Bannis de leurs terres
Innocents
Sans frontières
Accidentés de la vie
Tondus et pelés
Visages ravagés
Promeneurs ou cyclistes à sale tête dans le lotissement Les Alouettes interpelaboyés par de féroces Je – monte – la – garde
Esprits rebelles
Qui tous rêvez de vous faire la belle
De ces jardins désenchantés où poussent l’amer et le dégoût
De l’autre côté de tout ce qui est brisé ou prisé
Et surtout
Au plus loin des paroles molles
Sachez
Que vos amis sans guillemets
Sont ceux dont l’œil est clair et vous regarde droit devant
Et vous parlent de la beauté du monde encore présente
Sans vous l’expliquer, la décortiquer, la scénariser, la modaliser, l’encadrer, la marchandiser, la croisiériser …