Pour les amis des chiens...

Tous ceux qui savent à quel point l'animal est un miroir de notre humanité vont s'intéresser à ce merveilleux roman de Tibor Déry: Niki, L'Histoire d'un chien. ( Ed Circé)

Sachez tout de même, que l'on est loin du flot sirupeux des émois sentimentaux de certains "amis des bêtes" même si à la fin du texte l'émotion vous serre la gorge.

Pour plus de détails, je parlerai de ce livre sur Aligre FM le jeudi 17 février.

J'ai bien noté.

Wouf.

J'ai placé spécialement pour toi Jean-Pierre une nouvelle photo...

Une image plurielle pour ton émission !!!

Rectificatif : Le chien Niki sera honoré sur Aligre FM le 24 février et non le 17 !

Je viens d'écouter une partie de l'émission d'Alligre.fm.

Intéressante évocation des premiers visiteurs de votre radio...

Et puis j'ai écouté ton évocation d'Adler avec « Un Voyage ». Tu nous fais voyager vers d'autres livres et d'autres écrivains et c'est passionnant. Je pense à Joyce notamment. Ulysse de Joyce... je connais bien : Joyce qui est en fait un des initiateurs de la littérature contemporaine et en particulier du roman nouveau.

Ces fameux glissements narratifs.

« Un voyage », un roman assez éclaté en somme qui demande une participation du lecteur... d'après ce que je comprends.

Je m'efforce en fait de communiquer aux auditeurs l'éclectisme de mes goûts conjugué à la constance de mon exigence. Souvent on suppose derrière la notion d'éclectisme une aptitude à voyager de haut en bas d'une échelle qualitative ( Je sais cette notion n'est pas à la mode mais cette mode me laisse indifférent!) étrangement plus souvent vers le bas que le haut. Quand un lecteur me dit qu'il lui arrive de lire des romans "faciles" je redoute le pire et demande des titres !

Pour ce qui est du roman d'Adler il ne s'agit pas d'un éclatement structurel ( on dit "choral" en ce moment) mais plus subtilement d'une suite d'échappées des points de vue narratifs qui exigent à l'évidence une certaine concentration.

Je m'intéresse beaucoup quant à moi, je veux dire dans mon écriture actuelle, à une forme cousine de ce type de glissement : un narrateur abstrait qui interfère en permanence avec un narrateur subjectif au point d'être le reflet de la pensée ou sensibilité du personnage dont on parle à ce moment ( du type discours indirect libre qui ne dit pas son nom ) Le tout avec une finesse telle que le lecteur emporté par le flux narratif ne perçoive pas le glissement autrement que comme une soudaine plongée dans l'esprit du personnage.

Une démarche qui demande à être lue plutôt que décrite, mais c'est une autre affaire.