porté et maintenue sa nouvelle forme d’écriture de vers vivante. Bien avant les efforts combinés des femmes, concentrées sur Amy Lowell, pour apporter le tanka et le haïku en Amérique du Nord, Adélaïde Crapsey, est déjà en avance sur son temps., restant à Rome, à Londres elle étudiait la prosodie anglaise au musée britannique en 1910. C’est peut-être dès 1909, qu’Adélaïde, timide et sensible aurait lu Cent vers du vieux Japon, la traduction de William N. de l'anthologie de Hyakunin Isshu ainsi que la mer orientale par Yone Noguchis. Ainsi influencé, Adélaïde a développé son propre système poétique qu'elle a appelé cinquain, cette forme de courte poésie non rimée. Bien qu'elle ait conçu cette forme autour de 1909-1910, la plupart des 28 cinquains, dont nous avons la trace, furent écrits entre 1911 et 1914. Adélaïde Crapsey est reconnue, non seulement avec ces premières expériences avec la littérature japonaise, mais elle est identifiée en tant qu'une des premières imagistes. Le cinquain n'est jamais devenue aussi populaire que le tanka ou le haïku, ce n’est que plus tard, qu’il l’est devenu, aux Etats-Unis notamment, il a survécu au mouvement imagiste et continue à être employée par des poètes pratiquant l’écriture du tanka et de haïku. Elle s'était formée en lisant : Anthologie de la littérature japonaise des origines au 20éme siècle de Marcel Revon. C'est donc par une approche d’inspiration occidentale d’une forme brève influencée par les thèmes et les formes de la poésie japonaise. La plupart de ses poésies ont été écrites entre 1911 et 1914. Adélaïde Crapsey est morte de la tuberculose, alors qu’elle explorait ce genre. Elle a été éditée à titre posthume en 1915, par Claude Bragdon, avec son autre travail, le Vers, qui a gagné l'éloge élevé des critiques, qui est paru après sa mort et des cinquains dans l’anthologie de Karl Sandburg, Cornhuskers, en 1918, puis dans Modern american Poetry de Louis Utermeyer en 1919. Le cinquain a attiré un certain nombre de poète dans le temps et dans le monde, il perpétue ce genre, bien qu’il ne soit jamais devenu très populaire. Le cinquain est bref, sans rimes, il comporte 32 syllabes distribuées en 2, 4, 6, 8, 2 sur cinq lignes. Le dernier vers se relie au premier de façon à résumer ou à créer une chute dans le poème. Le poème a des phrases plus liées que dans le haïku ou le tanka. Les poètes s'adonnent au cinquain et au cinquain en miroir. Après la strophe 2, 4, 6, 8, 2 ils enchaînent en miroir 2, 8, 6, 4, 2 sur un thème en variation. Il faut veiller à respecter le nombre de pieds (syllabes) sachant que les vers féminins (terminés par "e", "es" et "ent" ne s'entendent pas et donc ne comptent pas. Alors que le "e" à l'intérieur du vers compte s'il n'est pas élidé par une voyelle. Pour la réponse, respectez le rythme inversé de 2, 8, 6, 4, 2 pieds
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Jipi
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Jipi


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MessageSujet: Re: Adélaïde Crapsey et le cinquain.   Adélaïde Crapsey et le cinquain. Empty14/5/2006, 10:52

Quelle affaire ce cinquain !!! Tu ne pourrais pas donner un exemple ?
Question : qu'est-ce qui t'a poussé à te pencher sur cette femme ?

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Adélaïde Crapsey et le cinquain.
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