C’est dommage ma femme abhorre qu’on la touche
Elle a pourtant jadis connu bien des messieurs
Qui l’ont fait voyager jusqu’aux septièmes cieux
Je ne suis qu’un mari qu’elle a mis sur la touche
Le temps qui se devine au pourtour de sa bouche
A détruit son désir d’un zèle consciencieux
C’est dommage
J’aime à la regarder au sortir de la douche
Poser sur sa peau nue un parfum délicieux
Sa nuisette remonte en des clins malicieux
Quand elle vient dormir au creux de notre couche
C’est dommage ma femme abhorre qu’on la touche.
10 juin 2022