Julien Green dans “Minuit”, l'un de ses romans :
“Il en arrivait à l'espèce de ligne flottante où l'égoïsme se confond avec une bienveillance qui n'est pas tout à fait la bonté, mais qui en prend la place aux yeux du monde”...
Voici bien là une phrase dont le sens rejoint en partie, sans doute dans sa partie la plus essentielle, ce que je définis comme étant de “l'ennemour”... L'ennemour, cette “marée” planétaire qui va et qui vient en un mouvement se perpétuant au rythme des pulsations les plus communes et les plus habituelles de l'histoire des hommes. Cette “marée” comme celle d'une mer tropicale ou méditérranéenne toute chaude d'un soleil de vacances qui berce nos rêves et ressemble à une caresse mais n'a cependant jamais cet effet si heureux et si profond et si durable qu'a le “vrai” amour... Cette “marée” qui est parfois aussi, une “marée noire” lorsqu'elle finit par nous devenir insupportable et désespérante...