Quel est le dernier film que vous avez vu et apprécié ?

Pas vu ! Je note....

Je confirme, c est un bon film noir. Je l ai vu il y a pas mal de temps, mais je m en souviens. L'humain et ses côtés viles, sombres. Bon scénario.
A noter qu il existe une version colorée (ou originellement en couleur), caprice des producteurs, disponible j imagine sur le DVD.

PierreVDM a écrit:

Je confirme, c est un bon film noir. Je l ai vu il y a pas mal de temps, mais je m en souviens. L'humain et ses côtés viles, sombres. Bon scénario.
A noter qu il existe une version colorée (ou originellement en couleur), caprice des producteurs, disponible j imagine sur le DVD.

Recherche faite : « Les producteurs avaient exigé qu'il existe une version en couleurs destinée au marché vidéo. Cette version est disponible sur le coffret collector 3 DVD du film.».

On est encore en plein merchandising... on oublie donc la version couleurs !

RICKY de François Ozon : fantastique, symbolique, un beau conte... ah ce bébé volant !!!!

Vu ce soir sur Arte « QUE D'AMOUR », une remarquable adaptation moderne de Jeu de l'amour et du hasard : film de Valérie Donzeli.

Quel plaisir de voir briller ce soir l'intelligence... quand je vois certains de mes compatriotes avec leurs chaussettes tricolores sur leur rétroviseur, je me dis que nous vivons en pleine décadence de l'empire romain !!! Oufti, quelle ambiance du tonnerre !

Du pain et des jeux à travers cette coupe du monde de la honte et, dans ce fatras, la culture et l'intelligence sont vraiment étouffés... on est sur ARTE évidemment et non pas à la RTBF et sur RTL ou TF1.

L'intelligence et la bêtise...

Une opposition radicale et cruelle que n'approuverait sans doute pas Ken Loach, l'auteur de l'excellent film Looking for Eric

J'ai vu à la télévision Ricky un film d'Ozon. Ce metteur en scène m'a procuré quelques bon moments et d'autres plus ternes. Cette fois-ci c'est l'agacement qui domine avec cette fable qui ne touche pas un instant au merveilleux qu'elle espérait atteindre. A noter Alexandra Lamy particulièrement médiocre!

Je viens de voir en DVD le film No(r)way of life (2007) du cinéaste norvégien Jens Liens

Excellent. On songe à de nombreux romans et films (le grand Brazil de Terry Gilliam).

Un avis très intéressant :

« Ce deuxième long métrage du norvégien Jens Lien, après un Jonny Vang (2003) resté inédit dans nos contrées, nous plonge dans un univers fantastique à haute teneur symbolique. Le personnage principal débarque dans un monde qui nous semble familier mais où les individus paraissent étonnamment froids et distants. Dans cet étrange lieu, les protagonistes ne se préoccupent que de leur bonheur matériel et n’échangent que des banalités, créant un décalage qui donne toute sa saveur à cette fable parfois trop appuyée. Car très rapidement, le spectateur comprend que cet enfer déshumanisé n’est rien d’autre qu’un miroir à peine déformé de notre société actuelle, consumériste, matérialiste et finalement affreusement conformiste. Ainsi, les gens travaillent sans se poser de question sur le but réel de leur activité et sacrifient aux conventions sociales sans jamais s’impliquer émotionnellement ou intellectuellement.
Comme dans un cauchemar kafkaïen, l’auteur nous présente d’abord une situation absurde à laquelle le héros essaie en vain d’échapper. Ce point de départ donne lieu à une suite de scènes toutes plus drôles les unes que les autres, le paroxysme étant atteint lors de la séquence du métro où le personnage principal tente de mettre fin à ses jours. Une dizaine de minutes d’ores et déjà cultes. On peut par contre lui reprocher à raison un certain manque de rigueur scénaristique - comment expliquer par exemple la présence d’une nature luxuriante dans cet univers totalement aseptisé ? - ainsi qu’une propension à souligner de manière trop évidente un message manquant de subtilité. Sur les traces du Suédois Roy Andersson (Chansons du deuxième étage sorti en 2000) ou encore du Finlandais Aki Kaurismäki, Jens Lien souligne la rigidité des êtres et de la société à l’aide d’une réalisation minimaliste et par une utilisation du cadre particulièrement rigoureuse. Même si l’ensemble n’est pas d’une originalité fulgurante, Norway of life a tout du divertissement de très grande qualité, furieusement drôle et esthétiquement abouti. Le jury du festival de Gérardmer ne s’y est d’ailleurs pas trompé en lui accordant son grand prix. » (Virgile Dumez)

cela fait un moment que j´attends sa sortie en Allemagne. Ils ont l´air de faire un sommer sleep pour la traduction ou sous-titres. Pourtant la population turque ou d´origine est bien présente - même si une amie turque me disait que peu de gens de son pays aimaient ce genre de film. On m´en a vanté les mérites lors de mon passage en France, j´ai hâte.

Pierre,

Pour consoler ton amie turque dis-lui que peu de gens en France aiment ce genre de film !

La salle où je l'ai vu était quasi déserte et les quelques gentilles petites dames âgées qui s'y étaient fourvoyées (la séance commençait à midi qui est une heure de retraité..dont je suis sauf à compter mes petits écrits pour un métier) abusées par je ne sais quelle image aperçue, propos lu ou image rêvée de ce qu'est une palme d'or en sont sorties sidérées si elles sont toutes sorties car je subodore que certaines se sont assoupies avant la fin de la première heure...

Quand au film il est préférable de n'en rien dire, de n'en rien lire et d'aller vers cette extraordinaire exploration  de ce que beaucoup nomment  vivre ensemble et qui fait dire à d'autres que "l'enfer c'est les autres".

J'ai vu LES COMBATTANTS, premier film de Thomas Cailley (il a raflé les trois prix décernés à  la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes).

Vraiment excellent sur plusieurs plans.

Par manque de temps voici deux liens très intéressants :


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J ai vu Phoenix du cinéaste allemand Christian Petzold. Ce film ne sortira en France qu'en janvier 2015 (et en Belgique je suppose). Basé sur un roman d'un auteur prolifique français dont j'ignorais le nom, Hubert Monteilhet - le titre dudit roman était "le retour des cendres". Replacé à Berlin et avec quelques modififications d après ce que j'ai lu. Le film a reçu un accueil mitigé pour ne pas dire désolant en Allemagne, un peu descendu par la critique ce que je m'explique assez mal, mais le thème de la vie après les camps de la mort est toujours délicat en Allemagne, surtout avec une fiction. Le couple d'acteur est convaincant, on peut trouver deux ou trois faiblesses à la dramaturgie, mais si vous vous en souvenez en janvier, je vous le recommande. Pas un chef-d'œuvre mais un bon film. Ce film a reçu des louanges dans divers autres festivals (Toronto entre autre)

(Pas très important mais j'ai écrit le message précédent à 22:24 et nom 6:24 comme il est affiché... J'aurais donc 16 heures d'avance! Je ne me l'explique pas! Curieux décalage, peut-être que tout rentrera dans l'ordre...)

PierreVDM a écrit:

(Pas très important mais j'ai écrit le message précédent à 22:24 et nom 6:24 comme il est affiché... J'aurais donc 16 heures d'avance! Je ne me l'explique pas! Curieux décalage, peut-être que tout rentrera dans l'ordre...)

Normalement corrigé après la modification du fuseau : voir mon annonce.

Un réalisateur et un écrivain inconnus de moi. Et donc une future démarche de curiosité.

Voilà ce qui fait qu'un forum est stimulant !

Dernier film (re)vu A King speech , Le discours d'un Roi; intéressant et original;
A voir, Le concert ;

"Le Concert" est un film que j'ai beaucoup apprécié (et que je revois régulièrement avec plaisir) et Jipi aussi si je me souviens bien, c'est même lui qui m'avait conseillé d'aller le voir. On en a parlé sur Passion des Mots à sa sortie si je me souviens bien mais je ne retrouve pas l'endroit. Jipi trouvera peut-être ?

Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, il y a quelques défauts, mais c'est très drôle et les 20 dernières minutes sont magistrales.

Je sors de la projection du très beau documentaire de Wim Wenders sur le photographe brésilien Sebastiao Salgado. Cet homme n'a eu de cesse de photographier l'humain tout au long de sa vie (il vit encore et poursuit son œuvre). Wenders, comme souvent dans ses documentaires (Nick's film, Buena Vista..., Pina - pour ceux que j ai vus), laisse la place à l'artiste, à son travail, sans grandiloquence.
La photographie noir et blanc en majeure partie engagée de Salgado est empreinte d'empathie, un regard pour la détresse et le courage de l'autre qui l'ont souvent amené - de son aveu -  à baisser l'objectif, à pleurer et repartir du pays le cœur floué par la vilénie et la folie humaine. On passe près de deux heures, l'âme balançant entre le ravissement que la force et la beauté de ses clichés provoquent et la honte que l'humain n'ait pas su être plus humain.
Je crois que ce documentaire qui vient de sortir en Allemagne est déjà sortie en France, mais je peux me tromper.

Heureux de lire ce que vous écrivez, Pierre, car je vais voir ce film après demain.

J'ai une grande admiration pour Salgado et j'aime beaucoup ce que fait Wenders dont je cite et "utilise" un documentaire dans mon prochain roman à paraître.

C'était donc ce film! (Je me souviens que vous m'aviez confié cette info, sans dévoiler de quel film il s'agissait).
Pour ma part, je ne connaissais pas Salgado (que de nom) avant d'entendre parler de ce documentaire cet été.
A Jipi (un autre photographe), ne le laisse pas passer, tant par ses images que par son propos, ce film est un petit joyaux pour qui aime le noir et blanc

Petite confusion qui tient sans doute au caractère sibyllin de mon message !

J'ai écrit : "j'aime beaucoup ce que fait Wenders dont je cite et "utilise" un documentaire dans mon prochain roman " Un documentaire et non ce documentaire !

A l'époque où j'ai écrit ce roman à paraître je n'avais aucune connaissance du documentaire de Wenders sur Salgado dont j'ignore même à quel point de réalisation il était parvenu.

Le mystère reste donc entier!

PS: J'ai vu deux expositions Salgado à Paris et en Italie où sa réputation est grande. Il faut dire que je manque rarement une grande exposition photographique  du moins si elle n'est pas installée au bout du monde !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Sahel, L'homme en détresse; 1986

Ce soir sur Arte, le chef d'oeuvre de Wim Wenders, Les ailes du désir !

Autant pour moi, lu trop vite, pas bien réveillé sans doute...

Les Ailes du désir, un de mes films préférés, vu dix fois au bas mot. Un des moteurs de ma première venue à Berlin. J y suis resté.
Laurent Petitgand, à la bande son sur ce film - plus d'autres groupes - a souvent accompagné les films de Wenders. On le retrouve dans le documentaire sur Salgado.

J'ai vu cet après midi Le Sel de La Terre de Wim Wenders.

Rien à ajouter ni changer à ce qu'en a dit Pierre excepté une mention particulière pour l'humilité de Wim Wenders qui s'efface admirablement derrière Salgado son sujet.

Un film indispensable à qui s'intéresse à la photographie et très recommandé aux autres !