La Belgique s'arrête ce samedi 5 juillet 2014 à 18 heures...

Match Belgique-Argentine !!!

Les magasins ferment plus tôt...

Les concerts rock sont annulés ou déplacés...

On a parlé d'une solidarité inconnue et historique du peuple belge autour de l'événement !!!  Tu parles... on aurait pourtant bien attendu la même solidarité pour de réelles injustices humaines, pour des fermetures sans fin d'usine, pour...

Pitoyable que tout cela surtout quand on s'informe et que l'on fait surtout l'effort de l'apprentissage  des coulisses de cette coupe de la honte médiatisée à outrance.

Personnellement, c'est, à mes yeux, un non événement (ou plutôt un évènement aussi important que les dizaines d'événements quotidiens survenus ce 5 juillet dans mon pays !) , mais je ne peux surtout pas trop le dire au point d'apparaître dérangé ou marginal ou blessant, car non conforme à la masse-mouton (de surcroît souvent vulgaire) !!!

Vulgaire ? Normal, puisque, surmédiatisée, cette coupe apparaît comme un symbole des nouveaux jeux pour le peuple romain (comme The Voice, Touche pas à mon poste...).

Mais je dois me taire (excuses donc !), car il ne faut point gâcher le bonheur de mes compatriotes qui, après une durée journée de travail, ont bien le droit, quand même de s'amuser avec des plaisirs de qualité, à haute valeur énergétique pour les neurones surtout lorsque tout cela se fait dans la chaude connivence, la proximité, et la sensation d'une unité réchauffante qui procure tellement de bonheur !

Je me permets de piquer cette superbe citation placée sous la dernière photo de mon ami Pierre (il ne m'en voudra pas) : découverte aujourd'hui  et très actuelle !


« Il va se libérer des hommes qui l'entourent et tâcher de n'en pas trouver d'autres. Il ne peut plus vivre parmi eux. Ce sont eux qui le paralysent, ils l'ont fabriqué à leur usage, comme bon leur semblait. Dès qu'on reste un certain temps au même endroit, on finit par se retrouver sous des formes multiples créées par des on-dit, et on perd le droit d'être soi-même. Il voudrait se montrer désormais, et définitivement, sous sa forme à lui. »

Ingeborg Bachmann in: La trentième année

Ingeborg Bachmann immense écrivain qu'il faut lire absolument!