En fait Caroline Gaudriault fait surtout allusion à certaines impostures...
Elle me parlait notamment de ce fameux urinoir de Duchamp montrée en son temps.
Rancinan a parodié cette oeuvre, photographiquement parlant (ce n'est aujourd'hui qu'un urinoir, sans plus)...
À l'époque cet urinoir avait, disait Caroline Gaudriault, un certain sens (une manière aussi de réveiller les gens avec un concept différent), mais aujourd'hui les imposteurs ne créent en fait rien de « porteur » sur le plan purement artistique, car ils jouent encore et encore à l'imposture. Ils ne font que répéter un système « iconoclaste ».
Il suffit de changer l'objet : on vendra des étrons, on fera assister à l'agonie d'un chien (quelle horreur !), on placera un veau dans du formol... et cela fonctionne.
On doit frapper de plus en plus fort pour vendre, comme le disait récemment ma fille avec ironie, et donc en frappant fort, on sait que l'on va vendre ou tout au moins faire parler de soi.
PS : J'ai changé le titre du sujet en créant un titre plus ouvert.