Ceux qui me connaissent bien savent mon engagement contre les injustices du monde médiatique en matière de littérature, engagement qui est d'ailleurs celui de tous les collaborateurs de Philippe Vannini aux Jeudis littéraires.
Dans cet esprit et parce que je prépare une intervention sur elle, je vous encourage à vous pencher sur les oeuvres de Natalia Ginzburg. J'ai déjà fait sur Aligre un coup de coeur au sujet de Tous nos hiers et Les mots de la tribu. J'ai poursuivi ma découverte en lisant La ville et la maison et La mère et ces lectures confirment un immense talent injustement relégué dans l'enfer des romanciers oubliés.
J'ai, lors d'un récent voyage en Italie, constaté qu'il était difficile de trouver la-bas ses livres. Profitons donc du fait qu'en France ses éditeurs ( divers) gardent au catalogue ces chefs-d'oeuvre pour les acheter et les lire. Je crains un peu ( j'allais écrire "fort" mais j'ai ménagé les convictions optimistes de John) que le passage au numérique, même s'il n'est pas pour demain, fasse disparaître ces perles négligées.
Lisez cette femme et vous me remercierez comme je remercie celui qui m'a guidé vers elle.