INTO THE WILD de Sean Penn : à ne surtout pas rater !

Magistral, bouleversant, mis en scène avec brio... un article intéressant :


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L'avez-vous vu toutes affaires cessantes ?!!!

Toutes affaires cessantes? Hé, Jipi, ce n'est qu'un film! :lol:

Blague à part, ceux qui l'ont vu confirment qu'il s'agit en effet d'un grand film, et j'espère bien avoir l'occasion de le voir avant qu'il ne disparaisse des salles.

Toutes affaires cessantes John !!!

Et on se démène ici !!! :lol:

Sinon, à force de trop réfléchir et de patienter, tu vas le rater !!! Le voir sur ton petit écran... d'un tristounet !!! :lol:

On le joue tout près de chez toi !!! Pour une fois que l'on joue un bon film dans cette salle hyper-commerciale !

D’après l’article que je viens de lire, ce film INTO THE WILD me plairait beaucoup je crois, aiment les grands voyages et l’aventure.
J’espère quand je vais a Bruxelles, qu’il le joue encore. J’en profiterais d’aller le voire avec une amie chez qui je logerai quelques nuits.

Je savais que ce film allait vous plaire...
D'où mon insistance !

Samedi je suis allez voir avec mes amies le film INTO THE WILD.
Super beau film, mes amies ont également beaucoup apprécié.
C’est vrai Jipi, c’est un film fabuleux.
Pour moi ce n’est pas qu’un film, mais d’abord, une histoire vrai, qui mets beaucoup de choses en question sur les vraies valeurs de la vie.
Ce film est très prenant..., il vous fait réfléchir sur l’importance de la vie, ses difficultés, ses joies et ses erreurs. WHAW….
Des super beaux paysage également, franchement, un film a voir !!

Je suis encore à Bruxelles et demain je vais voir l’expo de Da Vinci.

Bien heureux qu'il t'ait plu Mireille !

Figure que je viens de le revoir ce soir pour la deuxième fois et j'en suis sorti toujours aussi bouleversé : j'y étais allé avec quelques-uns de mes étudiants.
Je leur ai demandé d'aller le voir. Certains d'entre eux étaient également secoués par ce film tellement fort...

Oui, c’est une bonne idée d’aller voir ce film avec des étudiants, eux qui affrontent la vie en la croquant a pleines dents. Ce film peut leur faire réfléchir sur certaines valeurs de la vie.
Un bon sujet de discussion en plus… !

A mon tour, je suis allé voir INTO THE WILD et je suis d'accord avec Jipi sur tous les points, sauf un : ce n'est pas un film à voir et à revoir.
C'est un film à voir, à revoir et à re-revoir !

Gé - nial ! Un vrai chef-d'oeuvre !

Tout est bon dans ce film : le jeu des acteurs, la réalisation, les prises de vues, la musique et bien sûr le scénario qui ne peut pas laisser indifférent.

Voilà un film que je m'offrirai en DVD dès sa sortie et qui deviendra un de mes films-fétiches, c'est certain.

Je remercie Jipi d'avoir tant insisté parce que sans lui je ne serais sans doute pas allé le voir.

Très heureux, cher John, que tu aies découvert les richesses de ce film grandiose...

À ne pas rater, pour les membres de ce forum qui peuvent capter la chaîne RTL – TVI.
Ils donnent "Into the Wild" ce jeudi 13 janvier à 20H 25.
Un super film, que je suis allé voir lors de sa sortie au cinéma.
J’ai beaucoup aimé ce film que j’enregistrerais et ferai partie de ma collection de vidéos.

13 janvier ? Le jour de mon anniversaire !!!

Immense film en effet... un de mes films « culte » à ne pas rater ou à louer en DVD !

Chouette cadeau pour votre anniversaire Jipi.
Aussi un 13, comme moi Jipi, c’est le chiffre du bonheur…Mais, pas le même mois.
Je suis une fille du printemps. Vous êtes un homme d’hivers, comme Max...

Parfois je reste stupéfait à vous lire !

Que ce film présente une épopée lyrique sur fond de grands espaces ( Ah les grands espaces! ) américains, soit. Mais que personne n'ait vu la perversité politique et idélogique de ce produit c'est renversant !

Je suis d'autant plus stupéfait que mes amis furent unanimes à être exaspérés par la morale de ce film chez un metteur en scène estampillé anti-Bush.

Post soixante-huitards grotesques et paumés, morale de l'amitié niveau Disney.
Grande leçon philosophique: laissons dame nature où elle est sinon elle vous punira ( de mort, on est en Amérique)
Pureté morale du jeune homme qui bien qu'un peu amoureux résiste à la tentation ( elle a quelque années de moins que lui, comme c'est beau! )

Pire encore la faute du père: insupportable leçon de catéchisme à l'américaine !

Et la leçon finale: rien ne vaut le retour à la maison mais attention petit, des fois il est trop tard. Juste un petit air de révolte et paf la règle sur les doigts !

Pour ce film, nous ne serons pas d'accord chez Jean-Pierre !

Et je partage la critique quasi unanimement positive à l'égard de ce grand film de Sean Penn qui se base en fait sur un récit véridique.

En plus des qualités filmiques très grandes, ce film est à voir comme une mise en évidence de certaines valeurs essentielles à mes yeux, valeurs qui nous éloignent du matérialisme (entre autres choses).

@ Jean-Pierre Poccioni : je n'ai pas du tout vu la même chose que toi dans ce film mais il faudrait que je le revois car ce n'est souvent qu'à la deuxième vision d'un film que je me rends compte de sa vraie valeur. Surtout quand je vais voir un film au cinéma, ce qui était le cas ici, il arrive que je me laisse un peu bluffer par les images (qui dans ce film étaient souvent à couper le souffle).

@ Jipi et Mireille : à votre place je ne m'abîmerais pas les oreilles et les yeux à regarder ce film ce jeudi 13 janvier sur RTL TVI car il sera en version doublée (insupportable pour moi) et vous aurez droit à 5-10 minutes de pub toutes les demi-heures.

Soit Jipi.

Mais tout de même! Mes remarques étaient-elles si sottes qu'elles ne méritent qu'une banale fin de non recevoir ?

T'es tu donné la peine de les examiner un moment, même si je le comprends elle froisse ton enthousiasme ?

La réaction de John me semble plus saine et sage, moins épidermique.

John : Apparemment Jean-Pierre découvre seulement ce fil maintenant !!! Fil qui remonte à plus d'un an !!! Je le taquine.


Jean-Pierre nous n'avons pas la même vision sur ce film et ce n'est pas grave.

Pas de fin de non-recevoir, puisque je ne suis pas d'accord avec ton argumentation.


Nos messages, John, se sont croisés (voir le mien qui précède le tien).

Il est clair que voir ce film dans de telles conditions ne m'intéresse guère... tu as raison.

Jipi a écrit:

Pour ce film, nous ne serons pas d'accord chez Jean-Pierre !

Et je partage la critique quasi unanimement positive à l'égard de ce grand film de Sean Penn qui se base en fait sur un récit véridique.

En plus des qualités filmiques très grandes, ce film est à voir comme une mise en évidence de certaines valeurs essentielles à mes yeux, valeurs qui nous éloignent du matérialisme (entre autres choses).

Rien d'épidermique ici. « En plus des qualités filmiques très grandes, ce film est à voir comme une mise en évidence de certaines valeurs essentielles à mes yeux, valeurs qui nous éloignent du matérialisme (entre autres choses). »

Nos messages ne cessent de se croiser. Déplaisant.

Ceci est très ancien.

J'ai parlé de deux autres films récents... les connaissez-vous ?

Tu ne réponds pas à mes remarques !

Les valeurs de ce film sont, selon moi, en grande partie des écrans de fumée.

Exemple précis : Que dis-tu de "la faute" du père dans ce film ? Quelle belle valeur véhicule cette condamnation ? Ce n'est pas un détail c'est présenté comme une des motivations du héros qui au passage punit sa famille entière en la laissant plus d'un an sans nouvelles !

Tu ne réponds pas à mes remarques !

Les valeurs de ce film sont, selon moi, en grande partie des écrans de fumée.

Exemple précis : Que dis-tu de "la faute" du père dans ce film ? Quelle belle valeur véhicule cette condamnation ? Ce n'est pas un détail c'est présenté comme une des motivations du héros qui au passage punit sa famille entière en la laissant sans nouvelles !

Tout d'abord je rappelle que ce film est basé sur une histoire vraie que je n'ai malheureusement pas découverte en lecture.

Bien entendu que des aspects du film peuvent être dérangeants comme le fait de ne pas donner signe de vie à sa famille suite, sans nul doute, à l'attitude conformiste (assez bourgeoise) des parents qui n'osent pas aller au bout de leurs pensées par respect des conventions. On masque les choses...

Le héros, par contre, a choisi un idéal de vie. Il se rend compte aussi qu'il s'est d'ailleurs partiellement trompé.

Mais ce que tu relèves et qui te dérange (je peux le comprendre) est secondaire par rapport au foisonnement des richesses nombreuses de ce film. Rencontres extraordinaires. Une construction savante sur le plan de la mise en scène.

Et par rapport à la faute du père... « Un père ayant abandonné son premier fils et quitté sa première femme pour vivre avec sa maîtresse, voilà le secret bien gardé d'un couple ayant débuté une vie commune en pensant faire table rase du passé.»

Pas anodin tout de même...

Personnellement je pense que toutes ces problématiques sont soulevées avec une certaine subtilité.

"Pas anodin tout de même" mais si Jipi ! Archi banal et heureusement plus considéré comme une faute impardonnable sauf dans l'Amérique bien pensante !

Quant au héros il ne choisit pas un idéal de vie, il accompli le fantasme bourgeois du voyage initiatique post adolescent doublé d'une fugue anti-parents. S'il n'en revient pas c'est concrètement parce qu'il sa fait piéger par la nature ( punition divine? ) et pas du tout par idéal !

Je pense que la façon dont nous "recevons" une oeuvre artistique dépend en partie de l'angle de vision que nous adoptons (plus ou moins consciemment).

Personnellement je n'ai vu aucune morale dans ce film, sans doute parce que je ne l'ai pas cherchée.

Je suis parti avec un a priori positif suite à l'avis de Jipi, puis je me suis laissé prendre par ce film, et ça a marché, il m'a complètement pris, grâce notamment à une maîtrise remarquable de la prise de vues et un excellent jeu d'acteur.

J'y ai vu un voyage intérieur, un thème classique certes mais traité de façon subtile, à mon humble avis.

Je n'ai pas eu l'impression que le père était montré du doigt, et encore moins que la nature punissait le protagoniste. Sa mort signifie l'échec de sa quête telle qu'il l'avait conçue, il se rend d'ailleurs compte lui-même de son erreur avant de mourir et l'écrit dans son carnet si je me souviens bien.

Dans mon interprétation de ce film, ce n'est pas la nature qui le tue, c'est lui-même qui s'auto-détruit (sans le voulir bien sûr) en croyant qu'il peut vivre seul avec la nature comme seule compagne. Aucune notion de punition dans tout cela à mon avis.

Bon, on peut ne pas trouver ça génial mais moi c'est un message qui me parle et me plait bien.

D'autre part, j'ai lu une interview de Sean Penn (cf. le lien donné par Jipi en début de fil) et ce qu'il dit ne colle pas vraiment avec les intentions moralistes que lui prête Jean-Pierre Poccioni. Mais une interview ne prouve rien, certes.