J'ai reçu une invitation à ce site, donc je visite et j'en profite pour faire connaitre un chanteur que j'aime beaucoup, voilà, je fais sa promo car il est pas très connu, hélas. Après avoir reçu l'autorisation de sa structure, je mets en ligne sur ce site les paroles d'une chanson qui tourne en dérision, je pense Philippe de Villiers, en tout cas qui met en dérision une certaine France, j'ai pris les paroles sur son site officiel. Le texte fait réfléchir en période pré-élections 2007 !!! ___________________
J'aimerais, J'aimerais !
Mon Histoire se passe au fin fond d'une Vendée
Où le Français moyen moderne n'a jamais mis les pieds,
Antoine, 20 ans, fils de maraîcher,
A connu une drôle d'histoire, sur une aire abandonnée,
Avec un député, grand catholique réputé,
Partisan des apparences, un homme, une femme et 5 enfants,
Antoine, pauvre gars, guidé par l'attrait du sexe,
Et l'autre, pauvre diable, menteur usé de faiblesses !
Mais Antoine s'accroche, au fin fond de son patelin,
Où il n'y a rien à faire, et la Ville c'est bien trop loin,
N'a pas de voiture, il a juste ses chaussures, et il marche,
Notre bel Antoine, au galant rendez-vous nocturne,
Il dit "je t'aime" au député en pleine ivresse,
Qui dit "je sais mais je n'ai pas de temps à perdre !",
Antoine pleure, le députe a mal au cœur :" j'ai une réputation, bébé, tu sais !
J'aimerais, Chéri (e) me noyer dans tes bras,
J'aimerais, Chéri ( e ) , j'aimerais mais je ne peux pas,
J'aimerais, Chéri ( e ) me noyer dans tes bras,
Mais hélas, Chéri(e), hélas j'ai un mandat !!"
Savez-vous ce que c'est quand vous existez si peu,
Dans le cœur d'un être qui voit en vous un objet,
L'amour est raison, mais le sexe est une pulsion,
La passion un désastre, quand elle n'est point partagée,
Antoine, pauvre gars, se fait baiser, se fait avoir,
Antoine, la pédale sert de vélo à un connard,
Antoine, si las, voit son amant à la télé,
Sa femme, une garce et ses enfants, mioches condamnés!
Et Antoine décroche, en lui monte une révolte,
Ça fait un an que ça dure, et le jeune homme n'en peut plus,
Revenant de loin, d'une souffrance inexprimable,
Il lui faut tourner la page, tant que l'autre vit, c'est infaisable !
Alors un soir, au rendez-vous devenu banal,
Le député, ruiné, quitté par sa femme,
Se sent si seul, il a besoin d'un bouche-trou,
Antoine, furieux, l'étrangle et dit :
"T'aimerais, Chéri, te noyer dans mes bras,
T'aimerais, Chéri, t'aimerais tu ne pourras pas,
T'aimerais, Chéri, te noyer dans mes bras,
Mais hélas, Chéri, hélas il est trop tard
Bis
Et hélas je te tue ! "
Le corps découpé, enterré dans le jardin,
Notre bel Antoine a mal aux reins, la peur ça fait pisser,
Coule la sueur, il lui faut partir ailleurs,
Dire au revoir papa, maman,
Je vais pour l'étranger
J'vais franchir la frontière, découvrir de nouveaux mondes,
Passer des nuits à l'hôtel, découvrir la Roche sur Yon,
Papa, maman, je dois chercher un emploi,
Va, notre fils, va, donne nous de tes nouvelles
Une année plus tard, médiocre employé d'usine,
Antoine oublie d'oublier les blessures du passé,
Quand soudain arrive une agréable jeune fille,
Qui lui fait alors la cour, c'est "the" miracle de l'amour !
Elle dit gna gna, Antoine n'est pas convaincu,
Qui dit "bla bla, le coup de foudre ça j'ai vécu."
Elle dit :"garde l'espoir, je te redonnerais la Vie!"
Elle crie :" ensemble, tu verras c'est magnifique."
Elle s'agenouille, lui tend une bague dans une boîte,
Et lui déclare : "Gloire au Pape, revis ta Foi !!!
Marions nous, Chéri, Ouvre moi les bras,
Marions nous, Chéri, du mariage tu renaîtras!
Marions nous, chéri, évacue tes larmes,
Pour toujours chéri, l'amour restera roi !
Texte et musique : JANN HALEXANDER
2005
AfricanaPrimera