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 Le cinéma français a perdu l'un des ses Grands !

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Jim
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Jim


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Le cinéma français a perdu l'un des ses Grands ! Empty
MessageSujet: Le cinéma français a perdu l'un des ses Grands !   Le cinéma français a perdu l'un des ses Grands ! Empty24/11/2006, 13:40

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Citation :
PARIS (AFP) - Philippe Noiret, décédé jeudi à l'âge de 76 ans des suites d'une longue maladie, aura promené son élégance et son hédonisme à la scène et à l'écran durant plus d'un demi-siècle, s'imposant comme l'un des plus grands acteurs français du siècle écoulé.

Celui qui fut tour à tour roi et spadassin, juge et pédophile, flic et gangster, séducteur et poète, aura joué dans environ 125 films sous la direction de grands cinéastes.

Il aimait les chevaux, les chaussures, la campagne et les cigares. Il en fumait deux par jour depuis 50 ans, soit un total de 36.500.

Ce sont, disait-il joliment de sa voix grave à la diction impeccable, "les arc-boutants de ma vie qui en supportent les piliers: l'amour, l'amitié, l'affection et le travail".

Car, derrière cette image de dandy plein d'humour, à la gentillesse mâtinée d'un léger cynisme, se cachait un "bouffeur de travail". "J'ai contribué à l'image de gentleman-farmer que l'on me colle mais elle n'est qu'une parcelle de la réalité", assurait-il.

"Il me reste tellement peu d'illusions sur la nature humaine que cela devient difficile de se mettre en colère! Je suis désolé par les autres, le monde et moi aussi. Je suis un désolé gai", résumait cet amateur de James Ellroy et de Victor Hugo, ce mélange d'aristo raffiné et d'anar bon vivant, ce débonnaire très actif, qui se régalait des ces apparentes contradictions.

"Quand je me retourne, ajoutait-il, je vois quelqu'un qui a fait correctement son métier d'artisan. J'ai fait des films difficiles, peu; des films pas assez exigeants, peu. La moyenne n'est pas mal : je suis un acteur populaire et j'aime cette idée".

Philippe Noiret avait le regard tendre, la poignée de main franche et un franc-parler qu'il utilisait pour "maugréer" contre le consensus de l'époque.

Il portait volontiers le noeud papillon, les bretelles roses, les chemises à rayures et le panama en "réaction contre le laisser aller, le "débraguetté"" et s'amusait, des années après, du scandale causé à Cannes par "La grande bouffe" (un suicide collectif par la nourriture) de Marco Ferreri. C'était en 1973. On lui avait craché dessus. "Nous tendions un miroir aux gens et ils n'ont pas aimé se voir dedans. C'est révélateur d'une grande connerie", disait-il.

Né le 1er octobre 1930 à Lille (Nord), cet élève médiocre qui a raté plusieurs fois le bac débute sur des scènes de théâtre parisiennes, notamment aux côtés de Jean-Pierre Darras. En 1953, il entre au Théâtre national populaire (TNP) grâce à Gérard Philipe, joue dans une dizaine de films, dont "Zazie dans le métro" (Louis Malle) et "La vie de château" (Jean-Paul Rappeneau), avant que le film "Alexandre Le Bienheureux" (Yves Robert) le révèle au grand public en 1968.

Après un détour par Hollywood ("L'étau" d'Alfred Hitchcock, 1969), il enchaîne une impressionnante filmographie en France et à l'étranger, en particulier en Italie. On le verra notamment dans "La Famille" d'Ettore Scola (1987) ou "Cinema Paradiso" de Giuseppe Tornatore (1990).

Acteur fétiche de Bertrand Tavernier ("L'horloger de Saint-Paul", "Que la fête commence" etc.), il goûte avec succès au cinéma comique ("Les ripoux", de Claude Zidi), forme des couples mythiques avec Catherine Deneuve, Romy Schneider et Simone Signoret.

Il obtient un César (le premier des César) pour la meilleure interprétation masculine en 1976 dans "Le vieux fusil" (Robert Enrico) et un second en 1990 pour "La vie et rien d'autre" (Tavernier).

Il assumait tous ses rôles mais avouait que le pire nanar dans lequel il a joué fut +Les Masseuses+ de Lucio Fulci, le premier film (érotico-policier) qu'il a tourné en Italie en 1962. Il regrettait d'avoir refusé le rôle principal dans "Que la bête meure" de Claude Chabrol.

Ces dernières années, il passait beaucoup de temps dans sa maison de campagne audoise, près de Carcassonne. Philippe Noiret était un fidèle: plus de 50 ans de métier, plus de 30 ans dans la même maison de campagne, plus de 40 ans de mariage avec la comédienne Monique Chaumette avec qui il a eu une fille.
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MessageSujet: Re: Le cinéma français a perdu l'un des ses Grands !   Le cinéma français a perdu l'un des ses Grands ! Empty27/11/2006, 12:29

Et quel grand ! Il avait l'air d'être un homme super. Je me souviendrais toujous du "dernier fusil" auprès de Romy Schneider.

Quel beau film. C'est vraiment une grande perte. Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad
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Le cinéma français a perdu l'un des ses Grands !
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