Quel est le dernier film que vous avez vu et apprécié ?

Enigme résolue, grâce à Pennac.

Pennac ?

Sauf accident je vais voir ce film mardi prochain, avec un a priori plus que positif... agrémenté d'une énigme poccionienne à résoudre !

Belle réflexion sur ce film Jean-Pierre.

Je vais le voir la semaine prochaine.

Ce n'est pas un film populaire Guimauve !!!

Réfléchissez que diable !!!

HABEMUS PAPAM a été pourtant assez médiatisé en Belgique (on en parle pas mal à la télévision chez nous).

Pourquoi d'après vous ?

Réfléchissez que diable !!!

On en parle et pas pour les bonnes raisons tout simplement : les médias se jettent dessus, car ils font de ce film une caricature du style : « Chouette on va encore bouffer du curé !», mais les médias n'ont sans doute rien compris à Nanni Moretti.

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Pennac ?

Pennac a fait des lectures de Bartleby le scribe, de Melville. Pennac le l'utilise aussi dans Des Chrétiens et des Maures.

Confondant Gosayn.

Gloire à lui ?

No problemo oh grand ANNUOIRE !!!

Et rien sur de Battre mon coeur s'est arrêté ? populiste ou populaire ? ;-)

Bon... alors dites-nous ce que vous en pensez de ce film ?
Puisque c'est le « Le dernier film que vous avez vu et apprécié » !

Si l'écrivain que je suis ne peut qu'approuver l'exigence de précision en matière de vocabulaire il faut tout de même en accepter certaines limites.

Utiliser systématiquement la problématique polysémique pour contrer tous les propos qui dérangent ( et qui parfois ne dérangent que parce qu'ils sont le fait de tel ou tel ! ) est un procédé aussi stérile que désagréable.

C'est surtout l'amorce possible d'une spirale négative qui conduit à une négation du langage et donc de la discussion.


- Quel beau ciel bleu! cher Monsieur.
- Tout doux, qu'entendez-vous par beau ? Etes vous si sûr qu'il soit affectivement bleu? Pouvez-vous le prouver par une argumentation incontestable ? Quant au terme Monsieur, m'avez-vous ausculté pour l'employer à mon égard ?

- Mille excuses, je...

- Ah non ! C'est un peu fort et pouvez-vous définir sur le champ ce que vous entendez par excuse ?


Ceci pour dire ma certitude que chacun sait ce qu'est un film populaire au niveau d'une conversation de forum. Pour ce qui est de faire une thèse sur le sujet, c'est autre chose...

Jean-Pierre Poccioni a écrit:

Ceci pour dire ma certitude que chacun sait ce qu'est un film populaire au niveau d'une conversation de forum.

Apparemmment, cher Jean-Pierre, il y en a qui ne savent toujours pas ce qu'est un film populaire !!! Ils ont encore besoin qu'on leur explique les évidences !

Il y a donc des gens qui ont besoin d'explications pour des lapalissades et pour des réflexions plus complexes ces mêmes personnes produisent difficilement des réflexions plus élaborées.

Tu me diras évidemment que l'un ne va pas sans l'autre !!!

Jipi a écrit:

Bon... alors dites-nous ce que vous en pensez de ce film ?
Puisque c'est le « Le dernier film que vous avez vu et apprécié » !

De quel film parlez-vous ?

Je parlais de « De battre mon coeur s'est arrêté » !!!

On peut au moins en dire qu'il a un très beau titre.

Parce que Mon coeur s'est arrêté de battre c'est franchement plouc !

J'aurais dû intituler mon second roman : Du Faune la Maison ! Allez savoir quel Goncourt j'ai raté, pour ce banal manque de modernité agissante !

En vrac, car je l'ai vu à sa sortie donc c'est assez lointain, j'avais apprécié l'idée pas foncièrement originale de la musique comme médiateur entre les êtres, entre les corps et les coeurs, tellement loin par exemple du très médiocre le concert, entre les cultures aussi avec cette jeune pianiste chinoise. Le mélange des genres aussi, on ne sait pas trop si l'on est dans un polar ou un film d'apprentissage. Le filmage aussi, le grain de l'image, souvent caméra à l'épaule mais loin des Dardenne ou de LVT. On retrouve un peu l'ambiance du tournage de Regarde les hommes tomber, notamment je me souviens de la mise en place des plans séquences, leurs méticulosités alors que cela ne se voit presque pas à l'écran. C'est fluide et puissant, une renaissance qui m'a fait penser au Joueur de violon du belge Charlie Van Damme, injustement ignoré. Duris est crédible et assez bon, loin de l'horrible L'homme qui voulait vivre sa vie où il retrouvait pourtant le grand Niels Arestrup. Alors on peut reprocher une certaine naïveté au scénario... Un prophète est plus frais dans ma tête, sans doute parce que c'est un film coup de poing...

Tiens, la Guerre est déclaréevient d’atteindre le million d'entrées, le film est sorti le 25 août.

J'ai regardé dix minutes La Fille de Monaco d'Anne Fontaine.

En fait j'ai arrêté quand j'ai estimé avoir assez vu les cuisses de Louise Bourgoin, seul intérêt de ce film où quelques bons acteurs sont venus se perdre ( mais probablement pas pour rien !!)

La guerre est déclarée, Petit film banal sans une once de véritable créativité. On filme au plus simple un sujet qui, ici, emporte tout. Car cette histoire émouvante à souhait, est l'arbre du pathos qui cache la forêt...vide!

Et la critique de crier au génie ! Une critique soit obsédée par les nécessités économiques ( faire tourner la machine "cinéma") soit assujettie au sujet, ayant oublié que l'art est tout sauf le sujet. La priorité au sujet est aussi une définition du cinéma populaire ! Sur ce point c'est un film moderne.

Note : La critique pousse beaucoup en ce moment le roman de Brigitte Giraud, Pas d'inquiétude, émouvant récit de parents face à la maladie de leur enfant ...

D'accord pour dire que c'est un tout petit film, mais la critique est loin d'être [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
J'avais peur justement de la mièvrerie, du pathos dégoulinant mais il ne me semble pas que cela soit le cas, l'histoire de l'enfant étant secondaire.
Après, le succès est difficilement explicable, pourquoi ce film et pas un autre, il n'y a pas de recettes dans ce genre d'entreprise à moins d'avoir l'idée saugrenue et idiote de refaire deux guerres des boutons. L'art est tout sauf le sujet, c'est évident, mais l'art est aussi un business.

Pourquoi ce film et pas un autre ?

Mais comme Pour L'art français de la guerre parce que les instances commerciales aidées des boîtes de com' doivent bien faire un choix ! Gallimard avait imprimé 20 000 exemplaires de L'art Français de la guerre en juin quand théoriquement personne ou presque ne l'avait lu. La guerre est déclarée fut proclamé chef d'oeuvre dans des conditions comparables.

On choisit un produit dont on pense qu'il peut PLAIRE et on en fait la promotion. Souvenons-nous des Bienveillantes ( le Chef d'oeuvre que pratiquement personne n'a lu en entier)

Que l'art soit aussi un commerce c'est inscrit dans une logique qui ne peut être contournée qu'au prix de bouleversements qui ne sont pas d'actualité. Mais que l'art ne soit plus QUE cela, c'est autre chose !

S'il suffisait de com' pour que cela marche beaucoup de films de petit films marcheraient...

Pour celui-ci, ce n'était vraiment pas gagné d'avance vu le premier film de V.Donzelli.

Mais après tout, n'est-ce pas aussi un risque que prend la critique pour encenser tel ou tel film ? Celui-ci marche parce qu'il correspond peut être à une angoisse que partage bcp de gens. Les boites de com' ne font pas tout quand on voit les bides de bcp de films chaque année...

Pourquoi me ramener à l'art français une fois de plus, que je n'ai pas lu, que je ne lirais sans doute pas, dont j'avais parlé juste parce que j'avais survolé la 4ème de couv, étant historien de formation( comme le bouquin de Jan Karski m'avait attiré l'oeil l'an dernier) et dont je n'avais pas entendu parlé à la fin de l'été et qui en effet maintenant est mis en avant ?

A vous lire, à part une infime partie des lecteurs et des spectateurs, tout le monde est prisonnier du marketing.

Qu'il y ait de l'emballement médiatique pour un film ou un livre est inévitable puisqu'encore une fois chacun vit sur la bête, un artiste vit aussi parce qu'il fait du business.

Dommage de penser que peu de gens ont lu Les Bienveillantes en entier, en tout cas pas autour de moi.

Guimauve a écrit:

Pourquoi me ramener à l'art français une fois de plus

Jean-Pierre Poccioni ne VOUS ramène pas à... Pourquoi ce ME ? Il ne fait que citer un exemple qu'il a déjà cité par ailleurs et qui est très révélateur.

Je pense effectivement que la com fait beaucoup( mais pas tout c'est évident ). Pourquoi des échecs alors ? Parce que les gourous de la com ne sont pas infaillibles ( les politiques en savent quelque chose, ils utilisent les mêmes!) et qu'ils sont trop chers pour certaines petites structures. De plus des éditeurs font paraître des dizaines livres sans intention de succès.

Peu importe à mon sens que La guerre est déclarée soit un premier film. En matière de distribution ce n'est pas cet aspect qui compte mais bien la globalité d'un projet.

Je pense qu'il faudrait toujours se méfier des création annoncées comme géniales avant d'avoir touché le public. Je ne suis pas un critique de cinéma mais je sais qu'en littérature on annonce au milieu professionnel par l'intermédiaire de la revue Livre Hebdo par exemple ce qui va "marcher" ou pas avec deux ou trois mois d'avance. ( Avec l'habituelle marge d'erreur)

L'an dernier un livre a eu un authentique succès de lecteurs, c'est Rosa Candida.

Citation :

Peu importe à mon sens que La guerre est déclarée soit un premier film.

Ce n'est pas un premier film.

Citation :

Je pense qu'il faudrait toujours se méfier des création annoncées comme géniales avant d'avoir touché le public. Je ne suis pas un critique de cinéma mais je sais qu'en littérature on annonce au milieu professionnel par l'intermédiaire de la revue Livre Hebdo par exemple ce qui va "marcher" ou pas avec deux ou trois mois d'avance. ( Avec l'habituelle marge d'erreur)

Mais qui dit cela ici ? Encore une fois ce film n'a pas été annoncé comme génial avant d'avoir touché qui que ce soit. Y-a t-il pour vous quelque chose qui ait eu du succès par l'opération du saint esprit ? et valable "culturellement" ?

La guerre est déclarée...

J'ai été choquée par la vision du monde médical dans ce film. Le chirurgien est Dieu, souriant, sympathique, le sauveur de l'humanité et les infirmières, ces subalternes effacées antipathiques et froides... Cet aspect m'a écoeurée.

Seule la musique est un déclencheur d'émotions dans ce film. Le mélange drame-comédie m'a quand même bien plu, on peut passer des larmes au rire assez facilement. Cependant il y a certaines scènes vraiment grotesques comme la scène pseudo comédie musicale.. Les acteurs sont médiocres (parait que c'est fait exprès ?) et la voix off juste EXASPÉRANTE !

Par contre, la BO est géniale !

Ma part du gâteau - Klapisch

Navet... Clichés sur clichés ! De la femme de ménage quelconque opposée à la bimbo mannequin... Du gros trader qui est méchant et des petits ouvriers qui sont gentils... L'ado est forcément rebelle, le Nord est forcément accueillant et c'est tous les jours le carnaval à Dunkerque, les pdg sont forcément sans âme et les ouvriers forcément solidaires. Et la bimbo s'appelle forcément Mélody quand surgit la Ballade de Mélody Nelson...

Pour revenir à la Guerre ;-)

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