yugcib Membre
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| Sujet: Déclin de la littérature, effondrement de l'Histoire 11/5/2024, 06:14 | |
| … Bernard Pivot, journaliste, né le 5 mai 1935 à Lyon et décédé le 6 mai 2024 à Neuilly sur Seine, a été de son vivant le témoin le plus observateur des étapes successives du déclin de la littérature Française… Lequel déclin d’ ailleurs, s’inscrit dans un « rétrécissement » et dans un « effondrement sur lui-même » de l’Histoire… L’une des dernières étapes du déclin de la littérature Française c’est celle d’une simplification de la grammaire, de l’ orthographe ( abandon ou modification de règles), d’ une réduction du vocabulaire Français associée cependant à un emploi généralisé et croissant d’ « angliscismes », et de cette « horreur » qu’ est l’écriture inclusive… Et n’y a pas QUE la littérature Française qui est en déclin, mais aussi la littérature de bon nombre de pays dans le monde… Peut-être ? Les langues qui ne s’écrivent pas en caractères latins ou anglosaxons ou slaves (d’origine indo-européennes) résistent-elles un peu mieux ? Subissant elles aussi, tout comme le Français, l’ Anglais et les langues européennes, la pression exercée par ce qu’implique l’ usage du numérique, de l’internet, de la messagerie instantanée et simplifiée sur smartphone, de la communication par les réseaux sociaux ? Cela dit, est-ce que la technologie dans ses évolutions en matière d’ expression écrite et parlée, et donc de littérature, de langage, de communication entre les humains, de rapport de relation… Doit « forcément » être la cause même, déterminante, de l ‘ « effondrement de l’ Histoire », du déclin de la littérature et du langage dans les formes qui ont prévalu depuis la première « mondialisation » Égéenne de -3000 à -1200 avant notre ère ? La technologie – numérique internet robotique logicielle – n’aurait-elle pas pour vocation, au contraire de ce que l’on observe, de « reconstruire » l’ Histoire ? Et dans ce cas, n’ y aurait-il pas ou ne viendrait-il pas – au 21ème siècle ou plus tard – des « artisans » (et en même temps) des « artistes » de la « reconstruction » de l’Histoire ?
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