Puisque vous parlez des vaches, je me permets de mettre ici, un article qui m'a fait beaucoup rire et malgré tout fait réfléchir :
CHRONIQUE A MAGNIN
QUAND LE GAZ PART DES MONTAGNES OU GENISSE SOIT QUI MAL Y PANSE
D'après certains experts scientifiques, aussi formels que rigoureux, l'effet de serre serait dû, en grande partie, au rejet massif du méthane dans l'atmosphère…atmosphère, atmosphère, comme c'est bizarre. D'autant plus que ces experts prétendent que ce méthane proviendrait de la flatulence des vaches.
Ne voudrait-on pas ainsi nuer que quand il pleut comme vaches qui pissent, c'est à cause des vaches qui pètent ! Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage, qui veut brûler sa vache, l'accuse de folie ou de flatulence exagérée !
Non, ce ne sont pas les rejets énormes de CO2, de soufre, de déchets d'hydrocarbures et autres saloperies qui sortent des pots d'échappement de nos bagnoles, des camions, des avions, des usines qui nous polluent l'air, l'eau et la vie, qui seraient responsables de cette catastrophe écologique et climatique, ce sont nos vaches qui en seraient la cause. Ce sont les vaches qui, par devant, paraissent paître paisiblement dans les prés et qui, par derrière, pètent en l'air pour mieux nous polluer l'atmosphère.
Alors, faut-il crier « mort aux vaches » et croire ces experts…de claques qui annonçaient, il y a 20 ans que le nuage dévastateur de Tchernobyl ne franchirait pas les frontières de l'hexagone. Quand je crie « mort aux vaches », comme me l'avait appris tonton Georges, c'est pour les roussins, les bleus, la flicaille, les keufs…Vous verrez que ces experts…turbés, et autres chercheurs à la solde des grandes firmes multinationales de la pétrochimie, vous verrez que ces peaux de vaches, qui nous prennent pour des bœufs, vont mettre en place dans les années à venir, la récupération du gaz bovin, à des fins industrielles.
Le précieux méthane sera capté au cul des vaches et acheminé jusqu'à des centrales bovines, sortes d'usines à gaz, gérées par Petgaz une filiale de Total. Le méthane sera transporté dans des tuyaux appelés gazotrouducs d'Orléans, de Bourgogne, de Savoie, selon les régions traversées.
Autrefois, dans les villages, dans les hameaux des hautes vallées alpines, on se chauffait avec des bouses de vaches. Dans quelques années, il se pourrait bien qu'on se chauffe en ville, avec du gaz d'abondances, de tarines, de montbéliardes, de limousines, de normandes ou de charollais. Quelle vacherie !
Ne laissons plus crier « haro sur le Bovet » à taureaux et à travers. Espérons que la confédération paysanne ne laissera pas exploiter les génisses sans bouillir !
Quand je pense…de ruminant, que les vaches sont de fabuleux animaux qui transforment, chaque jour, l'herbe en lait pour le bien de l'humanité. Sans vaches, sans lait, adieu fondues, raclettes et tartiflettes, adieu Saint-Nectaire et camembert…
Veaux en batteries, hormones, farines carnées, E S B, sale temps pour les vaches. Si vous croisez une vache qui rit, c'est qu'elle est folle. Il y a des coups de cornes et de sabots qui se perdent. Quand un expert pète, çà sent la formalité et c'est beaucoup plus nauséabond et dangereux que le méthane, pour notre environnement. Alors, experts…siffleurs, laissez nos vaches ruminer et déjeuner en pets !
Didier Magnin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ainsi quand les vaches pètent, c'est le climat qui trinquerait. N'importe quoi !