Toc toc ...

J'ai sous les yeux un livre de Kenneth white dont je me demande si je vais l'aimer. Ainsi qu'un numéro de "voix d'encre" à découvrir.
A coté de moi des instruments de musique ainsi que des livres de poésie.
Je ne sais rien dire de moi. Je redoute les présentations. Elles me laissent interdit et perplexe, me paralysent.
Petit à petit ? Goutte à goutte ? Mot à mot ?
Je préfèrerais ainsi...

Macaire , j'apprécie votre présentation goutte à goutte et je vous souhaite très sincèrement la bienvenue parmi nous !!!

Vous nous ferez découvrir mot à mot vos petites ou plus grandes passions ?

Si "Dieu me prête vie", selon l'expression consacrée, je laisserai probablement des indices ici ou là...Mais je ne fais pas de manières, il m'est très difficile de me décrire, je manque d'infos réellement fiables !
Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais pour moi, je n'en ai pas fini avec le "qui suis-je" ...c'est un imbroglio indémêlable d'hésitations, de balbutiements et de doutes.

Le besoin de détails se fait sentir...
Je suis père de deux enfants dont un autiste profond qui est de surcroît diabétique.
Je ne travaille pas et n'ai jamais travaillé pour raisons de santé. J'ai été très rarement scolarisé pour la même raison. Je suis en tout autodidacte, par la force des choses.
J'ai cependant donné pendant quelques années des cours de guitare à titre privé et gratuitement.
j'ai toujours écris. J'ai toujours composé de la musique. j'aime aussi beaucoup créer des fractals avec des logiciels adaptés.
A l'age de la cinquième, je lisais Henri Michaux et Antonin Arthaud. Puis Jean-Pierre Duprey, Arrabal, René daumal ou Joyce mansour. Et beaucoup d'autres. Par la suite, j'ai perdu le goût que j'avais des poètes "maudits".
J'ai lu énormément de textes sacrés venus de tous les points du globe.
J'ai appris la Bible presque par coeur (il y a longtemps) et l'ai recopiée.
Je ne lis presque jamais de romans, seulement de la poésie ou des essais, y compris parfois scientifiques. Des dictionnaires...
Mes dernières lectures récentes: Philippe jaccottet, Gustave Roud, Guillevic, Guy Geoffette, Kenneth White, Jean mambrino, Jean-Claude Renard.
Je lis tout au plus une page par jour...Elle me fait la journée.
j'ai acheté tout Michaux dans la Pléiade récemment. C'est cher, mais c'est pas cher...
j'ai choisi ces aspects de mes préoccupations en fonction des centres d'intérêt du forum, mais ce ne sont pas forcément les plus saillants.

Impressionnant Macaire...

Vous allez aussi nous apprendre des choses...

Henri Michaux et Antonin Arthaud. Puis Jean-Pierre Duprey, Arrabal, René daumal ou Joyce mansour. Philippe jaccottet, Gustave Roud, Guillevic, Guy Geoffette...


Que de la grandeur... chapeau !!!

Euh... je n'y suis pour rien !

Je n'aime pas ceux qui s'avancent avec leur attirail, bardés de titres, de fanions et de fanfares, qui pour parler imposent d'abord à tout autre le silence.
Je n'aime pas les êtres bornés à n'être que les objets de leur milieu et les porte-étendards de "vérités" au nom de quoi ils s'autorisent à voir tout autre comme mensonge.
Je n'aime pas les galonnés en tout domaines qui pour l'honneur d'une piètre étoile de ferraille se donnent le pouvoir d'interdire aux autres le ciel.
J'aime ceux qui demandent, et non ceux "qui savent".
J'aime les émerveillés et n'ai que dégoût pour les "pros" et les blasés, les parvenus et les "regarde-moi là en haut-imite-moi et tu seras comme moi. En un mot les tentateurs acheteurs d'âmes.
Je n'aime pas qu'au nom du "bien", du bon droit, on ne soit qu'un vecteur du mal grimé des apparences de la vertu et des permissions de la "loi".
J'aime les courageux capables de dire "merde" quand quelque chose ne mérite à l'évidence pas qu'on cherche une belle tournure.
j'aime le simple qui heurte, et non le vipérin qui glissssssssse.
Se taire , savoir, pouvoir, oser.
Le reste n'est que verbiage scolaire.

Bonjour Macaire,
Je suis de votre avis, à propos de vos opinions, ce ne sont pas les études et les livres qui nous apprennent à sauter les obstacles difficiles de la vie, et j’admire votre courage.
Bien sure j’aime me passionnée pour différente forme d’art, mais le plus important, c'est d’être soi-même et d’accepter les richesses de la vie qui nous donne bien plus, même si ce n’est pas toujours facile…

Merci Mireille : )

j'ai beaucoup aimé votre presentation en particulier celle du 6 juillet!!
je suis contente que du "sang neuf" vienne sur le site.
à bientôt vous lire.kistila

Hé hé hé...
Ça dort. Il me semble que les mots devraient être comme les chants d'oiseaux: naturels, spontanés et francs. Les reptations cérébrales ne produisent que de la suie. Seul l'émerveillement comprend quelque chose.
je ne suis pas là pour qu'on me distribue des bonnes ou des mauvaises notes, mais parce que le propre de la vie, c'est de communiquer. Si la communication est bloquée, ça produit une thrombose, la thrombose produit la gangrène et la gangrène produit la mort.

Macaire a écrit:

Je ne sais rien dire de moi.

En êtes-vous bien sûr ?

Euh... J'ai pas écris quelque part: "petit à petit" ?

Quant à moi, je ne dors pas, j'observe de temps à autre, de moins en moins je l'avoue car la répétition en tout me lasse...

J'observe comme on se fait une place, à coups d'épaule et à coups de bluff, c'est à dire de façon très moderne.

Vive l'époque !

Tu me traites de bluffeur ? Pourquoi ne vous faites vous pas un blog à deux, au lieu d'un forum où tout est prétexte à soupçons, maldisance, jalousie ?
Tu ne vois pas qu'on étouffe ici, sous vos certitudes congelées, durcies ?
Quand moi je me sens ainsi amer, déprimé, soupçonneux, je sais que c'est le péché à l'œuvre dans mon âme, je vais me confesser, et je ressors de là tout guilleret !

Et puis "l'époque", elle a bon dos "l'époque" !
Quoi, n'êtes-vous pas vous -même le parfait objet de ce milieu, toujours à vitupérer comme il le fait, à parler avec aigreur, à critiquer sans fin et sans fruits ? A quoi bon pointer une "époque" ? Ça, ne rime à rien !ce serait comme critiquer notre position dans le système solaire:
Ça va changer quoi ?
Vraiment, changez-les donc, vous, les choses, en faisant par exemple entendre un autre son de cloche, on n'entend que ça des jérémiades, des plaintes, des critiques, on en est assourdis de jugement, de révolte critique et de mépris !
Attendez donc de vous mêmes ce que vous vous estimez en droit d'attendre des autres ! Vous êtes si talentueux que touts les autres de l'époque ne sont que des abrutis, c'est ça ? Alors écrivez-le donc ce livre sublime qui va change le monde, au lieu de râler tout le temps sur les autres !
Quoi , vous ne savez pas que comme vous jugez, vous serez jugé ? Et bien je vous l'apprends; de la mesure dont vous mesurez pour les autres, pour mesurera pour vous ! Mt 7 ;2
Je préfère des incultes avec du cœur que des cérébraux méprisants et atrabilaires.

Quant à ce qui est jouer des coudes, sachez-le:

C'EST NOTRE PROPRE OBLIQUITE QUI NOUS POUSSE A LA DEFIANCE.

Moi je crois que vous prêtez aux autres vos propres pensées.

Ce sera tout pour aujourd'hui.

Un peu de calme Macaire !

Peut-on savoir pourquoi vous êtes monté contre moi au point de perdre tout sang froid ?

Le mot de bluff ? Je concède que j'ai été un peu vif pour qualifier l'avalanche de références culturelles et littéraires toutes plus rares et "choisies" les unes que les autres dont vous avez émaillé vos messages. Un peu pédant tout de même, non ?

Ou bien...NON ! Tout de même pas cette bonne vieille jalousie ? Vous ne seriez pas par hasard un des ces auteurs, talentueux parfois, qui ont tenté en vain, durant des années, d'éditer leurs oeuvres et en gardent une éternelle animosité envers ceux qui ont réussi ?

Vous me conseillez de façon assez insultante, d'écrire un grand livre. Comment savez-vous que ce n'est pas fait ? Ce n'est tout de même pas la modeste audience médiatique de mes romans qui vous guide, ce serait un comble.

Alors ?

Pour conclure, ne trouvez-vous pas qu'il serait bon et utile de converser sur un autre ton? Si vous conservez celui-ci les échanges cesseront obligatoirement. C'est votre but ?


Mais serait-ce positif ? Serait-ce même satisfaisant pour vous ?

Cessez d'être aussi affirmatif sur mon coeur, ma sensibilité, mes idées, mes intentions, en bref c eque je suis. Admettez que vous ne me connaissez pas! C'est normal. Ce qui l'est moins c'est le préjugé . Vous ne trouvez pas que cette plaie fait assez de mal ici ou là, pour venir l'installer sur ce forum ?

"Quant à moi, je ne dors pas, j'observe de temps à autre, de moins en moins je l'avoue car la répétition en tout me lasse...

J'observe comme on se fait une place, à coups d'épaule et à coups de bluff, c'est à dire de façon très moderne.

Vive l'époque !"

Venant d'une personne qui n'a jamais rebondi SUR LES TEXTES, mais seulement par des persiflages plus ou moins compréhensibles, sur les préjugés forcément défavorables à l'égard d'un nouveau venu intéressé par la passion des mots et qui se retrouve mis en procès par une inquisition soupçonneuse les phrases citées ci-dessus sont pour le moins louches et incitent à une riposte graduée, mais sans faiblesse.
Je n'ai jamais essayé d'éditer quoi que ce soit. On n'est pas obligé de transformer forcément son talent en pognon et en permission qu'on se donne de devenir le professeur de tout le monde !
Et maintenant la censure ? Tu m'étonnes...
Je préfère "l'époque" à vous ! Elle est drôle, impertinente, talentueuse, ludique, anarchique... bref, vivante.

J'avais pensé à un peu d'ouverture d'esprit. En vain. Vous continuez à m'agresser.

Le dialogue est donc clos.



Ps : Affimer qu'éditer est une recherche de l'argent ( et sous entendre que c'est ma quête) est une insulte de plus qui vous ridiculise au yeux de tous ceux qui me connaisent et vont vous lire.

Bah, le ridicule ne tue pas. Je peux même mettre un nez rouge, il y a beau temps que je ne me préoccupe plus de ce qu'autrui pense de moi.
La cause de cette discussion à l'origine, c'est votre ton; c'est vous et vous seul qui avez posé les choses en termes de concurrence et de conflit, fut-il larvé, et je ne suis pas vraiment du genre à laisser n'importe qui me battre froid sans raison; et moi, je n'ai fais que réagir à ce ton. A vous de voir ce qu'il vous faudrait y changer, pour vous éviter à vous-même ce genre de retour de bâton. Parce qu'à supposer que vous soyiez de bonne volonté, votre style pour le moins grincheux a le gout, l'odeur et le ton d'une agression, fut-elle larvée.
"Passion des mots ?" Mais qu'est-ce qu'une passion sans joie, sinon une possession ? Qu'est ce que cet amour des mots qui estime à priori l'autre comme incapable ou indigne de l'amour en question ?
Qui d'emblée juge (et par quelle autorité je vous le demande, et légitimisée par qui, quoi ?)
Vous estimez que je vous agresse, alors que je ne fais que vous répondre: c'est à vous que vous devez vous en prendre.
Ecrivez moins, et réfléchissez davantage sur la communication et ses exigences, en lisant par exemple Ludwig Klages, et vous verrez que ce qu'on envoie, revient toujours comme avec un boomerang.

Macaire, je partage l'opinion de Jipi, vous vous excitez un peu vite et pour pas grand'chose. La façon dont vous vous exprimez laisse pourtant supposer que vous êtes quelqu'un d'intelligent et raffiné. Alors, faites ce que Jipi vous conseille : lisez Poccioni et on en reparle après.

OK ?

Non. :lol: