Une grande promenade hier soir dans les rues d'Orléans où la fête de la musique occupait tout l'espace.
Beaucoup de monde, femmes, hommes, enfants, moins de personnes de mon âge que de trentenaires. Il m'a semblé que la population des périphéries souvent extra européenne était peu représentée.
Beaucoup de bière et des dîneurs à toutes les terrasses.
La musique ? Présence écrasante du rock ( terme générique) bruyant, hurlant même, sympathique parfois comme avec un groupe d'adolescents qui jouaient ni mieux ni moins bien que leurs aînés mais d'autres fois trop proche de la pure violence pour me séduire. Peu d'invention et un niveau technique trop souvent limite. J'observe que le rock est véritablement devenu LA musique populaire.
Peu de danse car peu de sensualité. Tout réside dans les nerfs, principalement auditifs.
Quelques exceptions à la dominante guitare, batterie: un chanteur isolé qui se prend pour Cabrel, un quatuor de Jazz dans une ruelle, une fanfare vaguement espagnole ( beaucoup de succès) et les incontournables frappeurs de tonneaux ( excellente solution de recyclage)
Au final quelque chose de sympathique d'autant que je suis rentré chez moi avant que les excès de bière n'engendrent les bagarres prévisibles.