Se tenir coi

Bonjour, petite question existentielle du jour qui me tourmente et m'empêchera certainement de vivre en l'absence de réponse immédiate...

Les expressions lexicalisées se tenir/ rester/ être coi .... ont un féminin en "coite", parfaitement inusité

Balzac et George Sand n'ont pas hésité à écrire: "Elle se tenait coi"

Mais sans e de féminin... Du coup je me suis demandé plein d'angoisse:

On doit écrire: Ils se tenaient cois ou ils se tenaient coi ...

Coi fait coite probablement par analogie avec droit/droite. Jusqu'au XVIII on écrivait coie. ( Du bon usage de Grévisse) .

Au pluriel cois et coites tout simplement.

Je me disais bien aussi...mais du coup pourquoi Balzac et Sand n'ont pas mis de e au féminin comme s'ils l'utilisaient en tant qu'adverbe invariable?

Peut-être n'est-il pas incorrect de l'utiliser comme invariable.

Par exemple:
"Messieurs, tenez-vous droit !"

Cette formule est-elle correcte?

La tournure est correcte parce que droit est adjectif ET adverbe, ce qui n'est pas le cas de coi qui n'est qu'adjectif.

Pour ce qui concerne Balzac et Sand, ce serait plutôt une question d'édition que d'aptitude spécifique à l'auteur. Il faudrait comparer différentes éditions...

Passionant n'est-ce pas ?

Oui. J'aurais probablement du mal à m'endormir.

Ah, vous voyez, vous aussi

Coi ?

Coi... aujourd'hui !


Kwakwa fait le petit canard !

Moi j'aurais dit: ils se tenaient, accoisés.
Ça existe à titre exceptionnel et rarissime dans d'antiques dictionnaires.
Sous la poussière, la perle...